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Bref rapport sur la Rencontre internationale de Saint-Imier

30 Août 2012 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #compte-rendu

St imier 2012

Bref rapport sur la Rencontre internationale de Saint-Imier (8-12.08.2012)

Cette Rencontre en ce lieu a servi à commémorer la création de la première Internationale antiautoritaire et anarchiste il y a 140 ans. Une façon de démontrer au passage que les manipulations de Karl Marx et ses séides au Congrès de la Haye en 1872 ne furent pas efficaces et que l’hypocrisie du socialisme autoproclamé scientifique, puis réel, ne sont pas qu’une déviation imposée par Lénine. Une façon de pensée assez bien incarnée par Franz Mehring, voire plus tard, avec quelques difficultés par Rosa Luxembourg et Anton Pannekoek.

Comme l’envisageaient les organisateurs, la rencontre a réuni près de 5.000 anarchistes et sympathisants de Presque tous les pays de la planète.

L’infrastructure et son efficacité

Avant tout, il faut souligner (et c’est une constatation de plusieurs camarades) la bonne organisation globale. Elle a commencé en juillet 2011) et l’effort financier, humain et technique a reposé sur la Fédération anarchiste française (=FAF), la Coopérative Espace Noir (à Saint-Imier) et la Fédération Libertaire des Montagnes (en Suisse).

Quatre branches ont été approfondies : - les propositions d’exposés et d’animations ; - les traductions ; - la mise à disposition de matériel (cuisines collectives portables) ; - les compétences techniques pour l’organisation de l’hébergement.

Cette capacité organisationnelle préalable a certainement impressionné la municipalité de Saint-Imier qui a participé à sa manière en cédant une partie de ses salles et en réduisant fortement la présence des patrouilles policières. Et la presse locale et la municipalité se sont étonnées du bon déroulement de ces journées de la rencontre en constatant que la propreté était plus présente que pendant des fêtes de beuveries locales et que les habitants (4.500) ont fait bon ménage avec le look hors de l’ordinaire des 5.000 participants.

La participation de la FAF est important car il s’inscrit dans sa tendance s’inscrire dans ces mouvements [sociaux en France], d’y prendre notre place en tant qu’anarchistes et d’y tenir le rôle que nous pouvons y jouer en tant qu’aiguillon, sans tentative de récupération et en toute transparence [...à ] organiser une coordination interne des anarcho-syndicalistes et des anarchistes syndicalistes de la Fédération anarchiste [...] Ce débat nous a conduits à faire le constat que notre rôle, en tant qu’anarchistes, était essentiel pour susciter et déclencher des conflits d’affrontements directs, de veiller à ce que les luttes entreprises appartiennent et restent gérées directement par les salariés sans aucune récupération partidaire. [Soulignements de F. M. ; article « 70e congrès de la Fédération anarchiste », de Fifi, Secrétaire générale, Hugues Lenoir, ex-secrétaire général, Le Monde libertaire, n°1676 (7-13 juin 2012) [http://www.monde-libertaire.fr/actualites-anarchistes/15762-70e-congres-de-la-federation-anarchiste].

La suite sur :

 http://www.fondation-besnard.org/article.php3?id_article=1641

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Afrique du Sud

29 Août 2012 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Info (s)

 

 Afrique du Sud : « Marikana montre que nous vivons dans une prison démocratique »

lundi 27 août 2012, par Bandile Mdlalose

Le bilan officiel du massacre de la mine de Marikana, le 16 août 2012 et les jours précédents, s’établit actuellement à quarante-quatre morts, trente-quatre lors de l’assaut policier et dix autres (dont deux policiers) au cours des attaques précédentes menées soit par la police, soit par des gardes de sécurité, soit par des nervis du syndicat des mineurs (NUM), le 10 août, qui voulaient empêcher par la force le déclenchement de la grève, déclarée « illégale » par le gouvernement car échappant au syndicat officiel des mineurs.

Le texte suivant est écrit par la secrétaire générale du mouvement Abahlali baseMjondolo [1], Bandile Mdlalose.

L’Afrique du Sud a la plus belle Constitution de tous les pays. Sa beauté est parfaitement attestée et respectée. Mais nous vivons dans une prison démocratique.

