le 31 mai
Communard et auteur de la célèbre chanson "Le Temps des Cerises".
Avant 1870, il est plusieurs fois condamné à la prison pour ses écrits et pamphlets "Les Carmagnoles", "89", etc. Il siège ensuite à la Commune de Paris. Le 28 mai, il est avec Varlin et Ferré, sur la dernière des barricades. Il se cache un temps, avant de pouvoir trouver refuge en Angleterre, via la Belgique. Condamné à mort par contumace en 1874, il ne rentre en France qu'après l'amnistie de 1879. Il devient socialiste, et s'engage dans le syndicalisme, particulièrement dans les Ardennes, où il donne de nombreuses conférences, organise des syndicats, etc.
Le "Temps des Cerises" fut écrit en 1866. Mais c'est en 1885 qu'il dédiera cette chanson à Louise, ambulancière sur la dernière barricade du 28 mai. Cette chanson deviendra le symbole de la Commune de Paris.
Colloque Proudhon, 29 mai 2009
Aujourd’hui, il serait peut-être temps de reconsidérer avec sérieux les propositions de Proudhon, ouvrier typographe autodidacte et fondateur de l’économie politique révolutionnaire, dont le fameux « qu’est-ce que la propriété ? C’est le vol ! » fut, en 1840, le premier pavé lancé dans la mare des théories économiques bien-pensantes. Ses découvertes et ses propositions alternatives sont suffisamment radicales et construites pour élairer d’un jour nouveau cette crise majeure du capitalisme contemporain. Le temps de la revanche est venu pour Proudhon. Tenons-nous prêts, donc, à prendre dans la pratique la relève d’un système désormais sous perfusion. Car à cette crise inédite, Proudhon avait déjà répondu par avance. (Michael Paraire)
intervenants :
Michaël PARAIRE
Proudhon, un philosophe anti-dogmatique
René BERTHIER
Économie politique : Proudhon versus Marx
Daniel COLSON
Actualité de Proudhon
Edward CASTELTON
De San Francisco à Besançon pour Proudhon
Archibald ZURVAN
Proudhon, père de l’anarchisme
suite de l'interpellation de deux enfants
Libé, Bordeaux, 26 mai 2009
Manifestation et réaction de la Mairie de Floirac après l'interpellation de deux enfants
DENONCIATION -Une cinquantaine de personnes aparticipéce matin à une manifestation devant le commissariat de Cenon pour dénoncer linterpellation de deux jeunes enfants mardi dernier,
devant lécole Louis Aragon de
Floirac. Ce rassemblement silencieux organisé par le SNUipp regroupait des enseignants, des parents délèves mais aussi de simples citoyens indignés par cette affaire. Hicham, 10 ans, et son petit cousin de 6
ans, soupçonnés davoir volé un
vélo, avaient été emmenés au commissariat de Cenon par six policiers alors quils sortaient de lécole. Hier soir, le Conseil municipal de Floirac dirigé par la députée-maire socialiste Conchita Lacuey a
adopté une motion pour marquer «lindignation des élus vis-à-vis des conditions dans lesquelles sest déroulée lopération de police, eu égard à lâge des enfants concernés et au lieu de
linterpellation». Le texte
condamne «les excès dune politique
sécuritaire basée essentiellement sur les statistiques et demande solennellement à Madame la ministre de lIntérieur de condamner les conditions de cette interpellation et de faire part au Conseil municipal des
conclusions de lenquête
administrative.» La motion a été adoptée à la majorité des voix. Seuls les quatre élus de lUMP se sont abstenus.
S.L.
A Floirac, parents et enseignants veulent "tourner la page" des enfants interpellés
LE MONDE | 26.05.09 | 16h53 Mis à jour le 26.05.09 | 17h01
Bordeaux, correspondante
un grand soulagement de la direction, la rentrée à l'école élémentaire Louis-Aragon de Floirac s'est faite en toute tranquillité, lundi 25 mai. Sans grincement de dents ni battage médiatique.
