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La phrase du jour

31 Août 2008 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Info (s)

Le travail, c'est la santé, dit la chanson ! La santé, c'est la prison !
Donc, par pur esprit de déduction anarchiste, le travail serait la prison, selon certaines mauvaises langues...

 

Source:
http://www.lepost.fr/article/2008/08/30/1254400_le-rire-du-sergent-l-iphone-du-president.html
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Sortir du nucléaire. Vite, très vite

29 Août 2008 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Nucléaire

Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 830 associations
Communiqué de presse du 29 août 2008
Contact presse : 06.64.100.333
http://www.sortirdunucleaire.org/

Belgique, Espagne, Allemagne, Autriche, Slovénie, Ukraine, France…
L'Europe frappée par des accidents nucléaires

Interdiction aujourd’hui de consommer des légumes et du lait à Fleurus en Belgique !


La France, qui a passé un été très radioactif avec de multiples évènements en particulier au Tricastin, est loin d'être le seul pays d'Europe frappé par les incidents et accidents nucléaires. Des scandales de grande ampleur font même la UNE actuellement dans certains pays.

En Belgique, un accident de niveau 3 s'est produit le 24 août à l'Institut des radioéléments (IRE) de Fleurus. Comme d'habitude dès qu'il s'agit de nucléaire, l'alerte a été donnée en retard, les conséquences ont d'abord été minimisées par l'Agence fédérale belge de Contrôle nucléaire (AFCN), mais on apprend aujourd'hui que la fuite radioactive est plus importante qu'annoncé au départ et que la consommation des légumes du jardin et du lait est maintenant interdite, en attendant peut-être de nouvelles révélations...

En Espagne, un important incendie s'est déclaré, le 24 août aussi, à la centrale nucléaire Vandellos II (Catalogne) qui est arrêtée depuis. Une trentaine d'incidents ont eu lieu depuis le début de l'année dans les centrales espagnoles. En avril dernier, on a appris qu'une fuite radioactive avait eu lieu 6 mois plus tôt (!) à la centrale d’Asco I (Catalogne) dont l'exploitant encourt de lourdes sanctions.
 
En Allemagne à Asse, la population a appris fin juin qu'une contamination de grande ampleur était en cours depuis des années dans une mine de sel ou 126 000 fûts de déchets nucléaires ont été stockés. La mine était présentée comme "stable depuis 70 millions d'années" et "quasi-imperméable", mais les déchets baignent aujourd'hui dans un véritable lac souterrain dont la contamination menace de grandes nappes phréatiques.
 
En Autriche, un incident s'est produit dans la nuit du 2 au 3 août dans les laboratoires de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à 35 km de Vienne. Ce n'est que par chance qu'un accident grave n'a pas eu lieu.
 
En Ukraine, une fuite d'eau radioactive a provoqué l'arrêt d'un réacteur à la centrale nucléaire de Rivné (ouest de l'Ukraine) le 10 juin.
 
En Slovénie, une fuite radioactive le 4 juin à la centrale nucléaire de Krsko a entraîné une alerte européenne (les 26 autres pays de l'Union ont été contactés en urgence) avant que la gravité de la situation ne soit minimisée, sans que personne ne sache vraiment ce qui s'était passé.
 
La France, enfin, a été frappée cet été par de multiples incidents à la Socatri-Areva (Bollène, Vaucluse ; grave fuite d'uranium le 7 juillet), à la FBFC-Areva (Romans-sur-Isère, Drôme ; découverte le 18 juillet de contaminations par une canalisation rompue depuis des années), à la Centrale nucléaire EDF du Tricastin (Drôme ; 100 salariés contaminés le 23 juillet) et à celle de St-Alban (Isère ; 15 salariés contaminés le 20 juillet), à nouveau à la Socatri-Areva (aveu le 6 août de rejets illégaux depuis des semaines de carbone 14 radioactif) et à la Comurhex-Areva (Pierrelatte, Drôme ; aveu le 21 août de contaminations par une canalisation rompue elle aussi depuis des années).
 
Le Réseau "Sortir du nucléaire " appelle l'opinion publique internationale à prendre conscience de la gravité des contaminations déjà occasionnées par l'industrie nucléaire, et de la possible imminence d'une véritable catastrophe nucléaire dont les conséquences seraient incommensurables.  Il ne faut pas faire confiance aux diverses "autorités de sûreté", qui contribuent à cacher la vérité, et il faut fermer les installations nucléaires avant que le pire ne se produise.

Contact presse : 06 64 100 333.