Nous devons saluer le combat du docteur Nelson Mandela, de Steve Biko et les luttes de la communauté des années 1980, de la jeunesse de 1976 [Soweto] et des ouvriers de 1973 [vague de grèves dans la région de Durban]. Les luttes du passé ont vaincu les Boers blancs et nous ont apporté la démocratie avec tous ces beaux droits sur le papier. Nous avons tant de droits attestés, comme le droit au logement et à la protestation. Mais chaque jour, nos droits sont violés par les Boers noirs. Ils ont fait le serment de protéger nos droits, mais le serment était un faux serment.

Au lieu de soutenir les luttes du peuple afin que nous puissions faire une véritable démocratie et faire de nos droits une réalité, ils envoient leurs forces de sécurité et de police pour expulser les pauvres, pour nous enfermer en dehors des villes et écraser nos luttes. Au lieu de travailler avec le peuple pour transformer la société, ils répriment le peuple pour protéger la société inégalitaire qu’ils ont prise en charge en 1994.

Les politiciens ne se sont pas unis avec le peuple. Ils se sont unis avec les capitalistes. Le résultat de cette nouvelle alliance entre les politiciens et les capitalistes, c’est que le 1 % de l’élite prend pour elle-même la plupart des fruits de cette démocratie. Les classes moyennes ont toujours leurs belles vies, mais pour les pauvres, avec ou sans emploi, les choses ont empiré et elles continuent d’empirer.

Les arrestations, les passages à tabac, la torture, la destruction des maisons des gens et les tueries ont continué après l’apartheid. Maintenant, nous avons aussi le massacre.

Chaque année, les Boers noirs nous disent de nous souvenir de 1976, mais ils ne disent rien à propos de la répression de nos luttes après l’apartheid. Ils ne disent rien à propos de Thembinkosi Mpanza et de Vukani Shange, abattus par la Farm Watch [gardes armés, association des fermiers dédiée à la surveillance des fermes] à eMasangweni en 2006. Ils ne disent rien au sujet des attaques de la police contre Abahlali baseMjondolo en 2008, les attaques armées contre notre mouvement à Kennedy Road [Durban] en 2009 et la répression de la Campagne antiexpulsion [Anti-Eviction Campaign], le Mouvement des sans-terre [Landless People’s Movement], le Mouvement des chômeurs [Unemployed People’s Movement]. Ils ne disent rien à propos de l’assassinat par la police d’Andries Tatane l’année dernière ni de la longue liste des personnes qui ont été tuées par la police alors qu’ils protestaient.

Maintenant que les grévistes de Marikana ont été tués, ils en parlent comme s’il s’agissait d’une catastrophe naturelle, alors qu’en fait c’est une catastrophe politique perpétrée par les capitalistes et les politiciens.

Allons-nous rester les bras croisés et regarder chacun de nos mouvements se faire écraser un par un ? Combien d’entre nous doivent mourir avant que nous soyons reconnus et inclus dans la société ? Combien d’entre nous doivent mourir avant que la terre et la richesse soit équitablement partagées et que chacun ait son mot à dire dans toutes les décisions qui le concernent ? Quand les opprimés se lèveront-ils et parleront-ils d’une seule voix ?

Nous sommes traités comme cela parce que nous sommes pauvres. Nous ne sommes pas autorisés à exercer nos droits face au gouvernement. Sur le papier, les droits sont pour tout le monde. En réalité, ils ne sont là que pour les riches. Nos droits sont bien connus car ils sont écrits, mais ils ne sont pas mis en application. L’alliance entre les politiciens et les capitalistes a créé une prison démocratique. Nous pouvons voter, mais seulement pour notre propre oppression. Nous pouvons voter, mais l’État continue d’ignorer la loi quand il s’agit de pauvres. Il est normal pour nous d’être expulsés et réprimés, même si ces choses sont illégales. C’est pourquoi les gens commencent à appeler les politiciens des Black Boers [des Boers noirs]. Oui, ils gouvernent le pays, mais ils ne le gouvernent pas pour nous ou avec nous.

Pendant des années, les luttes de la communauté ont été attaquées. Qui aurait imaginé que les luttes actuelles des travailleurs seraient également attaquées par la police ? La lutte se propage à partir des cabanes vers les mines et des mines elle revient aux cabanes. En regardant le silence de la Cosatu [confédération des syndicats] et l’ensemble des associés des Boers noirs, je ne peux pas m’empêcher de me demander ce qu’il va se passer à partir de maintenant. Il semble que les pauvres sont de notre côté. Il semble que beaucoup d’entre nous devront être emprisonnés, battus et tués avant que nous comptions dans cette société.

