Salon du livre Palente
Salon du livre Palente 3-4 juin, école Jean Zay (Palente) :
– Inauguration, lundi 30 mai, à partir de 18h30
– Vendredi 3 juin : salon du livre de 16h à 20h, avec apéro littéraire et barbecue
14h30 : rencontre avec Pef
16h : théâtre
17h : table ronde avec Radio Campus
18h : table ronde des « professionnel.le.s »
– Samedi 4 juin : salon du livre de 9h à 16h
Nous avons invité Jean-Pierre Levaray qui sera présent du vendredi au dimanche. Il fera une présentation de son livre « Je vous écris de l'usine », samedi 4 juin, à la librairie L'Autodidacte.
Provocation
Ils nous ont pris LIP,
ils ne prendront pas le Code du Travail !
Visite de El Khomri
dans les anciens locaux de LIP.
le vendredi 27 mai de 18h à 20h
La Ministre « fossoyeur du Code du Travail » provoque la classe ouvrière!
Retrait du projet de loi Travail !
Ni amendable ! Ni négociable !
Rendez-vous à 17h
Parking Bowling Palente
loi travail vendredi 27 mai
Ils nous ont pris LIP,
ils ne prendront pas le Code du Travail !
Visite de El Khomri
dans les anciens locaux de LIP.
le vendredi 27 mai de 18h à 20h
La Ministre « fossoyeur du Code du Travail » provoque la classe ouvrière!
Retrait du projet de loi Travail !
Ni amendable ! Ni négociable !
Rendez-vous à 17h
Parking Bowling Palente
Manifestations jeudi 26 mai 2016
Manifestations jeudi 26 mai 2016
LIEUX ET HORAIRES
BESANCON : 11 h devant le siège du MEDEF rue Jouchoux
BELFORT : 10 h Maison du Peuple
DOLE : 10 h 30 Sous-Préfecture
LONS-LE-SAUNIER : 15 h place de la Liberté
VESOUL : Blocage entrée Peugeot
Motion d'actualité du 74e Congrès de la Fédération Anarchiste. ON BLOQUE TOUT !
Nous autres, jeunes, étudiant-e-s, salarié-e-s du privé et du public, précaires, intermittent-e-s, chômeurs, chômeuses, retraité-e-s, avec ou sans papier, de toute condition et sans condition de nationalité, tous et toutes exploité-e-s et opprimé-e-s, violemment atteints par les effets dévastateurs du système capitaliste, subissons une nouvelle attaque d’ampleur de la bourgeoisie et du capital.
Le gouvernement, sur l’injonction du patronat et dans la droite ligne de la construction européenne et des traités internationaux, détruit méthodiquement les acquis sociaux les uns après les autres. Dernier avatar de ces attaques, la loi travail, que les dirigeants tendent à imposer à toutes et tous, bafouant ainsi ses propres règles et s’appuyant sur ses complices habituels politiques et syndicaux.
De même, l’État sort tout son appareil répressif policier et militaire, blessant et mutilant avec des armes offensives, testées bien avant dans les quartiers populaires, laboratoires des nouvelles formes de répression policières et militaires. L’état d’urgence accroît ainsi les possibilités d’incarcération et les peines de prison, ferme et avec sursis, qui tombent massivement. Aussi, nous témoignons notre solidarité en acte envers toutes les victimes de la répression. De la même façon, le CPA (compte personnel d’activité) véritable version numérique du funeste « livret ouvrier» du XIXe siècle, construit sur la base de la personnalisation en opposition aux droits collectifs, présage la généralisation de l’inégalité des droits après celle des moyens.
Face à ces agressions, la résistance est nécessaire et légitime. Naissante, nous devons continuer à la construire et à la renforcer : de jour comme de nuit, debout, en grève générale, par l’action et l’affrontement direct contre l’État et le capital, par la solidarité de classe et la caisse de grève, par l’occupation des lieux de travail, par la réappropriation de l’espace public et le blocage des appareils de production, des flux de marchandises et de travailleurs.