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Manif contre les centres de rétention

26 Août 2008 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #contre les expulsions





MANIFESTATION SAMEDI 30 AOÛT 2008 A 14H30 DE LA BASTILLE VERS LE CENTRE DE RETENTION DE LA CITE

DE LA CRIMINALISATION DES MOUVEMENTS SOCIAUX
AU DENI DE DEMOCRATIE

Les sans-papiers détenus dans le centre de rétention de la Cité, du Mesnil Amelot, comme à Vincennes, comme à Nantes, et partout en Europe et ailleurs, subissent quotidiennement des provocations et des violences policières.
Leurs droits sont quotidiennement bafoués.
Face à ces politiques meurtrières, nous créons des solidarités, nous manifestons, nous revendiquons, et nous continuerons à le faire.

La plainte déposée le 2 Août par le Ministre de l'immigration et de l'expulsion, Monsieur Brice Hortefeux, à l'encontre de l'association SOS Sans-papiers suite aux évènements de Mesnil-Amelot, tout comme les accusations dont a été victime le Réseau Education Sans Frontières, ne sont pas des faits isolés et s'inscrivent dans une stratégie d'ensemble mûrement réfléchie du gouvernement actuel.

Celle-ci vise à décrédibiliser, à empêcher, voir annihiler toutes formes d'oppositions et de revendications portées par des entités diverses, partis politiques, syndicats, associations ou collectifs, et partant, toute la société civile. Pour exemple : culpabilisation des grévistes et restriction du droit de grève par l'adoption de nouvelles lois («Ils nous prennent en otages. Vous ne pouvez plus allez travailler » ; « vos enfants ont le droit d'étudier et de construire leur avenir») ; rapports émanant des Renseignements Généraux et déclarations de la Ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, faisant état d'une «possible résurgence du terrorisme» du côté de la mouvance «anarcho-autonome»
Une déclaration récente du Président de la République Nicolas Sarkozy finit de lever tout doute possible : « Quand il y a une grève en France, maintenant personne ne s'en rend compte ».

Cette criminalisation des mouvements sociaux permet de créer une nouvelle « classe dangereuse », une nouvelle classe des « indésirables » , des « irrécupérables », et a mobiliser idéologiquement la société contre celle-ci : après les chômeurs et précaires, les jeunes des cités, ou bien encore les immigrés sans papiers, voici les citoyens qui contestent et qui revendiquent leurs droits.

Cette criminalisation des mouvements sociaux, outre le déni de démocratie que représente le refus du principe de contradiction, fait signe vers un nouvel usage de l'exception par l'Etat. Si ce dernier pouvait suspendre les libertés depuis longtemps en cas de guerre, l'usage de l'exception s'applique aujourd'hui à des catégories de personnes très spécifiques, ainsi qu'à des situations de plus en plus nombreuses. Ici les personnes sans-papiers et les citoyens contestataires, auxquels l'état d'urgence doit ou devra s'appliquer.

Un gouvernement peut-il criminaliser la société toute entière dès lors que celle-ci n'épouse pas ses vues ? Car n'en doutons plus, cette criminalisation est aujourd'hui étendue à tout un chacun.
Il s'agit là d'une politique de la peur et de la xénophobie d'Etat, que le gouvernement n'hésite pas à déployer afin de satisfaire les intérêts d'une minorité de nantis au détriment du plus grand nombre, et qu'il faut donc refuser en bloc.
Refuser l'exploitation. Refuser la manipulation. Refuser la criminalisation.

FRANCAIS IMMIGRES SOLIDARITE !
DROIT A LA LIBERTE D'EXPRESSION
DROIT DE GREVE ET DE MANIFESTATION
ARRET DES RAFLES ET DES EXPULSIONS
FERMETURE DES CENTRES DE RETENTION
REGULARISATION DE TOUS LES SANS-PAPIERS

MANIFESTATION SAMEDI 30 AOÛT 2008 A 14H30
DE LA BASTILLE VERS LE CENTRE DE RETENTION DE LA CITE

9ème Collectif des Sans-Papiers /// 9eme_collectif(a)no-log.org /// 9emecollectif.net
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Charles Gogumus

25 Août 2008 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #notre histoire

Le 25 août 1873, naissance de Charles GOGUMUS, à Dijon.

Militant syndicaliste révolutionnaire, anarchiste et antimilitariste.
D'abord employé dans un magasin de Nouveautés à Dijon, il y créé un syndicat. En 1906, il se fixe à Paris où il vend des lainages. En 1908, il fonde le "Syndicat des employés de la région parisienne". En 1909, en tant que secrétaire de ce syndicat, il dirige plusieurs actions dans les grands magasins. Membre du comité de la C.G.T, mais aussi de la "Fédération Anarchiste Communiste Révolutionnaire", il préconise à plusieurs reprises dans des réunions de grévistes l'emploi de l'action directe, du boycottage et du sabotage. Notes de la police: "- Mai 1911, prépare le sabotage des magasins qui ne fermeraient pas à 7 heures, en formant des équipes de 10 hommes, chargées de renverser les étalages, briser les glaces. - Juin 1911, des bombes soufrées de l'acide sulfurique et des oeufs remplis d'encre doivent être utilisées. Un sabotage a déjà été commis dans ces conditions au magasin -Aux Elégants- avenue du Maine."