Seules les discussions des parents sous un ciel gris et la présence inhabituelle d'élus de la mairie à la grille d'entrée de l'école rappelaient l'affaire peu commune de la semaine écoulée,
révélée en "une" de Sud-Ouest.
Deux cousins, Hamid, 6 ans, en CP, et Hicham, 10 ans, en CM1, soupçonnés de vols de vélo, avaient été emmenés, mardi 19 mai à la sortie des classes, sans leurs parents, au commissariat de
police de Cenon, une commune mitoyenne. La mère d'une petite fille avait porté plainte dans la matinée, pour le vol de la bicyclette de sa fille deux jours plus tôt près de chez elle. Avant de
contacter la police, cette maman avait demandé au directeur de régler le litige : "Je n'avais pas à intervenir, car cela concernait une affaire extérieure à l'enceinte scolaire", explique
Olivier Billand, directeur de Louis-Aragon depuis cinq ans, après 20 ans d'expérience en zone d'éducation prioritaire (ZEP). Il lui avait alors conseillé de se rapprocher des parents ou de
porter plainte. Les deux enfants n'avaient jamais fait parler d'eux jusque-là. "Ils sont chouettes et on n'a jamais eu d'embrouilles ni avec eux ni avec leurs aînés", confie le
directeur au Monde, encore ahuri de ce qui s'est passé devant son établissement scolaire. Cette même matinée du 19 mai, il affirme avoir communiqué par téléphone à un policier qui "connaissait
l'identité des enfants" les coordonnées des parents du plus jeune.
Au final, mardi après-midi, six agents en tenue et deux véhicules de police avaient fait le déplacement, postés dans la rue de l'école. Ils sont intervenus avec "beaucoup de discernement et
d'intelligence", a défendu Albert Doutre, directeur départemental de la sécurité publique. Il dit assumer "de A jusqu'à Z" cette affaire, un "non-événement" à ses yeux : "A partir du moment où
nous sommes sur la voie publique, il n'est pas possible de monter d'autres dispositifs de procédure", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse.
Ce jour-là, le directeur de l'école et le personnel enseignant n'ont rien vu à cause de la configuration de la rue, de la discrétion policière et de bâtiments préfabriqués à l'entrée de
l'école. Après l'audition de deux heures en présence des parents, prévenus après l'arrivée au poste des enfants, le plus jeune a reconnu les faits. La mère d'Hicham, elle, furieuse et
bouleversée de ne pas avoir été contactée plus tôt, conteste toujours les faits, attestation sur l'honneur à l'appui : un militaire d'une base aérienne girondine lui aurait donné le vélo.
L'enquête judiciaire devra le confirmer.
Elle doit aussi répondre à la question que beaucoup se posent : pourquoi une interpellation devant un établissement scolaire alors que, selon le directeur de l'école, les policiers
connaissaient l'identité et avaient le téléphone du principal mis en cause ? Michèle Alliot-Marie, a annoncé, vendredi 22 mai, une enquête administrative.
"Peu importe le fond, il y avait d'autres méthodes que l'interpellation", souffle, devant l'école, Hervé Droillard, le président FCPE des parents d'élèves de l'école. Ce lundi matin, dans ce
quartier résidentiel, sur les hauteurs de la ville, d'autres parents s'interrogent aussi, même si tout le monde veut "tourner la page" : "Sans juger le fond, je trouve inquiétant qu'à la
moindre plainte n'importe quel policier puisse intervenir et emmener des enfants au poste sans vérifier ni prévenir en amont les parents", s'inquiète Corinne Sales, ses deux enfants à côté
d'elle, le troisième encore dans la poussette, tous les quatre, témoins de la scène policière. "Des choses bien plus graves passent souvent inaperçues."
Si l'école fait partie d'un collectif de parents et d'enseignants opposés aux réformes gouvernementales du primaire, elle n'a pas de mauvaise réputation, les élèves encore moins. A l'appel du
Syndicat national des instituteurs (SNUipp), un rassemblement était prévu, mardi 26 mai devant le commissariat de Cenon.
Claudia Courtois
Article paru dans l'édition du 27.05.09
Dans l'article, on note "L'enquête judiciaire devra le confirmer"...
