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nucleaire

PS et nucléaire

6 Avril 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Nucléaire

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 875 associations agréée pour la protection de l'environnement

http://www.sortirdunucleaire.org/


Communiqué de presse - 6 avril 2011

PS et nucléaire : le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce un double langage intolérable

 

Mardi 5 avril, Martine Aubry a présenté le nouveau programme du Parti Socialiste, intitulé... « Le changement ». Au cours de la conférence de presse, elle a notamment évoqué sa préférence personnelle pour la sortie du nucléaire, en ajoutant ne pas savoir combien de temps serait nécessaire. Est-ce la même personne qui, s’exprimant en tant que première secrétaire du Parti Socialiste, avait énergiquement plaidé pour une sortie du nucléaire en 20 ou 30 ans sur le plateau de Canal + le 21 mars dernier [1] ?

 

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle à Martine Aubry que la sortie du nucléaire n'est pas un argument électoral : c'est une nécessité écologique, afin que les générations futures n'aient pas à souffrir des conséquences dramatiques pour l'Homme et l'environnement d'un accident toujours possible et du poids de la gestion de déchets dangereux pour des milliers d'années. Quoi qu’il en soit, ces prises de position publiques auraient pu laisser penser que le principal parti d’opposition de France avait enfin intégré la nécessité d’une révolution énergétique… si elles n’étaient pas en décalage total avec le texte programmatique du PS pour 2012 présenté mardi.

Pour Corinne François, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire", « on se trouve face à un double langage intolérable : loin des belles déclarations de Mme Aubry, ce texte constitue une ode à la poursuite du nucléaire, qui aurait tout aussi bien pu être rédigée par Eric Besson ! »

 

En effet, on n’y trouve plus aucune mention d’une sortie du nucléaire, quels qu’en soient les délais. En dépit de quelques déclarations d’intention de développer les énergies renouvelables et les économies d’énergie, tout est mis en œuvre, à grands coups de cocoricos déplacés, pour sauver le « fleuron industriel » atomique : « Ne gâchons pas des années de succès technique et économique, unique au monde, du secteur public français – le nucléaire civil ».

Rien sur les points d’étapes indispensables à une transition énergétique pourtant évoquée. Aucune remise en cause des installations vieillissantes, poursuite du « retraitement » du combustible, et surtout poursuite du programme de renouvellement du parc nucléaire actuellement engagé (donc aucune remise en question de l’EPR, pourtant échec industriel monumental).

 

« Malgré un habillage qui se veut progressiste sur la transition énergétique, plus on avance dans la lecture du programme du Parti Socialiste, plus le discours s’appauvrit », souligne également Corinne François.

On y retrouve en effet les mêmes lieux communs et poncifs éculés que dans le discours de l’UMP, notamment sur le nucléaire « décarboné » [2] et peu coûteux, la « renaissance » de l’atome dans le monde et la soi-disant indépendance énergétique française. Par ailleurs, de nombreuses incohérences et formules maladroites ("sortir de la dépendance du nucléaire" (sic !)) donnent l’impression d’un texte-patchwork, champ de bataille où le camp pronucléaire l’a finalement emporté.

 

Ce double langage relève-t-il d’une stratégie électoraliste ? Déjà, en 1981, François Mitterrand promettait un référendum, la réduction du programme nucléaire et le développement des énergies renouvelables ; il n'a tenu aucune de ces promesses [3]. En 1997, hormis l'incontournable fermeture de Superphénix, la gauche plurielle n'a rien fait pour réduire la part du nucléaire, bien au contraire.
Ou cette cacophonie ne traduit-elle pas l’incapacité du Parti Socialiste à produire un programme ambitieux et novateur, en raison du soutien inconditionnel à l’atome de certains caciques ?

 

Il est affligeant de constater que le principal parti d’opposition français n’a tiré qu’en façade les leçons de la catastrophe de Fukushima, qui ne cesse de s'amplifier.

Alors que 70 % des Français plébiscitent la sortie du nucléaire dans deux sondages récents [4], le PS confirme son immobilisme et son éloignement de la population.

