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Il y a 10 ans

30 Juillet 2016 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #notre histoire

Le 30 juillet 2006 mort de Murray BOOKCHIN
Le 14 janvier 1921, naissance de Murray BOOKCHIN à New York.
Anarchiste américain et théoricien de l'écologie sociale et du municipalisme libertaire.
Issu de parents révolutionnaires russes émigrés, il adhère très jeune au mouvement des jeunes communistes, mais est vite désillusionné par son caractère autoritaire. Il est exclu du mouvement en 1939 pour déviationnisme. Il se tourne alors vers les trotskistes mais est également désapointé par le même autoritarisme. Il milite au syndicat "L'UAW" (United Auto-Workers) et prend part à la grande grève de "General Motors" en 1948. Il apporte sa participation à divers journaux et est intimement mêlé au mouvement de contre-culture de la nouvelle gauche américaine. Dans les années soixante, il écrit divers ouvrages qui en font un pionnier de l'écologie sociale et révolutionnaire. Sa critique du marxisme traditionnel recueille un large écho. Il propose ensuite de trouver une alternative à l'Université institutionnelle en créant des Universités libres. Co-fondateur puis directeur de l'Institut pour une écologie sociale à Vermont, il acquiert une réputation internationale pour ses travaux éco-philosophiques et sur la recherche d'alternatives technologiques, théories qu'il enseignera (de 1974 à 1983) au Ramapo Collège du New Jersey. Il propose également un type d'organisation sociale et politique qu'il définit dans le concept de "municipalisme libertaire". Il meurt à son domicile de Burlington, le 30 juillet 2006.
Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont certains ont été traduits en français: " Vers une technologie libératrice", "Qu'est-ce que l'écologie sociale", "Une société à refaire", Sociobiologie ou écologie sociale", "Quelle écologie radicale?"
"Si l'autorité idéologique de l'étatisme repose sur la conviction que le "citoyen" est un être incompétent, quelquefois infantile et généralement peu digne de confiance, la conception municipaliste de la citoyenneté repose sur la conviction exactement contraire".
In : "Alternative libertaire" (Belgique) n°230 ju
illet 2000

NB

C'est en le lisant et en échangeant avec lui depuis sa geôle turque, où il purge une peine d’emprisonnement à vie, que le chef historique du mouvement kurde, M. Abdullah Öcalan, a fait prendre au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) un virage majeur pour dépasser le marxisme-léninisme des premiers temps.
Le projet internationaliste adopté par le PKK en 2005, puis par son homologue syrien, le Parti de l’union démocratique (PYD), vise à rassembler les peuples du Proche-Orient dans une confédération de communes démocratique, multiculturelle et écologiste.

In : Le monde diplomatique de juillet 2016

Murray BOOKCHIN

Murray BOOKCHIN

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resto trottoir

28 Juillet 2016 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Info (s)

État d'urgence, toujours, 49.3, encore...
Et si vous veniez nous rejoindre dimanche 31 juillet dès 11h30 pour
aider à nous installer Place Marulaz et dès 12h30 pour une formule
Brunch Trottoir
?
N'hésitez pas à partager vos recettes végétaliennes, à manger sans
couverts...

Par ailleurs, le Resto trottoir a besoin de vous : nous déménageons
notre cuisine durant le WE du 6 et 7 août.
Toute aide sera la bienvenue, dès samedi 6 août, 10h à la cuisine rue
battant pour faire le tri et l'empaquetage / ou à l'atelier rue de Dole
pour le ménage + derniers réglages avant installation. Faites-nous signe
si vous voulez nous rejoindre, merci d'avance !

A bientôt,
Les Trottant.e.s


http://restotrottoir.blogspot.fr

resto trottoir
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Turquie

28 Juillet 2016 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Répression

Zehra Dogan, journaliste de l'agence féminine JINHA,a été jetée en
prison


http://www.kedistan.net/2016/07/23/zehra-dogan-en-prison/


http://www.kedistan.net/2016/02/22/zehra-jinha/

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Ni dieu ni maître !