Comité de soutien aux inculpés de Chambéry
Nous, comité de soutien aux inculpés de Chambéry, tenons à vous informer d'événements récents ayant entraîné deux détentions provisoires dont nous voulons clarifier les circonstances, vu les nombreuses rumeurs et approximations qui circulent déjà sur cette affaire.
Suite à l'explosion survenue à Cognin (proche de Chambéry, en Savoie), dans la nuit du 30 avril au 1er mai, ayant coûté la vie à Zoé et grièvement blessé Michael, une enquête a été ouverte et confiée à la S.D.A.T. (sous direction anti-terroriste) du Parquet de Paris. Dans le cadre de celle-ci, une perquisition spectaculaire a eu lieu le lundi 4 mai dans un squat du centre-ville de Chambéry "Les Pilos", dans lequel aucun élément suspect n'a été trouvé. Les 11 personnes présentes sur les lieux ont été emmenées au commissariat pour être interrogées ; toutes ont été relâchées à l'exception de Raphaël, qui a été placé en garde à vue. Celle-ci a duré plus de 80h et il n'a pus voir son Avocat qu'au terme de la 72ème heure, pour une durée de 30 minutes. Le lendemain, une autre perquisition s'est déroulée au squat dit "château Chamouth" dans lequel habitait Raphaël. Il a ensuite été transféré aux locaux de la SDAT à Paris dans la nuit du 6 mai puis a été placé en détention provisoire le 8 mai à la prison de la Santé. Son alibi, pourtant clairement établi, n'a été vérifié que quinze jours après son arrestation.
Lucas*, lui aussi habitant de château Chamouth, s'est présenté de lui-même aux locaux de la SDAT le mardi 12 mai au matin afin de témoigner. Il a aussi été placé en garde en vue. Au terme de 72h, il a été mis en détention provisoire à la prison de Fresnes le 15 mai au soir.
Pourtant, rien ne permet d'établir pour ces deux jeunes gens qu'ils aient pris part, directement ou indirectement, à l'événement du 30 avril. Nous ne comprenons pas ces décisions de justice, car :
Premièrement, ils ont tous deux un alibi les disculpant de leur présence sur les lieux ;
Deuxièmement, Michael a maintenant pu être entendu par les trois juges chargés de l'affaire depuis sa chambre d'hôpital à Lyon : il a déclaré n'avoir agi que par "curiosité scientifique" (dixit. son avocat Me.Ripert) Il a d'autre part certifié et que Zoé et lui étaient seuls sur les lieux le soir de l'explosion et fermement démenti tout projet d'attentat.
Malgré tout, Raphaël et Lucas* restent incarcérés pour "association de malfaiteurs en vue de commettre des actes terroristes et de nuire à la sécurité de l'Etat" et "destruction de preuves". A notre connaissance, en ce qui concerne ce dernier point, les "preuves" en question ne seraient que des écrits à tendance libertaire, somme toute assez banals voire anodins.
Nous trouvons regrettable qu'ils demeurent accusés de faits qui ne peuvent clairement pas leur être imputés. Nous espérons leur libération prochaine et comptons sur les médias pour prendre acte des contradictions de cette affaire.
* : pseudonyme, que nous utilisons pour préserver l'anonymat de l'inculpé (donc présumé innocent)
CQFD
WASHINGTON, 18 mai 2009 (AFP) - Rumsfeld mélangeait documents top secret et extraits bibliques pour Bush (presse)
L'ancien secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, assortissait régulièrement les comptes rendus du Renseignement destinés au président George W. Bush de passages de la Bible, révèle le magazine GQ.
M. Rumsfeld utilisait des photographies de soldats américains en Irak comme support à ces extraits bibliques pour se faire bien voir de M. Bush, selon le journaliste Robert Draper, auteur par ailleurs d'un livre sur la présidence Bush, "Dead certain", bien accueilli par les critiques à sa sortie.
Des passages des Ecritures apparaissaient sur la première page des résumés réalisés par les services de renseignements préparés par le Pentagone pour M. Bush, un fervent chrétien "born-again" (re-converti), selon lui.