Corinne François conclut : « en refusant de remettre en question le règne de l’atome, le PS, à l’instar de l’UMP, pourrait condamner la France à cinq nouvelles années de retard pour enclencher une véritable transition énergétique, et à continuer à vivre avec un risque nucléaire qui ne fera que s’accroître avec le vieillissement des centrales ».

Contacts presse :

Corinne François : 06 86 74 85 11
Jean-Pierre Minne : 06 71 07 24 47

 



NOTES :

[1] Martine Aubry, sur Canal + le 21 mars 2011 :

[2] « le nucléaire [produit], sans émettre de CO2, une électricité abondante, permanente et bon marché », p. 8

[3] "Les crédits économisés par la réduction du programme nucléaire permettront d’augmenter fortement les moyens accordés aux économies d’énergie et aux énergies nouvelles." http://seaus.free.fr/spip.php?article781

[4] Sondage 1 de l'IFOP, réalisé du 15 au 17 mars 2011, à la demande d'Europe-Écologie Les Verts ; Sondage 2 d'Opinion Way réalisé les 16 et 17 mars 2011, à la demande de l'Alliance Écologiste Indépendante.



5 avril 2011
Extrait du programme du Parti Socialiste en vue des présidentielles

Source :http://www.parti-socialiste.fr/articles/le-changement-le-projet-socialiste


Page 8 et 9 :


1.2.2 Rattraper notre retard en matière d’énergies renouvelables et d’économies d’énergie pour réussir la transition écologique

Le temps des énergies abondantes et bon marché, au moins dans les pays industrialisés, est révolu. La lutte contre le dérèglement climatique exige de réduire drastiquement la part des énergies fossiles. L'épuisement des ressources naturelles rend l'exploration, l'extraction et la combustion de plus en plus coûteuses et surtout dangereuses pour l'éco-système – comme en témoignent les techniques utilisées pour le gaz de schiste.

La marée noire en Louisiane d'avril 2010 et surtout la catastrophe nucléaire de Fukushima en mars 2011 ont provoqué une prise de conscience salutaire : la priorité doit être donnée aux énergies sûres et durables, encore marginales dans notre « mix » énergétique. Il s'agit de garantir l'indépendance énergétique de la France, donc de de sortir de la dépendance du pétrole ou du nucléaire.

La transition énergétique commence par la sobriété et l'efficacité énergétiques : la première énergie économisée est celle qui n'est pas consommée. Dans le cadre de la réforme globale de la fiscalité menée au cours de la législature, nous discuterons la mise en place d'une contribution climat-énergie juste, incluant l’électricité et vraiment redistributive au niveau européen. Nous verrons comment rendre la TVA éco-modulable, c'est-à-dire réduite sur les produits non polluants et plus élevée sur les autres. Les gisements d'économie d'énergie résident dans les transports – dont nous développerons les infrastructures et le confort – et dans le logement – nous accélérerons et planifierons la rénovation thermique du parc de logements anciens. De même, pour réduire la facture énergétique pour les particuliers, notamment les plus modestes, et son impact sur l'environnement, nous procéderons à une taxation des ers des groupes pétroliers dont le produit permettra de mettre en place des tarifs sociaux du gaz et de l'électricité, des aides à la réalisation d'audits thermiques et de travaux d’isolation, de développer les énergies renouvelables. Changer de modèle suppose aussi un bouquet énergétique qui prépare l'avenir. Pour limiter le changement climatique d’ici 2020, nous devons réduire de 20 % au moins nos émissions de CO² et porter à 23 % la part des énergies renouvelables (ENR) dans notre production.

L'hydraulique et le nucléaire produisent, sans émettre de CO², une électricité abondante, permanente, bon marché. C'est pourquoi la France a, depuis plus d'un demi-siècle, fait le choix du nucléaire et que, dans le monde, 250 nouvelles unités sont programmées d'ici 2030. Pour toutes les nations fortement dépendantes de l'énergie nucléaire, Fukushima signifie l'effondrement du mythe de la maîtrise du risque nucléaire circonscrit aux pays négligents.