27 Juillet 2016 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Communiqués

Saint-Etienne du Rouvray

Dans une église de Haute-Normandie, deux hommes se réclamant de Daech ont égorgé un prêtre et blessé grièvement une autre personne, le 26 juillet 2016.

La « classe politique » unanime appelle à faire bloc, la droite se contentant de réclamer encore plus de mesures répressives. Et ainsi celle-ci veut augmenter un arsenal policier et juridique liberticide. Par des déclarations d’intention guerrières, Hollande annonce qu’il mènera par tous les moyens la guerre contre l’Etat islamique. Ce qui permet à la France de conforter ses finances grâce à une économie de guerre.
La « guerre de religion » qui se déroule au Moyen-Orient est en train de se mettre en place en Occident une stigmatisation qui attise la haine contre l’ensemble des populations musulmanes ou considérées comme telles. Il ne fait pas de doute que cette stigmatisation est l’un des objectifs poursuivis par Daesh, qui cherche à rallier la population musulmane à ses vues.
Mais nous n’avons pas à faire à une simple guerre de religion entre musulmans et chrétiens, mais aux conséquences à la fois d’une politique étrangère impérialiste et post colonialiste et d’une politique intérieure socialement catastrophique.
On oublie de dire qu’à l’échelle mondiale, en terme de morts, ce sont les musulmans qui sont les principales victimes du fondamentalisme salafiste ou wahhabite.
Naturellement, Hollande se garde bien de dire que l’intensification des interventions guerrières à l’extérieur est l’une des premières causes des attentats car c’est là un prétexte à la surenchère sécuritaire à l’intérieur qui a permis, pour la première fois depuis la guerre d’Algérie, l’instauration de l’état d’urgence, et qui justifie aujourd’hui la mise en place de la « réserve opérationnelle ». Une manière insidieuse de réintroduire une sorte de conscription et une forme de volontariat.

Des fanatiques abrutis de propagande s’attaquent à une église, à d’autres dieux en s’imaginant prouver la primauté du leur ! Nous autres, anarchistes, refusons toutes les religions, nous condamnons toute vision spéculative qui veut s’imposer par la violence.
Nous gardons à l’esprit que Dieu n’existe pas, que les religions et les faits religieux ne sont que des outils pour nous asservir, et nous répondons à leur haine par la seule chose qui nous soit réellement acquise : la raison ! Ni spiritualisme religieux, ni autoritarisme !

Ni Dieu, ni Maître !

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Alerte, expulsion en cours

25 Juillet 2016 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #expulsion

RESF25-CDDLE-Réseau Alerte Eté 2016

communiquent

Alerte, expulsion en cours

STOPPONS LA MACHINE A EXPULSER

du Préfet du Doubs

Aujourd'hui lundi 25 juillet 2016, réveil brutal pour la famille NIKOCI.

Valentina et Bekim, Drilona 8ans, Arisa 7 ans et Ornela 5ans,

ont été arrêtés par la police aux frontières à l’abri de nuit de St-Jacques où ils se

trouvaient depuis le 11 juillet, après leur sortie de l’hôtel Régina.

et sont en cours d'expulsion vers le centre de rétention de Metz.

Cette famille a été mise sous la protection de 30 parrains-marraines citoyen-ne-s et élu-e-s lors des parrainages républicains du 2 juillet 2016 à Besançon.

Adresses

Préfet du Doubs : Raphaël BARTOLT

raphael.bartolt@doubs.gouv.fr
fax : 03 81 83 21 82


Secrétaire Général : Jean Philippe SETBON

jean-philippe.setbon@doubs.gouv.fr

Directrice Service Immigration et Intégration : Marie France BARRAUX

marie-france.barraux@doubs.gouv.fr
fax : 03 81 25 11 42


Chef de Service Bureau des Nationalités : Dominique JON

dominique.jon@doubs.gouv.fr


Adresse postale pour tous :