Le magazine GQ montre lundi sur son site l'un de ces documents, daté du 31 mars 2003, une photographie d'un char avançant dans le désert une dizaine de jours après l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis pour faire tomber le régime de Saddam Hussein.
En surimpression, un verset de l'Epitre de Paul aux Ephésiens: "C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté".
Les documents en question étaient si sensibles qu'ils étaient souvent remis au président Bush de la main à la main par Donald Rumsfeld, qui a été secrétaire à la Défense de 2001 à 2006.
Une autre image montrant des soldats américains arpentant le désert est accompagnée d'un passage du Livre d'Isaïe: "Leurs flèches sont aiguisées, leurs arcs sont tous tendus; les sabots de leurs chevaux sont durs comme le caillou; les roues de leurs chars pareilles à l'ouragan".
Draper précise que l'idée des passages de la Bible venait d'un directeur du renseignement travaillant sous les ordres de Rumsfeld, lui-même affichant moins ouvertement sa foi que George W. Bush. "Pour autant, l'habile association entre la froideur du renseignement et le sens religieux de la vertu porte une signature, celle de Donald Rumsfeld", commente Draper.
"Au moins un analyste musulman (du Pentagone) a été profondément offensé" et "d'autres ont exprimé en privé leurs craintes, si ces couvertures faisaient l'objet de fuites en pleine guerre avec un pays musulman, que la conséquence soit la même que pour les photos d'Abou Ghraïb" montrant les sévices et humiliations infligées à des Irakiens par des militaires américains, écrit encore le journaliste
Appel de l’UGTG au mouvement ouvrier et démocratique international
Pointe à Pitre, Guadeloupe, le 14 mai 2009.
APPEL DE L’UGTG AU MOUVEMENT OUVRIER ET DEMOCRATIQUE INTERNATIONAL
Chers camarades, chers amis,
Encore une fois l’Etat français, avec la complicité des principaux élus de Guadeloupe, utilise son appareil répressif contre la jeunesse, contre les travailleurs, contre le peuple de Guadeloupe.
N’arrivant pas à faire reculer le mouvement en cours depuis 5 mois contre les pwofitasyon
, à l’appel des organisations de Guadeloupe, singulièrement des organisations syndicales, l’Etat français a décidé d’actionner son appareil de répression judiciaire. Rappelons que ce mouvement a déjà permis la signature de l’Accord interprofessionnel, Accord Bino du 26 février 09, de 200 euros d’augmentation des bas salaires, la signature d’un Protocole d’accord le 4 mars 09 suspendant ainsi la grève générale qui avait commencé le 20 janvier 09.
Ainsi assistons-nous à une cascade d’enquêtes judiciaires et de procès
Le 8 mars ouverture d’une enquête judiciaire contre Elie DOMOTA, secrétaire général de notre syndicat et porte-parole de LKP
Le 15 mai: procès des jeunes de Gourbeyre
Le 19 mai: pour avoir dénoncé les écoutes illégales dont ils étaient victimes, Maîtres Sarah ARISTIDE et Patrice TACITA sont convoqués au tribunal de Pointe- à Pitre par un juge du tribunal de grande instance de Paris le procureur général de la cour de Basse-Terre ayant demandé le dessaisissement de l’affaire par le juge d’instruction du tribunal dePointe à Pitre
Le 20 mai convocation devant la chambre de l’instruction de Michel MADASSAMY et de GabrielBOURGUINON dirigeants de l’UGTG -; a noter que maîtres S. Aristide et P. Tacita sont leurs avocats-.
Le 26 mai: procès de Raymond GAUTHEROT, ancien secrétaire général de l’UGTG; condamné en première instance à trois mois de prison ferme.
Le 29 mai: procès de Jocelyn LEBORGNE, membre du Conseil syndical de l’UGTG
Le 4 juin 2009 procès du camarade Max Delourneau, pour sa participation aux mobilisations du LKP.
Le 9 juin 2009 procès du camarade Christophe THEOPHILE membre du Conseil syndical de l’UGTG.