À la veille de la possible généralisation de la grève dans plusieurs secteurs, notamment les transports et la chimie, nous réaffirmons notre pleine et totale solidarité, tant par notre participation à l’action qu’en développant la grève expropriatrice et gestionnaire à l’échelle de la société.
Notre lutte s’inscrit dans une résistance sociale au niveau européen et international face aux régressions que, partout, le capital impose. Notre unité libertaire d’aspiration vise, par la grève générale, à abolir le salariat, le patronat, l’État et ses frontières et nécessite une révolution sociale et libertaire.
Fédération anarchiste, 15 mai 2016
Nantes révoltée
D'après Nantes révoltée :
19 mai à Nantes : Il est interdit d'interdire !
Nantes tient tête au préfet
Le 19 mai, alors que le mouvement contre la loi travail et son monde reprend de l'ampleur, et que les blocages économiques se multiplient, Cazeneuve et Valls continuent d'écrire leur mauvais scénario. Après avoir distribué des interdictions de manifestation aussi grotesques qu'inapplicables, après avoir fait blesser des centaines de nantais-e-s par la police, le préfet de Nantes annonce à grand renforts de médias qu'il fera interdire la manifestation prévue l'après midi. Les socialistes n'ont-il pas encore compris que leurs répressions ne faisaient qu’accroître nos colères ?
Dès le matin, alors qu'un gros cortège syndical défile dans des rues désertes à Saint-Nazaire, des centaines de policiers assiègent l'hypercentre de Nantes. La place Bouffay, d'où partent depuis deux mois la plupart des manifestations, est bouclée par des dizaines de gendarmes et des militaires en mission vigipirate, fusils à la main. Le cours des 50 otages est barré par un cordon de CRS muni d'un canon à eau. La plupart des passants sont fouillés. Ville en état de siège.
À l'heure prévue pour le rassemblement, seul un attroupement de journalistes, casques en bandoulière, dénote avec la très forte présence policière. La stratégie du préfet semble avoir fonctionné : aucun manifestant à l'horizon. Mais peu après 15h, une clameur retentit. Un cortège syndical de quelques dizaines de militants Solidaires et CGT revient tout juste de la manifestation de Saint-Nazaire en chantant des slogans. Sans même marquer un arrêt, la manif se dirige vers le château. Immédiatement, des centaines de manifestants affluent des rues alentours et emboîtent le pas derrière la banderole syndicale. Le tout sous le tonnerre de l’hélicoptère. Incroyable. Aucune interdiction ne fera taire les nantais-e-s.
En bas du cours St Pierre, une rangée de casqués attend les manifestants de pied ferme. Le cortège, toujours emmené par des syndicalistes ne se dégonfle pas et avance avec détermination. « État d'urgence, État policier ! ». Les flics hésitent devant l'hétérogénéité de la foule qui leur fait face. Finalement l'ordre est donné : «Les cougars en batterie, envoyez la purée !» hurle un flic. Des dizaines de grenades lacrymogènes pleuvent sur la tête de cortège. La manifestation se recompose rapidement, et ce sont plusieurs milliers de manifestants qui repartent en direction du centre-ville. Une banderole contre les violences policières est déployée et prend la tête en direction de l'île Gloriette. Comme de coutume, un dispositif policier impressionnant barre l'accès aux rues commerçantes. La manifestation fait demi-tour pour ne pas être refoulée hors du centre-ville, et se heurte à une ligne de gendarmes qui avance derrière Feydeau. Immédiatement, un déluge de lacrymogènes particulièrement puissantes contraint les manifestants à reculer. Certains tentent de répliquer mais sont canardés par des balles en caoutchouc, tandis que des drapeaux CGT s'agitent en première ligne. Devant l'évidente asymétrie des forces, tout le monde finit par reculer.