Préfecture du Doubs

8, bis rue Charles Nodier

25000 BESANCON

Monsieur le préfet,
Nous parrains-marraines,
nous citoyen-ne-s membres du réseau d'alerte Eté 2016,
nous membres du RESF25 et CDDLE,
nous simples citoyen-ne-s français,
refusons que vous expulsiez la famille NIKOCI au Kosovo, pays qu'elle a fui pour venir demander protection à la France. Cette famille a été dirigée ce matin 25 juillet 2016 au Centre de rétention administrative de Metz, avec ses trois enfants : 8 ans, 7 ans et 5 ans. La place des enfants n'est pas dans un CRA.
Les intégristes religieux leur feront à nouveau subir harcèlements, agressions sur les enfants et sur madame en particulier et mettront leurs menaces de mort à exécution s’ils retournent dans leur pays. L'extrémisme religieux gagne énormément du terrain au Kosovo, pays gangrené par le chômage, la pauvreté et la corruption.
D’autre part, Mme NIKOCI souffre de plusieurs pathologies graves, elle bénéficie en particulier d’un traitement d’hormonothérapie substitutive à une thyroïdectomie qui n’existe pas dans la liste essentielle des médicaments du Kosovo malgré les affirmations du Dr Montagnon, conseiller santé du Ministère de l’intérieur. Madame NIKOCI souffre de plusieurs pathologies, qui ont été reconnues par la MDPH, qui lui ont valu une allocation adulte handicapée (qu'elle n'a jamais pu toucher) et une carte d'invalidité. De façon générale, à moins d'avoir beaucoup d'argent, l'accessibilité aux soins et aux médicaments au Kosovo est très difficile. La prise en charge des handicapés est inexistante dans ce pays
Les 3 enfants Drilona, Arisa, et Ornela sont scolarisées depuis leur arrivée en France en 2014. Elles donnent toute satisfaction. Elles doivent retrouver leur banc d'école à l'Ecole des Sapins à Besançon
Nous vous demandons de revenir sur votre décision d’obliger cette famille à quitter le territoire français pour le Kosovo et de la régulariser afin de lui permettre de vivre en paix en France, afin que ses enfants puissent retrouver leur école à la rentrée 2016-2017.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Préfet, nos salutations respectueuses.
Nom Prénom
Profession Ville

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19 juillet 1936

19 Juillet 2016 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #notre histoire

Premier jour de la révolution libertaire espagnole, et début du trop "bref été de l'anarchie". Symbole de l'affranchissement de tout un peuple qui, les armes à la main, tentera de se construire un autre futur face aux menaces totalitaires de tous bords.

Barcelone, le 19 juillet 1936, la lutte antifasciste

Le 19 juillet 1936, à Barcelone, à 4 heures du matin, les troupes rebelles (factieuses) cantonnées dans les casernes environnantes se soulèvent et tentent de rejoindre le centre-ville, mais elles en sont empêchées par les militants ouvriers de la C.N.T et de la F.A.I descendus armés dans les rues et retranchés derrière des barricades. De violents combats de rues se déroulent dans le crépitement des fusils et des mitrailleuses mais la force reste au peuple qui, vers midi, a réussi à stopper les fascistes, qui sont maintenant assiégés dans leurs casernes et certain lieux stratégiques qu'ils occupent encore.
L'assaut est donné dans l'après-midi par les ouvriers et les troupes restées fidèles à la république; l'anarchiste mexicain Enrique OBREGON (secrétaire des groupes de la F.A.I) tombe lors de la prise du central téléphonique (Telefónica). "les travailleurs ont conquis le central téléphonique avec leur sang et c'est à eux qu'il appartient." (Durruti). La révolution triomphe enfin et l'unité des organisations ouvrières est réalisée dans l'enthousiasme général. Durruti, Garcia Oliver et Ascaso sont les véritables artisans de cette journée, mais la caserne Atarazanas résiste encore dans la soiré
e.

http://www.ephemanar.net/

19 juillet 1936
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Nouvelles de Turquie

18 Juillet 2016 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #groupe Proudhon FA

Yannis d'Apatris copain crétois qui était venu à la librairie l’Autodidacte de Besançon s'est retrouvé à Istanbul la nuit de la tentative du coup d'état en Turquie.

Voici son témoignage:

"Rien ne présageait que l'arrivée à Istanbul serait suivie par une course pour pouvoir s'installer dans un lieu sûr alors que la société turque s'ébranlait par une tentative de coup d'état et que personne ne saurait ce qu'il allait advenir jusqu'au matin de samedi.