Je souhaite que chaque personne regarde soigneusement cette soi-disant démocratie. Je souhaite à chacun et chacune de se demander si nous sommes réalistes quand nous disons que nous sommes dans une démocratie ou si nous vivons vraiment dans une prison démocratique. Il est clair que nous n’avons pas réellement les droits et libertés qui sont écrits dans la Constitution. Il est clair que nos gouvernants utilisent la force armée pour nous exclure de la société et pour nous réprimer quand nous résistons. Regardez ce qui est arrivé à Abahlali baseMjondolo en 2009 [2]. Regardez ce qui est arrivé au Mouvement des sans-terre en 2010. Regardez ce qui est arrivé à Andries Tatane l’année dernière [un manifestant abattu en pleine rue par la police en avril 2011]. Regardez ce qui est arrivé au Mouvement des chômeurs récemment. Regardez ce qui est arrivé aux grévistes de Marikana.

Ne nous leurrons pas en disant que nous sommes dans un pays démocratique alors que nous sommes dans une prison démocratique.

Les Boers noirs pensent que nous, les pauvres, nous sommes « dom ». Ils pensent qu’en nous faisant voter pour eux et qu’en nous souvenant de la lutte contre les Boers blancs, nous penserons que nous sommes « free » [3]. Nous avons seulement été libérés du régime de l’apartheid et de la domination des Boers blancs, mais le même système qui rend certaines personnes riches et d’autres pauvres existe toujours. Le même système qui maintient solidement les pauvres à l’écart et réprime nos luttes existe toujours.

Il est clair que ce pays est dirigé par la main sanglante et que, tant qu’il est pris par la même main sanglante, nous continuerons à verser notre sang. Mais, nous les pauvres, nous devons mettre un terme à cela et nous libérer de telle sorte que nos enfants soient heureux de vivre dans notre pays. Nous devons façonner notre propre avenir, car de la façon dont nous vivons, nous ne faisons que garantir l’avenir des Boers noirs. Nous avons besoin d’un pays dans lequel il n’y a plus de Boers, de quelque couleur qu’ils soient. Nous avons besoin d’un pays où nous sommes tous, juste des gens, des gens qui comptent tous autant et ont les mêmes droits.

Personne ne nous fournira la liberté. Nous devons nous battre pour prendre notre propre liberté dans nos propres mains. Mais la politique de la main sanglante est la politique des Boers, noirs et blancs. Notre politique doit être différente et meilleure. Notre politique doit être la politique d’un peuple organisé, uni et déterminé.

Bandile Mdlalose

[1] Le mouvement des shack dwellers (littéralement « habitants des cabanes ») s’est donné le nom d’Abahlali baseMjondolo (en zulu, « mouvement des habitants des cabanes de bidonvilles »). C’est à la fois un mouvement de défense des habitants des cabanes, des squatters, pour une vie digne, le « droit à la ville », mais aussi un mouvement de base qui cherche à construire une « politique de l’opprimé », dans une démarche autonome, « par et pour les pauvres ». Abahlali refuse les partis politiques, boycotte les élections (« No land, no house, no vote ! »), se réfère à l’autonomie, pratique l’action directe et la désobéissance, insiste sur les processus délibératifs et démocratiques, regroupe les habitants sans tenir compte de l’ethnie ou de la nationalité, évoque parfois la perspective d’un « communisme vivant ». Le mouvement est né en 2005 dans le bidonville de Kennedy Road (banlieue de Durban). Il existe maintenant dans les villes de Pietermaritzburg et dans la zone ouest du Cap.
Sur ces luttes urbaines postapartheid, voir :
Afrique du Sud : l’ANC attaque les mouvements de squatters, article paru dans Échanges n° 131 (hiver 2009-2010).
Abahlali baseMjondolo sur « la voie du jaguar » :
La lutte populaire pour le droit à la ville à Durban, Afrique du Sud
Les habitants des bidonvilles s’essaient à l’autogestion