Le dispositif policier avance au pas de course et sature l'air de gaz toxique. Guérilla chimique. Après avoir essuyé un échec cuisant - une manifestation défile malgré l'interdiction - le préfet a décidé de ne laisser qu'un minuscule couloir d'espace praticable par les manifestants, de Bouffay à Médiathèque. Des dizaines de grenades sont tirées en moins d'un quart d'heure. Le cortège est refoulé. Quelques manifestants s'engouffrent dans une ruelle pour y chercher de l'air frais. Contre toute attente, et alors qu'elle permet un accès aisé aux quartiers riches, celle-ci n'est pas protégée. Une grande partie de la foule emboîte le pas. Ce sont alors plusieurs milliers de personnes qui défilent dans des rues impraticables depuis deux mois un jour de manifestation interdite. Nouvel échec pour le préfet. Alors que les quartiers riches – autour de la Place Graslin – sont transformés en forteresse inaccessible depuis des semaines, les manifestants déjouent une présence policière sans précédent, et défilent dans des rues inatteignables.
Avec une vigueur renouvelée, les slogans fusent, les banques sont attaquées ainsi qu'une agence boursière. Un conducteur de jaguar met la pression pour passer à travers la foule, il est copieusement pris à partie.
Plus de banderoles, plus de mégaphones. Ne subsistent que quelques drapeaux syndicaux éparses. La BAC, manifestement dans son élément dans ces rues méconnues des cortèges nantais, harcèle la foule en lançant plusieurs charges très violentes accompagnées de grenades de désencerclement. À plusieurs reprises, la manifestation est éclatées en petits groupes qui finissent systématiquement par se retrouver pour repartir de plus belle. Intelligence collective. Alors que la foule tente de rejoindre le quai de la fosse, une rangée de casqués fait irruption et coupe définitivement le cortège à coup de grenades de désencerclement. Sur les quais, un groupe repart vers Chantiers Navals, tandis qu'une véritable traque débute dans les rues qui les surplombent. L'objectif est à présent clair : faire le maximum d'arrestations, pour se venger. Les petits groupes qui tentent de se disperser sont systématiquement interpellés, alors que plusieurs nasses sont mises en places. Rue Lamoricière, une vingtaine de manifestants sont arrêtés par la BAC et embarqués dans une fourgonette à l'effigie d'un artisan du bâtiment. Des dizaines de manifestants sont embarqués. Une véritable rafle. Le scénario se répète à plusieurs endroits. Des dizaines de jeunes sont arrêtés au hasard. Dans la soirée, le mot tourne : la police aurait effectué environ 80 arrestations. Rapidement, des gens affluent devant le commissariat Waldeck-Rousseau pour exiger la libération des manifestants interpellés. En solidarité, Nuit Debout délocalise son assemblée quotidienne devant le comico. Une centaine de personne est réunie dans une ambiance bon enfant. Quelques arrêtés sortent au compte-goutte sous les applaudissements. Face au rassemblement, des dizaines de gendarmes mobiles en tenue anti-émeute protègent l'entre du commissariat. Une compagnie de CRS au complet se tient aux abords de la préfecture, prête à intervenir.
Vers 22h, la foule est repoussée progressivement sur le pont de la Motte-Rouge. Les personnes solidaires, accompagnées des interpellés déjà sortis, font bloc et s'accrochent. Les CRS en faction rappliquent, il y a désormais bien plus de policiers que de manifestants. Une charge est lancée sur le pont – ce qui est interdit et extrêmement dangereux. Refoulés de l'autre côté de l'Erdre, les manifestants continuent à invectiver copieusement les dizaines de casqués qui leur font face. Les gendarmes en première ligne enfilent leur masque à gaz et tirent quelques grenades. Dans la foulée, ils lancent une charge et piétinent violemment un membre de la médic team. Les manifestants refluent lentement.
On apprend qu'une compagnie de CRS contourne par le quai Barbusse pour prendre position sur le pont de St Mihiel. Afin d'éviter l'encerclement, les quelques dizaines de personnes partent en cortège sauvage par une rue adjacente et finissent par se disperser place Bouffay, dans un centre-ville désormais libre de ses cohortes de policiers.
Bernard Cazeneuve et le préfet voulaient une ville morte le 19 mai. Morte parce que paralysée par les dizaines de camions policiers sur tous les axes du centre ville. Morte parce qu'aucune contestation ne devait se faire entendre.