Après les formalités dans l'aéroport Atatürk où quelques jours auparavant il y avait eu un attentat à la bombe, nous nous sommes retrouvés chez une femme qui avait vécu les coups d'état des années '80, avait été torturée, avait fait de la prison, ayant vécu dans sa peau ce que c'est la junte militaire.

La discussion à table tournait au début autour de l'islamisation de la société turque soutenue par la ligne gouvernementale officielle et ordonnée directement par Erdogan. C'est chaque année de pire en pire avec l'application de mesures comme le financement avec des allocations aux familles dont les femmes portent le foulard ainsi que des aides en nature (nourriture, charbon, etc.) qui sont très importantes pour les couches pauvres.

Une des femmes a dit que la Turque se transformait petit à petit à une république islamique où la religion prend un rôle prépondérant mettant progressivement de côté l'état laïque, un des fondements de l'état turc depuis sa création. Ce conflit dans la société turque va en s'intensifiant malgré la déception du peuple qui a vécu la défaite aux manifestations pour le parc Gezi en 2013. Un mouvement qui contestait la pensée dominante et crachait sur l'autoritarisme de l'état turc.

La discussion a été interrompue quand quelqu'un a dit que la circulation était coupée par l'armée aux deux grands ponts qui relient le côté asiatique au côté européen d'Istanbul. La première information était qu'il y avait probablement une bombe et c'est pourquoi tout passage était interdit.

Soudain tous les visages sont devenus graves me disant que ce n'était pas normal. « Ce serait un coup d'état ? s'est demandé à haute voix quelqu'un et tout de suite les autres ont allumé la télévision et ont commencé à passer des coups de fils.

Après le dernier attentat à l'aéroport Atatürk, les mesures spéciales de la police ne semblaient pas bizarres à un étranger. Mais l'inquiétude était visible et une femme a insisté pour que je prenne le dernier ferry pour aller chez ceux qui allaient m'héberger sur le côté asiatique.

Elle m'a salué en me disant « Je ne veux pas revivre ça ».

Nous avons eu le ferry à la dernière minute alors qu'il était blindé, à cause de l'interruption de la circulation, c'était la dernière chance pour passer en face à Kadiköy.

Sur le bateau, après notre contradiction avec un kémaliste qui prétendait qu'il s'agissait des mesures pour éviter un attentat, nous observions les gens qui discutaient à voix basse sur les rumeurs et les plus jeunes s'informaient directement par les réseaux sociaux sur leur portable. En général l'inquiétude n'était pas très visible car les gens ne s'étaient pas rendus compte de ce qui était en train de se passer.

A notre arrivée à Üsküdar, il était évident que les gens étaient pressés de rentrer chez eux. En ce moment nous avons eu l'information que dans les grandes villes turques des avions militaires volaient à basse altitude.

On a eu la certitude que ces événements n'étaient pas une conjoncture mais au contraire quelque chose de très grave et très dangereux était en train de se préparer. En se dirigeant vers la maison nous apercevions déjà des files d'attente devant les distributeurs de billets. Un peu plus tard, les files d'attente devant les épiceries montraient que les gens se préparaient et achetaient des produits de première nécessité (eau, nourriture) avant de se dépêcher de rentrer chez eux. Nous avons été informés qu'un couvre-feu entrait en vigueur et que la loi martiale était déclarée.

Notre pérégrination a abouti chez des amis qui étaient devant la télévision. En ce moment on lisait le communiqué de l'armée et on parlait de bombardements à Ankara et d'échanges de tirs entre l'armée et la police à la place Taksim.

Ensuite il y a eu le communiqué d'Erdogan par Facetime qui appelait les gens à ne pas rester chez eux mais à défendre la démocratie et l'image des chars et des militaires qui se mettaient autour des points stratégiques qu'ils devaient contrôler. Après le communiqué d'Erdogan, le muezzin a commencé à appeler depuis les haut-parleurs de la mosquée voisine à casser le couvre-feu et à descendre dans les rues et les places. En même temps, depuis les premières heures du coup d'état et jusqu'au soir suivant les citoyens turcs recevaient des sms qui les invitaient, pareil, à manifester dans les rues.