Fin 1911, il devient administrateur du journal "La Bataille syndicaliste" qui sera à l'origine de la création en juin 1913 du "Comité de Défense des Soldats" créé dans le but de soutenir les appelés frappés pour avoir protestés contre le maintien sous les drapeaux de leur classe et assurer une aide matérielle aux victimes de la répression. Charles Gogumus en est le trésorier.
Mais tuberculeux, il meurt à Paris à l'âge de 42 ans, le 24 juin 1915.
Il sera incinéré au cimetière du Père-Lachaise.

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A propos du conflit Russo-géorgien

21 Août 2008 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Communiqués

A propos du conflit Russo-géorgien

lundi 18 août 2008, par Groupe NADA

Voici une traduction (rapide) du communiqué de la Fédération des travailleurs de l’éducation, des sciences et techniques de la section Russe de l’AIT, Association Internationale des Travailleurs, qui a été réalisée et transmise par A-Infos

L’éruption des actions militaires en Géorgie et en Ossétie du Sud menacent de se transformer en une guerre à grande échelle entre la Géorgie soutenue par le bloc de l’OTAN, d’une part, et l’État russe, d’autre part. Des milliers de personnes ont déjà été tuées et blessées - principalement, des habitants pacifiques ; des villes et des villages entiers ont été anéantis. La société a été submergée par un flot boueux d’hystérie nationaliste et chauvine.

Comme toujours et partout dans les conflits entre les États, il n’y a pas et ne peut pas y avoir de justes dans cette nouvelle guerre du Caucase, il n’y a que des coupables. Pendant des années ils ont attisé les charbons qui se sont maintenant embrasés dans un feu militaire. Le régime de Saakashvili en Géorgie maintient deux tiers de la population dans un état de pauvreté. Plus s’accroît le mécontentement interne dans son pays, plus s’accroît son désir de trouver une issue à cette impasse, pour faire oublier son bilan, sous forme d’une « petite guerre victorieuse ».

Les gouverneurs [1] de la Russie quant à eux sont remplis de la détermination de maintenir leur hégémonie sur le Caucase. Ils voudraient aujourd’hui prendre la pose de défenseur des faibles, mais leur hypocrisie est très claire : en fait, Saakashvili ne fait que répéter ce que la soldatesque Poutiniste a fait, il y a neuf ans, en Tchétchénie. Les cercles dirigeants d’Ossétie comme d’Abkhazie aspirent à renforcer leur rôle exclusif d’alliés de la Russie dans la région, et en même temps à rallier la population appauvrie autour de concepts déjà éprouvés dans ce genre de situation, tels que « le sentiment national » ou encore « la défense du peuple ».

Les dirigeants des États-Unis, des États européens et l’OTAN, au contraire, veulent affaiblir autant que possible l’influence des dominateurs Russe sur le Caucase, pour se garantir à eux-mêmes le contrôle sur les ressources en pétrole de la région et les moyens de leur livraison (gazoduc et oléoduc). Ainsi, nous sommes devenus les témoins et les victimes du prochain cycle de la lutte mondiale pour le pouvoir, le pétrole et le gaz.

Cette guerre n’apportera rien aux travailleurs - Géorgiens, Ossètes, Abkhasiens ou Russes – si ce n’est du sang et des larmes, des désastres incalculables et des privations. Nous exprimons notre profonde sympathie aux parents, proches et amis des victimes, aux personnes qui sont restées sans un toit au-dessus de la tête et sans moyens de subsistance par suite de cette guerre.

Nous ne devons pas tomber sous l’influence de la démagogie nationaliste qui exige de notre part l’unité avec « nos » gouverneurs [2] battant pavillon de la « protection de la terre natale ». Les principaux ennemis des gens simples ne sont pas leurs frères pauvres et dominés de l’autre côté de la frontière ou d’une autres nationalité. Leurs ennemis sont les patrons et les dirigeants de toutes sortes, présidents et ministres, hommes d’affaires et généraux, ceux qui génèrent les guerres pour multiplier leur puissance et leur richesse. Nous appelons les travailleurs en Russie, en Ossétie, en Abkhazie et en Géorgie, à rejeter le piège du nationalisme et du patriotisme et à retourner leur colère contre les riches et les dirigeants des deux côtés de la frontière.