Ce sont pourtant des milliers de personnes, syndicalistes, étudiants, lycéens, déter' qui ont réussi à prendre la rue, à défiler, à déjouer les pièges, et à lutter jusqu'à la nuit. L'ultime provocation de la journée reste la rafle massive exigée par le préfet. Plus de 80 arrestations, du jamais vu dans l'histoire des mouvements sociaux à Nantes. Le commissariat n'a même pas la place d'enfermer autant de monde. Le gouvernement veut faire de Nantes un exemple en terme de répression, soyons une capitale de la résistance. Blocages, manifestations, actions, occupations : tout commence !
https://www.facebook.com/Nantes.Revoltee/posts/1020675454635294
Stop répression !
Libérez Antoine, tout de suite
Face à un mouvement social qui se radicalise sans s’essouffler (la dernière journée de mobilisation, le 19 mai, a même vu les effectifs des manifestations grossir sensiblement), le gouvernement réprime tous azimuts, dans la violence et avec l’arbitraire le plus total. Antoine, militant de 28 ans de la CGT à Valenciennes, en a fait les frais le 17 mai, à Lille. Alors que le cortège battait le pavé des rues de la capitale des Flandres, trois flics en civil ont, sans raison aucune, foncé sur lui, pour le plaquer au sol, le menotter et le conduire au commissariat. D’abord placé en garde à vue, il a ensuite été présenté à un juge, mais il a refusé la comparution immédiate pour pouvoir préparer convenablement sa défense. Verdict de la justice ? Placement en détention provisoire, jusqu’à son procès, lequel se tiendra… le 9 juin. Que lui reproche-t-elle ? C’est là que la situation, si elle n’était pas dramatique pour notre camarade syndicaliste, serait hilarante tant elle est grossière : Antoine est accusé d’avoir porté un coup de poing à un des flics lors de son arrestation. Autrement dit, notre camarade est poursuivi pour un acte commis après son interpellation (laquelle n’a donc toujours aucune justification) !
Face à cette injustice de classe flagrante, le Groupe anarchiste Salvador-Seguí exprime toute sa solidarité à Antoine, à ses camarades et à son organisation, et exige des autorités sa libération immédiate, sans condition, et l’abandon des charges retenues contre lui. Il affirme, de façon plus générale, son soutien plein et entier à tous les militants et militantes du mouvement social arrêtés depuis le début de la contestation de la loi Travail, qu’ils soient ou non coupables de ce que cette justice bourgeoise, aux ordres d’un gouvernement en déroute, les accuse. La solidarité est notre arme. Nous rendrons coup pour coup.
Groupe anarchiste Salvador-Seguí Paris, le 20 mai 2016
Nuit #Debout Besançon
Besancon #Debout numéro 1, mai 2016
Le journal des Bisontin-es en lutte contre la L"oi Travail et son monde", à imprimer et faire tourner :
http://nuitdeboutbesac.fr/wp-content/uploads/2016/05/Besan%C3%A7on-Debout-Num%C3%A9ro-1-Mai-2016.pdf
Théâtre Documentaire
Samedi 21 mai, 20h place Marulaz (Besançon)
Théâtre-documentaire
« J'ai confiance dans la justice de ce pays » par la compagnie Les Alterneurs
« J'ai confiance dans la justice de ce pays » est une pièce de théâtre documentaire. Les faits sont réels. Et la réalité n'est pas comique.
Le vendredi 22 février 2002, Hector, un jeune homme d'origine congolaise travaille sur le chantier de la citadelle d'Amiens. D'un coup un pan de mur s'effondre et il meurt écrasé sous 600 kg de pierres. Que vient annoncer à la famille, le soir même du décès une médiatrice de la ville d'Amiens ? « Mieux vaudrait que vous ne portiez pas plainte. » L'omerta est en marche. La justice orga-nise alors l'injustice.
L'enquête menée par le journaliste François Ruffin dans son livre « Hector est mort » a servi de base à la construction de la pièce. Des articles de journaux, des rencontres avec les protagonistes, la présence à certaines audiences ont com-plété la documentation de base.