Pourquoi ce plan de répression contre les travailleurs, la jeunesse, le peuple de Guadeloupe ?
Parce que les travailleurs avec leurs syndicats ne capitulent pas devant les coups qui leur sont assénés de toutes parts grèves et manifestation massive des salariés grévistes pour faire appliquer l’Accord Bino intégral, refus de l’amputation par le gouvernement, mobilisations contre les menaces et chantages aux licenciements
Parce que le 1er mai 09 il y avait plus de 30 000 manifestants à Petit Canal
Parce que le LKP continue d’obtenir satisfaction dans les négociations sur la plate-forme de 146 points qui se poursuivent avec le soutien massif de la population.
C’est par milliers que les jeunes, les chômeurs, les travailleurs, les retraités, participent aux meetings dans les communes à l’appel de LKP.
Chers camarades, Chers amis,
C’est grâce à la détermination des travailleurs et du peuple de Guadeloupe, par la grève générale de 44 jours, parla mobilisation de la population, jusqu’à 100 000 manifestants, que nous avons pu obtenir satisfaction sur les revendications négociées, c’est aussi grâce à votre solidarité.
Au nom du droit des travailleurs et du peuple de Guadeloupe à se battre pour leurs légitimes revendications etbarrer la voie à la répression, nous faisons à nouveau appel à la solidarité internationale.
Le secrétaire général,
Elie Domota
Relaxe pour une anti-otan
18 mai : Première relaxe pour une anti-otan
Ce matin comparaissait libre une manifestante anti-otan qui était accusée par un agent de la BAC de s’être saisi d’un bâton lors de la manifestation du jeudi 2 avril qui avait fini par une partie de chasse dans la forêt du Neuhof. Elle a été relaxée. De toute évidence, ce que l’agent avait surtout retenu contre la manifestante était qu’elle n’avait pas gardé sa langue dans sa poche, se révoltant contre le ratissage qu’elle avait subi, l’arrestation, sa fouille complète, son fichage ect. L’accusation de l’avoir vue avec un bâton arrivant plus tard dans la procédure ainsi que les innombrables irrégularités et bâclages dont l’ensemble de la procédure fait état montre une fois de plus l’arbitraire des personnes qui sont trainés devant les tribunaux suites aux manifestations contre le sommet de l’OTAN. Ce matin une lampiste a échappé au filet. Mais elle n’est pas l’arbre qui cache la forêt : 7 personnes sont encore emprisonnés. La manifestante va demander par courrier au parquet d’ordonner la destruction des éléments de son fichage effectués pendant son interpellation destinés au fichier STIC. Il y a eu au moins 300 arrestations ce jeudi là, dans la forêt du Neuhof. La Légal Team fait un appel à toutes les personnes qui ont subi ce fichage sans qu’aucune poursuite judiciaire n’ait été engagée contre elle d’adresser un courrier au parquet, transmis à la Légal Team qui à l’aide des avaocatEs déposeront une demande collective afin qu’ils et elles soient effacéEs de ce fichier. Contacts de la Légal Team Anti Repression Strasbourg : legalteam-strasbourg@effraie.org
www.antirepression.org
http://94.23.41.50/spip/spip.php?article127
Tarnac 7 et non 3 personnes arrêtées
L'enquête sur le sabotage d'une caténaire de ligne TGV est loin d'être finie. Sept personnes ont été arrêtées lundi.
Deux hommes et une femme, tous considérés comme étant proches de Julien Coupat, ont été arrêtés lundi matin dans la région de Rouen et placés en garde à vue par des policiers de la sous-direction anterroriste.
Agés de 25 à 26 ans, ils ont été interpellés à l'aube à Rouen et leurs domiciles ont été perquisitionnés. Placés en garde à vue, ils ont ensuite été transférés dans la matinée au siège de la Sdat.