C'est pourquoi, à partir de 2012, nous augmenterons la part des énergies renouvelables pour sortir de la dépendance du nucléaire ou du pétrole.

En France, le nucléaire n'est pas qu'une source d'énergie, il est un fleuron industriel, un socle de technologies et de savoir-faire qui ont forgé notre indépendance nationale. Penser notre avenir énergétique présuppose de penser l'avenir de notre industrie nucléaire.

Au lendemain de la catastrophe survenue au Japon, le Parti socialiste a demandé un audit transparent et contradictoire du parc français actuel : nous le réaliserons en intégrant la pluralité des points de vue, en évaluant particulièrement l'état de la maintenance et de la sous-traitance, en réévaluant les risques sismiques et naturels au regard des effets du dérèglement climatique.

Quant aux missions des entreprises françaises compétentes qui représentent 200 000 emplois directs et indirects dans notre pays, elles doivent être orientées autour notamment de quatre objectifs stratégiques : faire fonctionner et sécuriser les installations existantes, mettre à profit le retour d'expérience unique au monde pour traiter les combustibles usés, faire prévaloir leurs savoir-faire pour le démantèlement des centrales en Europe et dans le monde (après Fukushima, les demandes vont se multiplier), développer et mutualiser leurs filiales des énergies renouvelables. Les crédits d'Etat pour le renouvellement du parc de centrales nucléaires actuellement engagé seront conditionnés au respect de ces orientations. Il reviendra à l'Etat d'organiser l'ensemble des acteurs – EDF l'architecte-ensemblier, AREVA pour les activités du cycle du combustible, la conception et la fabrication d'îlots, les services à l'exploitation, ainsi que le Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) – une filière du nucléaire civil français dont le capital sera contrôlée par la puissance publique. Ne gâchons pas des années de succès technique et économique, unique au monde, du secteur public français – le nucléaire civil – parce que la gestion privée au Japon a conduit à un désastre, comme cela avait été aussi le cas dans une moindre mesure à Three-Mile Island aux Etats-Unis en 1979.Ne laissons pas entre des mains mercantiles l’avenir énergétique d’un pays et même d'un continent, alors que la population peut être exposée à des risques de catastrophes majeures.

Il s'agit d’entrer dans une autre période : celle de la transition énergétique qui doit nous conduire vers un monde dans lequel la satisfaction de nos besoins énergétiques ne dépendra plus exclusivement du pétrole et du nucléaire. C'est pourquoi nous engagerons un plan d’investissements massifs pour les énergies renouvelables à l’échelle nationale et européenne. La diversification des sources de production, de la recherche à l'industrialisation, se fera sans exclusive : éolien terrestre ou off-shore, bio-énergies (biomasse, biogaz au bilan carbone neutre, résidus naturels), hydraulique, géothermie, hydrogène, stockage d'énergie, énergie solaire (dont la filière naissante a été dramatiquement affaiblie par le décret gouvernemental suspendant l'obligation d'achat d'électricité photovoltaïque). Jusqu'à présent, la politique énergétique a été conçue sur un modèle centralisé, cohérent avec nos choix en matière d'électricité – grands barrages, grandes centrales... Les énergies renouvelables supposent des unités de production plus petites et plus disséminées. C'est pourquoi, en lien avec la Banque publique d'investissement, nous créerons des pôles technologiques dans les territoires pour maintenir l’ensemble des filières en France. Leur développement se fera en lien étroit avec les collectivités territoriales et les acteurs locaux (entreprises, laboratoires de recherche, universités, établissements d'enseignement supérieur et centres de formation, associations d'usagers) qui seront partie prenante du débat sur les choix énergétiques. Cette mutation entraînera une évolution des réseaux énergétiques, de distribution mais aussi de transport, qui devront accueillir prioritairement ces énergies décentralisées et les mettre en synergie pour permettre un fonctionnement solidaire avec le système énergétique européen.