[2] En septembre 2009, un rassemblement contre les conditions de vie, organisé par le mouvement Abahlali baseMjondolo dans le bidonville de Kennedy Road (Durban, province du KwaZulu-Natal) a été attaqué par une bande d’une quarantaine de nervis et de militants locaux de l’ANC équipés d’armes à feu, de bâtons et de couteaux.
Cette descente, qui s’est faite en plusieurs fois, procédait à la fois du nettoyage ethnique (nationalisme zulu) et de la liquidation politique (écraser un mouvement social dissident en pleine expansion). La police, présente sur place, n’est pas intervenue. Il y a eu plusieurs morts, les cabanes des membres d’Abahlali détruites, ces militants ont été arrêtés ou contraints à la clandestinité et un millier de sans-abri non zulus (sur sept mille habitants du bidonville) contraints de quitter les lieux. Des cadres de l’ANC sont ensuite venus prendre le contrôle politique du bidonville.

[3] Jeu de mots à partir de freedom : free, libre, et dom, qui vient de l’anglais et du hollandais anciens, voulant dire « appartenant à un domaine, à un territoire, à une juridiction ». Ainsi, on est free ou dom ; c’est pas la même chose…

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La tête de mort

28 Août 2012 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #notre histoire

tete_de_mort.jpg                   En-tête de ce journal (doc. copie, Cira de Lausanne)

En août 1885, sortie à Saint-Imier (Suisse) du premier numéro de "La Tête de Mort" Journal communiste, anarchiste et révolutionnaire. Un seul numéro connu de cette violente publication qui prône la lutte armée.
Après avoir pensé que cette publication pouvait être l'oeuvre de la police où de provocateurs, il est apparu que c'était en fait un canular, un numéro déguisé du "Cancan jurassien" pour lequel le rédacteur, l'imprimeur et le dépositaire seront condamnés à 5 francs d'amende pour avoir publié le journal anonymement.
Ce n'est donc pas un journal anarchiste, mais cette histoire est révélatrice de la peur que pouvait inspirer l'anarchisme à la bourgeoisie dans ce lieu aussi symbolique que St-Imier.

Source : L’éphéméride anarchiste

Ces éphémérides sont nées de notre volonté de faire découvrir le mouvement anarchiste dans toute sa diversité de pensée et d’action ; de montrer l’importance de son rayonnement, aussi bien philosophique, géographique ou historique, et cela par le biais des individus qui ont fait ou font toujours vivre ce mouvement, qu’ils ou elles soient penseurs, militants, ou simples personnes oeuvrant par leurs écrits, leurs paroles, leur art, leurs actions, à l’émancipation et à l’affranchissement de la tutelle d’un Etat, d’une religion, d’un patron ou d’un maître.

http://www.ephemanar.net/

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Communiqué de Workers Solidarity Alliance (WSA)

27 Août 2012 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #luttes sociales

Communiqué de Workers Solidarity Alliance (WSA)

Transmis par la Fédération anarchiste (22-08-2012)

 

La Workers Solidarity Alliance (WSA), en solidarité avec l'Association générale des travailleurs australiens du transport (Australian General Workers Association) et avec la Fédération anarcho-syndicaliste-IWA, fait appel à vous et à vos membres pour appuyer les chauffeurs-livreurs employés par les entreprises de Domino Pizza en Australie.

Les chauffeurs-livreurs de Domino sont engagés dans un conflit avec la direction depuis le 9 Avril. La question clé dans cette lutte a été une réduction de salaire de 19% du jour au lendemain. Pendant ce temps, les chauffeurs-livreurs ont été trahis par leur syndicat actuell, le SDA, qui n'a rien fait pour lutter contre les réductions de salaires.

Le GTWA et l'ASF-IWA appellent à une Journée Internationale de solidarité avec les chauffeurs-livreurs de Domino, le samedi, 15 Septembre 2012.

Le but de cette journée de solidarité est d'alerter la direction de Domino que les travailleurs et les membres de la communauté en Amérique du Nord et ailleurs se solidarisent avec les chauffeurs-livreurs australiens dans leur lutte contre la baisse des salaires et soutiennent leur droit de s'organiser sous la bannière de la General Workers Association du transport (GTWA). La page Facebook de GWTA peut être consultée ici:

 

http://www.facebook.com/GeneralTransportWorkersAssociation

Les amis australiens demandent que les gens organisent des piquets d'information, des distributions de tracts d'information et autres activités pacifiques visant à informer la direction locale et les travailleurs sur le conflit en Australie. Il est à espérer que les magasins locaux feront un rapport au siège de l'entreprise sur les activités d'information et ce serait mettre la pression sur l'entreprise.