Au même moment, dans les Alpes-de-Haute-Provence, quatre personnes - dont un éditeur alternatif, François Bouchardeau - ont été interpellées après la diffusion d'un tract considéré comme une menace pour le directeur central du renseignement intérieur, Bernard Squarcini. La réaction des activistes ne s'est pas fait attendre puisque quelques heures après, en milieu de matinée, un autre tract était diffusé sur le marché de Forcalquier et signé du Comité de sabotage de l'antiterrorisme (CSA) de cette ville, pour signaler cette interpellation à la population. Elle concerne le couple Bouchardeau, ainsi que leurs voisins, Samuel Autexier et sa soeur.
Le CSA a été créé en décembre 2008 en soutien au groupe de Tarnac et à Julien Coupat incarcéré depuis six mois dans l'enquête sur des sabotages de lignes TGV à l'automne 2008. Julien Coupat est, lui, toujours incarcéré à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), six mois après son arrestation, sa dernière demande de remise en liberté ayant été une nouvelle fois rejetée.
Au total, neuf hommes âgés de 22 à 34 ans avaient été mises en examen en novembre 2008 dans l'affaire du groupe de Tarnac pour «destructions et association de malfaiteurs», le tout «en relation avec une entreprise terroriste». Ils sont soupçonnés d'appartenir à un groupe d'ultragauche à l'origine de sabotages contre des lignes TGV.
Source Leparisien.fr
Le capitalisme tangue
Le capitalisme tangue. Les dominants s’affolent. La répression s’étend. Les lois d’exception reviennent. Le fichage de la population se veut exhaustif. Le Régime craque, qu’il crève !
La destruction d’un régime inique qui accapare les richesses et distribue la misère est une nécessité pour toute volonté créatrice.
Réfractions, qui veut à sa mesure participer à l’édification d’une société autre de libres et d’égaux, propose avec ces pages de réfléchir sur notre réalité. Ou plutôt de penser au sein de ce couple contrarié que forment nos désirs et notre réalité.
Trois moments s’articulent : la crise du capitalisme, la
montée des illégalismes, la nécessité du changement radical de la société...
La suite dans le dernier numéro de Réfractions ( n°22 ) en vente à la L’autodidacte 5, rue Marulaz à Besançon
(ouverte le mercredi de 16h00 à 19h00 et le samedi
de 15h00 à 19h00)
Tarnac toujours
Trois interpellations dans l'affaire
de sabotage de lignes TGV
La police a procédé lundi à trois nouvelles interpellations à Rouen dans le
cadre de l'affaire dite de Tarnac de sabotage de lignes de TGV à l'automne
dernier. /Photo d'archives/REUTERS/Régis Duvignau
ROUEN (Reuters) - La police a procédé lundi à trois nouvelles
interpellations à Rouen (Seine-Maritime) dans le cadre de l'affaire dite de
Tarnac de sabotage de lignes de TGV à l'automne dernier.
L'opération, coordonnée par la sous-direction antiterroriste de Paris,
s'est déroulée à l'aube, au domicile de personnes déjà mises en examen pour
"association de malfaiteurs", a confirmé l'un de leurs avocats.
Selon lui, il ne s'agit probablement que "d'entendre ces trois
interpellés", deux hommes et une femme.
Au total, cinq femmes et quatre hommes, âgés de 22 à 34 ans, sont mis en
examen, notamment pour "association de malfaiteurs, destructions en
relation avec une entreprise terroriste".
Ils habitaient pour la plupart le village de Tarnac en Corrèze.
L'affaire porte sur le sabotage de lignes TGV dans la nuit du 7 au 8
novembre et le 26 octobre 2008.
Pour la défense, le dossier est vide et a été construit par le pouvoir avec
un but politique. Les services de l'antiterrorisme estiment pour leur part
avoir démantelé un groupuscule violent de "l'ultra gauche".
Arrêté mi-novembre, Julien Coupat, présenté comme le chef des saboteurs,
est le dernier des neuf suspects à être toujours emprisonné.
Sa quatrième demande de remise en liberté a été rejetée mardi dernier.
Incarcéré depuis la mi-novembre, il clame son innocence.
Marc Parrad, édité par Yves Clarisse
REUTERS | 18.05.2009 | 11:03