La transition énergétique doit être démocratique. Dans le passé, les décisions énergétiques étaient prises sans réelle information ni vraie discussion. Les cercles de la décision étaient restreints, voire confisqués. Dans une société ouverte où le risque zéro n'existe pas, les choix – particulièrement pour l'installation des infrastructures d'énergies renouvelables – doivent être partagés avec les citoyens.

C'est pourquoi un débat national sur la transition énergétique sera organisé en 2012.
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Arrêter Fessenheim

5 Avril 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Nucléaire

arreter_fessenheim-500x129.jpgNous sommes plus de 25.000 à avoir signé l’Appel pour l’Arrêt immédiat de Fessenheim.

25.000, c’est bien, mais nous voudrions parvenir à 100.000 pour porter ces signatures à l’Autorité de Sureté Nucléaire qui doit rendre bientôt ses conclusions sur la prolongation ou non du réacteur 1 de la centrale.

Si chacune et chacun de nous demandait à 3 ou 4 ami-es de signer l’Appel, nous parviendrions vite à ces 100.000 signatures.

Les arguments ? Nous les connaissons tous :

> Fessenheim est le réacteur le plus ancien construit en France. Il a été construit à partir de 1970 en bordure du grand canal d'Alsace, entre Bâle et Strasbourg, dans une zone d'activité sismique. Il a été construit avec les normes anti-sismiques des années 60 qui sont très éloignées des normes actuelles.

> En 2000, un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire indiquait que certaines fonctions de sauvegarde assurant le refroidissement du réacteur pourraient ne plus être assurées en cas de séisme. Malgré la vétusté des installations et les risques sismiques, EDF a demandé à prolonger l'exploitation de la centrale. Un grand nombre d'élus et de citoyens s'y opposent.

> Si un séisme comparable au séisme de référence (celui de Bâle en 1356) se produisait, il entraînerait probablement la destruction des digues du grand Canal d’Alsace et menacerait la centrale qui est située 15 mètres en contrebas du niveau du canal.

> L’arrêt de Fessenheim et son démantèlement permettraient de mesurer le coût global de l’énergie nucléaire.

 

Pour toutes ces raisons, il faut arrêter Fessenheim. Pouvez-vous prendre quelques minutes pour diffuser l’Appel autour de vous et gagner quelques signatures ? MERCI

www.ArreterFessenheim.net

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Os à ronger

4 Avril 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Nucléaire

lobby-nucleaire.jpgRéseau "Sortir du nucléaire"
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Communiqué de presse du 25 mars 2011

L'audit des centrales nucléaires, l'os à ronger lancé par le gouvernement

Jeudi 24 mars, François Fillon a appelé à un audit de la filière nucléaire française portant sur cinq points : « les risques d'inondation, de séisme, de perte des alimentations électriques et de perte de refroidissement ainsi que la gestion opérationnelle des situations accidentelles ». Vendredi 25 mars, le Président Sarkozy a surenchéri en annonçant la fermeture de centrales qui ne passeraient pas les tests de résistance prévus de l'UE après l'accident nucléaire au Japon.

Pour le Réseau « Sortir du nucléaire », cette demande d'audit constitue un écran de fumée... et un aveu criant d'irresponsabilité. Cette volonté de vérifier des points aussi essentiels n'est-il pas l'aveu même que les contrôles réguliers ne sont pas effectués, ou insuffisants ? Pourquoi se restreindre à cinq points, et occulter ainsi des problématiques aussi cruciales que la vétusté de toutes les installations françaises, le recours à la sous-traitance des travailleurs ou l'indépendance des « experts » ? Les Français auront-ils accès de manière libre et transparente à ces résultats ?