L'objectif de la journée de solidarité a pour principal objectif de contraindre Domino à annuler la réduction de salaire de 19% et de reconnaître le GWTA comme syndicat des chauffeurs.

Contacter-nous si vous êtes intéressés à participer avec nous à un effort coordonné pour soutenir les chauffeurs de Brisbane et Adelaide.

Vous pouvez nous joindre au:

 

dominosworkersolidarity@gmail.com

 

Nous nous réjouissons de votre réponse positive et de votre coopération dans un travail commun pour faire de ce jour de solidarité avec les conducteurs de Domino un succès ici en Amérique du Nord.

 

En toute solidarité,

Workers Solidarity Alliance

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Arrestation d’anarchistes

26 Août 2012 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Répression

Commémoration de la libération de Paris :

Arrestation d’anarchistes

 

Le 24 août 1944 Paris était libéré. Les premiers à entrer dans Paris sont des Espagnols. Ils étaient dans la 9e compagnie, la Nueve, du 3e bataillon, commandée par le capitaine Raymond Dronne et appartenant à la deuxième division blindée (2e DB) du général Leclerc. Parmi eux, de nombreux anarchistes.

Au sein de la Nueve, ces hommes avaient combattu en Afrique du nord, en France, en Normandie. Après avoir participé à la libération de Paris, ils avaient poursuivi la lutte en Alsace. Puis, ils avaient livré bataille en Allemagne, jusqu’à l’armistice. Ainsi, après avoir combattu en Espagne contre le franquisme, ils continuaient leur lutte contre le totalitarisme.

C'est pour commémorer cette réalité, peu connue, que nous voulions participer à la cérémonie prévue samedi 25 août à l'Hôtel de Ville de Paris, arborant des drapeaux rouges-noirs et noirs, couleurs des anarchistes de la Nueve. Alors même que, François Hollande déposait une plaque en l’honneur même de la Nueve.

Mais c'était sans compter sur le président qui nous envoya la police pour nous repousser et nous arrêter. Quinze militants de la Fédération Anarchiste ainsi qu'un militant d'Alternative Libertaire et deux passantes sont restés quatre heures aux commissariats du huitième et du neuvième arrondissement pour avoir voulu honorer la mémoire des valeureux combattants de la Nueve. Heureusement que nous vivons une présidence de gauche !

Le refus de la présence des couleurs des anarchistes, lors de cette cérémonie, témoigne d’une occultation d’une réalité historique, voire d’une falsification. Il est grand temps de reconnaître que, nombre d’anarchistes, ont joué un rôle dans la lutte contre le nazisme et ont contribué à la libération de notre pays.

 

Secrétariat aux relations extérieures de la Fédération anarchiste. 

 

 

http://blogs.mediapart.fr/blog/leon-et-paulette/260812/commemoration-de-la-liberation-de-paris-arrestation-d-anarchistes

 

http://www.citizenside.com/fr/photos/politique/2012-08-25/66300/liberation-de-paris-des-militants-libertaires-et-anarchistes-interpelles-par-la-police.html#f=0/542999

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Suite du 1er mai à Istanbul

26 Août 2012 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Répression

Les 15 prisonniers arrêtés suite aux manifestations du 1er mai à Istanbul et détenus depuis le 14 mai à la prison de Metris ont été remis en liberté le 17 août. Le procès de 9 d'entre eux aura lieu le 25 janvier 2013. La qualification de terrorisme est tombée, il sont poursuivis pour dégradations de bien publics. C'est une bonne nouvelle.