Entre temps tout le monde était inquiet et essayait de communiquer avec la famille et les amis. Le téléphone et internet fonctionnaient normalement et, à part la chaîne TRT qui était occupée par l'armée, les autres chaînes émettaient normalement. Là il faut rappeler que le gouvernement turc bâillonne et réprime, quand il le juge utile pour lui, autant la presse que les moyens de communication (téléphone et surtout internet). Ce dernier concerne surtout les moments de tension et les luttes de revendication sociales.

La télévision montrait des bombardements des bâtiments de l’État et on ne savait pas qui sortirait vainqueur de cet affrontement. Nous entendions des sirènes des voitures de police qui traversaient le tissu urbain, des tirs et la situation chaotique était perceptible, plus le temps passait plus la réaction du gouvernement de l'AKP était perceptible. Après trois heures du matin la balance semblait tourner vers Erdogan. Il n'y avait plus de tirs mais les vols à basse altitude continuaient et des vitres se sont cassées, et une grande explosion a retenti au petit matin.

Il y avait des rumeurs qu'à la place Taksim les affrontements continuaient. Quand il a été confirmé que les gens qui ont répondu aux appels de l'état d'Erdogan et/ou voulaient réagir au fait que ses droits démocratiques seraient encore plus diminués, ont repris l'aéroport chassant l'armée et attendant l'arrivée de l'avion d'Erdogan, les mosquées ont recommencé les chants depuis les haut-parleurs vers quatre heures et demie du matin. Peu avant, l'armée avait occupé en direct la chaîne CNN Turk, ce qui n'a pas duré longtemps car une foule est entrée dans la chaîne et a désarmé les jeunes soldats du bâtiment qui se trouve près de la place Taksim.

Le coup d'état avait pratiquement déjà échoué et les chaînes d'info disaient que les responsables avaient été arrêtés. Les images d'Ankara du bombardement du Parlement et de la centrale du MIT montraient que les premiers objectifs des putschistes étaient les points qu'ils pensaient qu'ils paralyseraient la machine étatique, une machine qui est pourtant bien ancrée à tout aspect de l'« Etat ».

Vers cinq heures et demie du matin, c'était le silence dans la ville, ce qui signifiait que tout était joué et qu'Erdogan avait réussi.

Il s'est avéré que sang-froid d'Erdogan, son contrôle absolu sur la police et une grande partie de l'armée ainsi que son appel aux citoyens par les réseaux sociaux, d'occuper les espaces publics (des réseaux sociaux qui avaient joué un rôle important et qu'y étaient férocement réprimés pendant l'insurrection de Gezi en 2013 et à chaque soulèvement qui a suivi), a eu comme résultat la victoire d'Erdogan malgré les 250 morts jusqu'à samedi midi.

Aujourd'hui, samedi 16 juillet, les gens étaient enfermés chez eux mais les rues n'étaient pas vides. Les gens circulaient d'une manière hésitante, faisaient leurs courses ou buvaient le café en lisant les journaux. La présence policière visible était quasiment inexistante, ici au côté asiatique, mais la machine étatique était quand même en état d'alerte maximale.

Au final la machine de l’État avait passé au stade suivant avec les milliers d'arrestations de militaires mais aussi des persécutions de magistrats qui sont suspectés pour des liens avec les putschistes.

Comme a dit un homme âgé, il n'y a pas de dilemme entre un gouvernement élu et une dictature militaire. Ils haïssent le gouvernement Erdogan et sa politique, mais il reste un gouvernement élu contrairement à l'arbitraire total d'un régime militaire. Les citoyens turcs ont vécu ce que cela signifie avec des exécutions, des disparitions et des milliers des torturés par l'armée dans les années ´80.

Pour la première fois les putschistes se sont retrouvées confrontés à la police qui est restée fidèle au gouvernement élu mais aussi aux gens qui en brandissant des drapeaux turcs, certains scandant des slogans religieux ou pro-AKP et d'autres des chants des Loups Gris de l'extrême droite*, sont descendus massivement dans la rue pour s'opposer à l'éventuelle montée de l'armée au pouvoir.