Le problème ne concerne pas que les centrales, mais également les installations nucléaires, comme l'usine de retraitement de La Hague, où des quantités considérables de plutonium sont stockées. Les alertes déjà lancées par le Réseau « Sortir du nucléaire » sur la vulnérabilité du parc nucléaire français seront-elles prises en compte ? Considèrera-t-on les données occultées par EDF sur la vulnérabilité des centrales au risque sismique (1) ? Les anomalies génériques sur la tenue au séisme des équipements de pompage de sept centrales (2) ? L'anomalie générique sur les 34 réacteurs de 900 MW concernant les défauts du système de refroidissement d'urgence (3) ? Le défaut d'usure prématurée des générateurs de secours sur 19 réacteurs (4) ? Enfin, au vu de toutes les informations déjà disponibles sur les défauts de l'EPR (5), les autorités en tireront-elles les conclusions qui s'imposent, et mettront-elles fin à sa construction ?

Monsieur le Président, il semble que vous n'ayez qu'une connaissance bien partielle du dossier. Les risques inhérents à la technologie atomique ne sont pas révélés uniquement par un tsunami ou un séisme. S'il n'est « évidemment pas question de sortir du nucléaire » puisque la France aurait le parc « le plus sécurisé (6) », pourquoi entreprendre toute cette batterie de tests ?

Il est choquant de prétendre pouvoir tirer un « retour d'expérience pour l'amélioration de la sûreté » de la catastrophe japonaise. Au Japon comme en France, la technologie nucléaire est structurellement ingérable. « La seule conclusion raisonnable à tirer de ce drame est la décision immédiate de sortie du nucléaire », déclare François Mativet, porte-parole du Réseau « Sortir du nucléaire ». « Y êtes-vous seulement prêt, monsieur le Président ? »

Contacts presse :

François Mativet : 06 03 92 20 13

Jean-Pierre Minne : 06 71 07 24 47

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Fukushima, Tchernobyl, plus jamais ça !

3 Avril 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Nucléaire

nucleaire-tue-avenir.gifFukushima, Tchernobyl, plus jamais ça !

25 ans de Tchernobyl, Fukushima …
25 jours d’actions internationales du 2 au 26 avril
Changeons d’ère, Sortons du nucléaire

http://www.chernobyl-day.org

25 ans de mensonge de l’industrie nucléaire,
de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et des autorités.

En ce printemps 2011, alors que la catastrophe de Tchernobyl dure depuis 25 ans maintenant, un nouveau désastre nucléaire majeur est en cours au Japon.

Pour éviter un nouveau Tchernobyl, pour dire "Fukushima, plus jamais", faisons entendre notre voix.
Mobilisons-nous ensemble pour sortir du nucléaire !

  • Organisez une soirée-débat ou venez assister à une de nos soirées-débats (conférence, diffusion de film, discussion...) et écouter les témoignages des travailleurs ou victimes du nucléaire et de porteurs d’alternatives concrètes.
  • Venez manifester votre refus du nucléaire devant l’installation nucléaire la plus proche de chez vous lors du week-end de Pâques (23, 24 et 25 avril) en participant aux actions organisées par les groupes du Réseau "Sortir du nucléaire". Déjà plusieurs actions devant 6 sites sont en cours d’organisation : Fessenheim, Cattenom, Golfech, Blayais, Cruas et Nogent.

Voir les 140 actions dans 16 pays :

 


http://www.chernobyl-day.org/spip.php?page=affichage-actions

Inscrivez votre action ici :
http://www.chernobyl-day.org/spip.php?page=actions

 

 

Réseau "Sortir du nucléaire"
http://www.sortirdunucleaire.org

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Contamination radioactive des aliments au Japon

21 Mars 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Nucléaire

Contamination radioactive des aliments au Japon

 

Ce dimanche matin 20 mars, plusieurs médias français se sont fait l’écho d’informations selon lesquelles « des traces de radioactivité ont été mesurées dans certains produits alimentaires provenant de villes proches de la centrale de Fukushima Daiichi ». Les niveaux de contaminations seraient sans danger.

Ces informations sont erronées.

Des résultats d’analyses sur les denrées alimentaires sont enfin disponibles (les denrées type épinards ou salades reçoivent des dépôts radioactifs depuis plus d’une semaine). Bien qu’ils restent très (trop !) parcellaires, ils attestent toutefois de l’importance des dépôts radioactifs.