 

Cependant, il reste encore plus de 2824 étudiant-e-s (chiffre au 31 janvier 2012) emprisonnés dans les prisons turque, dont 787 accusé-e-s d'être membre d'une organisation terroriste. Par ailleurs, Sevil Sevimli a aussu été libérée elle est cependant interdite de quitter le territoire et encourt 32 ans de prison. http://www.susam-sokak.fr/article-32-ans-requis-pour-sevil-sevimli-108999560.html

 

De plus, dans le cadre des arrestations visant le KCK (Kurdistan Communities Union - accusée d’être la branche urbaine du PKK  )  déclenchées par les autorités turques en avril 2009, suite au succès du parti BDP (Peace and Democracy Party) aux élections municipales ce dernier est la cible d’attaques continuelles visant ses cadres, mais également ses sympathisants ainsi que les étudiants. Près de 8000 membres actifs du BDP se trouvent actuellement derrière les barreaux, parmi lesquels plusieurs députés kurdes ainsi que de nombreux maires. De plus, une quarantaine d’avocats, autant de syndicalistes, plus de 90 journalistes, des milliers d’étudiant-e-s, des centaines d’enfants sont actuellement détenu-es dans les prisons en Turquie..

 

https://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/090712/turquie-tolerance-zero-la-tolerance

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Citations

26 Août 2012 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Education

Jean-Luc Delarue est mort:

 

"Une société ne fournira que la culture qui la sécurise, celle qui a le moins

de chance de la remettre en cause.

Elle cherchera toujours, par la culture qu'elle choisit, à diffuser le moyen de créer

chez l'individu la structure mentale favorable à sa survie."

 

Henri Laborit

 

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Adhésion à l’IFA*

25 Août 2012 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #groupe Proudhon - FA

FAO.jpgAdhésion à l’IFA* de la Fédération des anarchistes organisés slovènes(FAO)

 

 

 

La Fédération des Anarchistes Organisés est une organisation anarchiste qui connecte des groupes locaux et des individus sur les principes d’autonomie et de fédéralisme.

La FAO est composée de nombreux groupes actifs et d’individus de plusieurs villes et régions de Slovénie.

La FAO est adhérente à l’Internationale des Fédérations anarchiste depuis 2012.

Vous pouvez nous contacter à l’adresse : inter[at]a-federacija.org et visiter notre site web : http://www.a-federacija.org/

 

 

*L’IFA est une organisation internationale de fédérations anarchistes qui se rattache, par son pacte associatif et son action, aux principes de la Première Internationale anarchiste qui s’est constituée à Saint-Imier en 1872.

Vous pouvez visiter le site web de l’IFA à l’adresse suivante :

http://i-f-a.org/

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Des anarchistes étaient là pour libérer Paris

25 Août 2012 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #notre histoire

nueve.jpgDes anarchistes étaient là pour libérer Paris,

Mobilisons-nous pour le rappeler ! "

http://www.demosphere.eu/node/31369

Douze plaques retracent à Paris le parcours fait, le 24 août 1944, par les combattants de "la Nueve" (en majorité anarchistes), depuis la Porte d'Italie jusqu'à la place de l'Hôtel-de-Ville.
Depuis 2004, ces plaques installées par la mairie leur rendent hommage comme premiers libérateurs de la capitale. Mais il n'y a jamais eu de reconnaissance officielle du gouvernement français.
Cette année, François Hollande assistera, le 25 août, aux actes officiels de la Libération de Paris organisés par la mairie. Une concentration de drapeaux républicains espagnols est prévue à 15 h 30, en face de l'entrée principale de l'hôtel de ville, de l'autre côté de la place, où est installée la dernière plaque.
Des drapeaux noirs et noirs et rouges seraient les bienvenus, avec chansons, fleurs et messages. Question d'affirmer tranquillement et sereinement la présence de ces libertaires dans la libération de Paris.

Groupe FA montreuil

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Resto Trottoir

23 Août 2012 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Info (s)

resto-trotoir.jpgLa reprise du boulot pour certains, la rentrée universitaire pour
d'autres, ou encore la fin d'une semaine bien chargée bref plein de bonne
raison de venir prolonger la détente et la convivialité, ou tout
simplement faire une pause au Resto Trottoir. Ce dimanche 26 août sera
l'occasion de nous retrouver autour d'un bon repas, d'un peu de
convivialité et de beaucoup de bonne humeur à partir de 12h30 place
Marulaz. Venez nombreux!
       Pour nous écrire :
mail : resto-trottoir@herbesfolles.org
        Pour voir ce qu'on fait et pourquoi :
blog : http://restotrottoir.blogspot.fr
        Le mouvement Food Not Bombs international (issu des Diggers et autres) :
en anglais : www.foodnotbombs.net
en français : www.foodnotbombs.net/fr-index.htm
 
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