Erdogan semble sortir tout puissant de cette aventure ouvrant la voie à l'imposition, avec une poigne de fer, de sa stratégie concernant les affaires internes autant qu'externes de l’État turc."

​* Les Loups gris, mouvement armé néo-fasciste, anti-communiste, anti-kurdes,

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Nice, de l'émotion à la récupération

17 Juillet 2016 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #groupe Proudhon FA

"Nice, de l'émotion à la récupération

Nous ne pouvons qu'être aux côtés de ceux qui souffrent aujourd'hui de l'acte immonde qui a eu lieu le 14 juillet au soir sur la promenade des anglais. Notre soutien va à ceux qui font aujourd'hui le deuil de proches mais aussi aux nombreux blessés.

Simplement nous ne pouvons-nous taire face à la déferlante de récupérations politiciennes de cet événement. D'une envie d'encore plus restreindre nos libertés, en passant l'envie de voir la guerre s'installer dans nos rues avec des lance-roquettes, de la haine des autres comme réponse facile, de la petitesse des calculs d'apothicaires pour démontrer que "l'on fait quelque chose", rien ne nous est épargné.

Que des haineux décident de faire le plus de victimes possibles dans des carnages pour leur idéologie, soit. Mais que des charognards se ruent sur les cadavres pour leur petites carrières personnelles, cela démontre une fois de plus le cynisme de ceux qui souhaitent nous gouverner.

Que meurent les états, les religions et tout ce qui asservit les humains.

Que chacun prenne son destin en main sans peur, sans dieu sur la tête et sans soif de pouvoir.

Et que vive l'anarchie"

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"Federica Montseny, l'indomptable"

16 Juillet 2016 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #notre histoire

Le documentaire "Federica Montseny, l'indomptable" sera diffusé sur FR3 le lundi 18 juillet à 23h10 et se terminera donc le ...19 juillet

(quel timing pour le 80è anniversaire de la révo espagnole !).

Si vous loupez cette projection, pas de panique, le groupe Salvador-Segui (Paris) en proposera une autre à la rentrée en présence du réalisateur, une autre à Besançon en octobre par le groupe Proudhon à la librairie l'Autodidacte ,et l'asso. "24 août 1944" en organisera encore une à ... l'Hôtel de Ville de Paris en Novembre.

On vous gâte pas là ?

Le 14 janvier 1994, mort de Federica MONTSENY, à Toulouse.
Une des grandes figures de l'anarchisme et de l'anarcho-syndicalisme espagnol, qui a été un temps ministre de la Santé pendant la guerre civile.
Elle est née le 12 février 1905 à Madrid. Fille des anarchistes Catalans Joan Montseny (Federico Urales) et Teresa Mañé (Soledad Gustavo), fondateurs de la "Revista Blanca" (en 1898), Federica milite très jeune à la C.N.T . Avec son père, elle fait reparaître à partir de 1923 "La Revista Blanca", puis une nouvelle publication qui deviendra mensuelle "La Novela Ideal" (Le roman idéal) : romans de propagande libertaire, parlant d'antimilitarisme, d'entraide, d'amour libre, etc.). En 1930, elle se lie au compagnon Germinal Esgleas.
En 1936, elle est au comité régional de la C.N.T., et au comité péninsulaire de la F.A.I. Elle participera au nouveau gouvernement républicain avec trois autres membres de la C.N.T (cette participation d'anarchistes au gouvernement sera largement controversée). En tant que Ministre de la santé, elle fera voter une loi légalisant l'avortement.
A la fin de la guerre, elle est contrainte à l'exil en France, et connaîtra les prisons françaises avec son compagnon Germinal. Une fois libérée, Federica reprendra son militantisme à la CNT (en exil), à Toulouse. Les activistes antifranquistes, partisans de la poursuite de la lutte armée contre Franco, lui reprocheront alors son immo
bilisme.

http://www.ephemanar.net/

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14 juillet

14 Juillet 2016 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #notre histoire

Le jour du 14 juillet
Je reste dans mon lit douillet
La musique qui marche au pas
Cela ne me regarde pas...

Georges Brassens La Mauvaise réputation

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