- Des niveaux de contamination très élevés – et non pas des traces de radioactivité – ont été mesurés dans des épinards : de 6 100 Bq/kg à 15 020 Bq/kg pour l’iode 131, avec une moyenne de 10 450 Bq/kg.

- Les lieux de prélèvements ne sont pas situés dans des villes proches de la centrale de FUKUSHIMA DAIICHI : il s’agit de 7 villes de la Préfecture d’IBARAKI (voir la carte de localisation des prélèvements) situées à 100 km environ au sud de la centrale.

- Il suffit qu’un enfant de 5 ans ingère 10 000 Bq d’iode 131 pour qu’il atteigne la limite annuelle maximale admissible de 1 mSv. Pour les enfants de moins de 2 ans, la limite de dose est atteinte avec l’ingestion d’environ 5 500 Bq (soit une activité nettement inférieure à celle contenue dans les épinards de la préfecture d’Ibaraki).

- Les aliments contaminés (produits à risque comme les légumes à feuille, le lait et les fromages frais) doivent être retirés de la consommation. Ils ne sont pas "sans danger". Bien sûr, il ne s'agit pas de fortes doses de rayonnements et de risque immédiat. Rien à voir avec les niveaux d'exposition des équipes qui interviennent sur la centrale de Fukushima. Il n'en demeure pas moins que des mesures de protection sont indispensables : la contamination du fait de l'ingestion d'aliments contaminés s'ajoute à l'inhalation de gaz et d'aérosols radioactifs et à l'irradiation par les panaches radioactifs et par les dépôts au sol.

CRIIRAD

Commission de Recherche et d'Information  indépendantes sur la Radio activité

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"Sortir du nucléaire"

20 Mars 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Nucléaire

nucleaire.gifRéseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 875 associations agréée pour la protection de l'environnement
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À l'heure où se déroule l'une des pires catastrophes nucléaires de l'histoire, les Français veulent être informés sur le nucléaire et sa réalité en France.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a édité en décembre 2010 la première carte de France montrant l'ampleur réelle de l'implantation du nucléaire sur le territoire national. On y retrouve toutes les centrales et usines, mais aussi les sites de stockage de déchets, les résidus de l'exploitation minière de l'uranium, les sites militaires...

Vous pouvez consulter cette carte en téléchargeant le fichier PDF suivant :
http://www.sortirdunucleaire.org/carte/cartes-francenuc-A4.pdf

Nous avons décidé de mettre ce support d'information à disposition de tous les médias qui souhaitent faire connaître cette réalité du nucléaire français à leurs lecteurs ou téléspectateurs.

Ainsi, nous tenons à votre disposition le fichier Haute définition de cette carte de France du nucléaire pour :
- impression de tout ou partie dans les pages des médias papier
- projection et utilisation télévisuelle
- encartage au format poster 60x80 cm (plié au format 20x27 cm), impression aux frais du média intéressé sauf cas particulier à discuter

Seules conditions :
- aucune modification
- citation de la source : Réseau "Sortir du nucléaire" - www.sortirdunucleaire.org

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Avenir (ir)radieux.

17 Mars 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Nucléaire

Pour ceux qui s'intéressent à l'avenir (ir)radieux en marche, voici les derniers communiqués de l'Observatoire du nucléaire, où on y apprend notamment qu'EDF a falsifié des données sismiques. Le site : http://observ.nucleaire.free.fr/  est animé par Stéphane Lhomme, ancien porte-parole du réseau Sortir du nucléaire,

 

 

D'après diverses informations (Canard Enchainé...) Tepco (l'exploitant privé des centrales japonaises) avait pratiqué de même, depuis de nombreuses années et à plusieurs reprises (données sismiques, température, fissures...).





 

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Sarkozy se distingue à nouveau par son cynisme et...

14 Mars 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Nucléaire

Réseau "Sortir du nucléaire"
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Communiqué de presse du 14 mars 2011 - 21h45

Le Réseau "Sortir du nucléaire" déplore le triomphalisme déplacé et l'incompétence du Président Sarkozy

Alors que des millions de Japonais souffrent dans leur chair du tremblement de terre et du tsunami qui ont ravagé la côte est du Japon le 11 mars dernier, et que les coeurs de trois réacteurs nucléaires incontrôlables sont entrés en fusion, provoquant des explosions et des rejets radioactifs massifs, Nicolas Sarkozy fanfaronne sur la sûreté du réacteur EPR en affirmant ce matin que "si un Boeing 747 s’écrase sur une centrale, le réacteur n’est pas touché" (1).

Le Réseau « Sortir du nucléaire » a pourtant rendu public en 2003 avec d'autres associations, un document « confidentiel défense » d’EDF, démontrant que le réacteur nucléaire EPR ne résisterait pas au crash d'un avion de ligne (2),  pas plus qu'aucun autre réacteur nucléaire au monde.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" souligne combien il est insensé de vanter la sécurité d'un réacteur qui n'a jamais fonctionné et dont les défauts de construction sont légions. L'EPR est surtout connu pour ses retards à la livraison, des surcoûts qui se chiffrent en milliards d'euros et l'utilisation prévue d'une quantité record du combustible au plutonium qui en ferait le réacteur le plus dangereux au monde, s'il devait jamais voir le jour. Non Monsieur le Président, la nationalité d'un réacteur ne change rien à sa dangerosité structurelle.

Evoquant l'industrie nucléaire française, le Président a déclaré "si on est les plus chers, c’est parce qu’on est les plus sûrs !". Nicolas Sarkozy doit ignorer la dernière révélation d'EDF : 19 réacteurs français possèdent des générateurs de secours qui ne démarreraient pas en cas de besoin (3). A coup sûr il ignore aussi que la catastrophe nucléaire japonaise a été enclenchée par la défaillance de générateurs de secours et des injections de sécurité.

Nicolas Sarkozy se distingue à nouveau par son cynisme et son incompétence en matière de nucléaire.

Plus que jamais, il est temps de sortir du nucléaire!


 Notes :

(1) rapporte le Parisien dans un article publié le 14.03 :

http://www.leparisien.fr/politique/quand-sarkozy-vante-le-nucleaire-francais-le-plus-sur-du-monde-14-03-2011-1358543.php

(2) Le document « confidentiel défense » d’EDF est téléchargeable à cette adresse : http://www.sortirdunucleaire.org/sinformer/themas/epr-confidentiel/DGSNR-EDF.pdf

(3) http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=760



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"Sortir du nucléaire"

14 Mars 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Nucléaire

Réseau "Sortir du nucléaire"
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Communiqué de presse du 14 mars 2011

2è explosion sur un réacteur nucléaire au Japon : sortons du nucléaire au plus vite !

Un deuxième réacteur nucléaire, renfermant du combustible au plutonium, a explosé au Japon aujourd'hui à 7h45 (heure locale) (1). 

La présence d'un nuage radioactif a été confirmée par des mesures faites à 100 km de la centrale accidentée de Fukushima Daiichi, quelques heures après la première explosion survenue sur le réacteur n°1 (2).  Le coeur du réacteur n°2 de la même centrale n'est plus refroidi, faisant craindre une 3è explosion (3).

Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle solennellement à la fin du recours à l'énergie nucléaire et condamne fermement les tentatives de désinformation de la part des autorités, françaises comme japonaises, sur le double accident nucléaire en cours.

Les Français prennent brutalement conscience que le nucléaire est une énergie mortifère pour l'humanité.

Plus que jamais, il est temps d'organiser en France un référendum sur la sortie du nucléaire.

Suivez nos informations sur :
http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/alerte-nucleaire-au-japon-apres-un/

Notes :
                                                                                                                              
(1)
http://www.tepco.co.jp/en/press/corp-com/release/11031402-e.html
(2) http://www.nytimes.com/2011/03/14/world/asia/japan-fukushima-nuclear-reactor.html?_r=1&hp
(3) http://www.tepco.co.jp/en/press/corp-com/release/11031403-e.html



Deux informations importantes :

1/ Le réacteur nucléaire de Fukushima-Daiichi 1 (dont l'enceinte a explosé)  avait été mis en service en 1970. La durée de vie initialement prévue était de 40 ans. Ce réacteur devait être arrêté en 2010, son fonctionnement a été prolongé de dix ans en février 2011... D'une puissance 439 MW, ce réacteur a été construit par Général Electric.
Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Fukushima_Daiichi

2/ Voir une vidéo éloquente de 48 secondes de l'émission de France 5 "C dans l'air" du 7 avril 2009
Des scientifiques spécialistes des risques sismiques affirment que les géologues chargés d’évaluer les risques des lieux choisis pour implanter les centrales nucléaires en France les ont délibérément ignorés.
Avec Lucilla Benedetti (Paléosismologue), Vincent Courtillot (Géophysicien et directeur de l’Institut de physique du globe de Paris).
A voir absolument ici :
http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=sinformer&page=9&sousmenu=themas&soussousmenu=seismes2

 

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"Sortir du nucléaire"

13 Mars 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Nucléaire

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 875 associations agréée pour la protection de l'environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/


Communiqué de presse du 13 mars 2011

M. Besson, une fusion partielle du coeur n'est-elle pas une "catastrophe nucléaire" ?

Lors d'une conférence de presse le samedi 12 mars après-midi, le ministre de l'Industrie, Éric Besson, a tenté de minimiser la gravité de la situation nucléaire au Japon, en indiquant qu'il ne s'agit pas à ses yeux d'une "catastrophe nucléaire" mais seulement d'un "accident grave".

En totale contradiction avec la tentative navrante de désinformation de la part des autorités françaises, l'agence de sûreté nucléaire japonaise a déclaré qu'il y a une fusion partielle du coeur du réacteur nucléaire n°1 de la centrale de Fukushima Daiichi (1).

C'est donc bien une catastrophe qui est en cours, déjà au moins aussi grave que celle de Three Mile Island. On ne peut écarter l'hypothèse que la situation aboutisse à une crise aussi dramatique que Tchernobyl.

Par ailleurs, Tepco n'arrive plus à refroidir le coeur du réacteur n°3 de la centrale de Fukushima Daiishi, aucun système de refroidissement n'étant plus opérationnel. L'exploitant s'apprête à relâcher de la vapeur radioactive dans l'environnement (2). La température et la pression augmentent dangereusement dans les cœurs des réacteurs 1, 2 et 4 de la centrale de Fukushima Daini (3).

Une aggravation de la catastrophe nucléaire est à craindre avec un nouveau risque d'explosion.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" alerte les Français : une fois de plus, les autorités françaises tentent de dissimuler, déformer et minimiser les faits, pour préserver l'image du nucléaire au détriment du droit à l'information des citoyens, comme cela avait été le cas lors de la catastrophe de Tchernobyl.

Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", il est intolérable que les populations, au Japon comme en France, soient otages du risque nucléaire permanent. La seule position politique responsable est d'engager un plan de sortie du nucléaire.

Voir nos contacts presse ci-dessous.

(1) "The core of a nuclear reactor damaged by Friday’s massive earthquake has partially melted, Japan’s nuclear safety agency said Saturday, and the company that runs the plant is pouring seawater into the reactor in an attempt to cool it and prevent it from going critical."
http://today.msnbc.msn.com/id/42044156/ns/today-today_news/

(2) "The emergency cooling system is no longer functioning at the No.3 reactor at Tokyo Electric Power Co's Fukushima Daiichi nuclear power facility" (...) "TEPCO preparing to release pressure from Fukushima Daiichi No. 3 reactor after cooling failed"
http://www.reuters.com/article/2011/03/12/us-japan-quake-nuclear-cooling-idUSTRE72B3GI20110312

(3) NHK 13.03.2011


Informations au fur et à mesure sur notre blog :
http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/alerte-nucleaire-au-japon-apres-un/

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