Aux soldats russes, géorgiens, abkhazes et ossètes ! N’obéissez aux ordres de vos commandants, tournez vos armes contre ceux qui vous envoient faire la guerre ! Ne tirez sur les soldats « adverses » - fraternisez avec eux, la baïonnette plantée dans le sol !

Travailleurs de l’arrière ! Sabotez les efforts militaires, organisez des réunions et des manifestations contre la guerre, organisez vous par vous-mêmes et déclencher la grève contre la guerre !

Non à la guerre et à ses organisateurs - dirigeants et riches bourgeois !

Oui à la solidarité des travailleurs par dessus les frontières et les lignes de front !

Конфедерация революционных анархо-синдикалистов

Секция Международной Ассоциации Трудящихсяв Российском Регионе

KRAS-AIT

http://www.kras.fatal.ru/

Notes

[1] À traduire probablement par « les gouvernants » / note de Nada

[2] gouvernants

Merci au Groupe Nada de Toulon

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Joe Hill

19 Août 2008 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #notre histoire

Joe Hill
Le 7 octobre 1879, naissance de Joe HILL, à Gävle en Suède (de son vrai nom Joël Emmanuel HAGGLUND).
Poète-ouvrier, chanteur populaire et militant anarcho-syndicaliste.
En 1902, il émigre aux Etats Unis, qu'il traverse tout en exerçant divers métiers. A San Pedro, (Californie) il adhère à l
'I.W.W
(Industrial workers of the World).
Il travaille ensuite dans les mines de l'Utah où il y répand les idées anarcho-syndicalistes (d'autant plus facilement qu'elles passent par sa poésie et ses chansons). Mais, en 1914, il est arrêté et accusé à tort du crime d'un droguiste. Machination qui lui vaut d'être condamné à mort. Le 19 novembre 1915, il est fusillé malgré les protestations de milliers de sympathisants.
"
Don't waste any time mourning. Organize".(Ne perdez pas de temps à pleurer. Militez), écrira-t-il à "Big Bill" Haywood
, la veille de sa mort.
 Source : l’Ephéméride Anarchiste http://ytak.club.fr/index.html
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Sortir du nucléaire

19 Août 2008 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Communiqués



Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 820 associations
Communiqué du mardi 19 août 2008
 
Prolifération : le Réseau "Sortir du nucléaire"
demande à MM Sarkozy et Fillon de rejeter
jeudi 21 août 2008 l'accord nucléaire Inde/USA
(lors de la réunion du Groupe des fournisseurs nucléaires)

Les citoyens sont invités à écrire en urgence sur les
sites web de l'Elysée et de Matignon (cf lettre ci-jointe et ci-dessous)

Ecrivez à :
http://www.elysee.fr/ecrire
http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire


Après avoir écrit lundi 18 août 2008 à MM Sarkozy (Président de la République) et Fillon (Premier ministre) pour les mettre devant leurs responsabilités avant la réunion cruciale du Groupe des fournisseurs nucléaires (ou Nuclear Suppliers Group, soit NSG), qui rassemble les 45 pays fournisseurs d'équipements nucléaires et qui se réunira le 21 août, le Réseau "Sortir du nucléaire" demande aux citoyens de soutenir cette démarche en écrivant de toute urgence sur les sites web de l'Elysée et de Matignon.
 
Lors de sa réunion du 21 août, le NSG va se prononcer sur l'accord nucléaire, dit "Accord 123", signé en juillet 2007 par l'Inde et les USA et qui prévoit en particulier la vente à l'Inde de technologies et de matières nucléaires, et ce en contradiction totale avec les règles internationales de non prolifération. Il est d'ailleurs tout à fait édifiant de rappeler que c'est après le premier essai atomique réalisé par l'Inde en 1974 que le Groupe des fournisseurs nucléaires s'est créé afin d'isoler les Etats non signataires du Traité de non prolifération (TNP), à commencer bien sûr... par l'Inde.
 
Il est avéré que c'est pour de simples raisons mercantiles que les USA s'apprêtent à valider l' "Accord 123", lequel ne se justifie pourtant pas plus en 2008 qu'en 1974. Cet accord prévoit d'ailleurs que l'AIEA n'inspectera en Inde... que les installations nucléaires qui ne servent pas à l'élaboration d'armes atomiques. C'est exactement comme si des gendarmes s'engageaient, auprès de voleurs, à ne pas patrouiller pendant les heures prévues pour réaliser des cambriolages.
 
En bafouant à ce point les règles de non prolifération, les USA, l'AIEA et les pays du NSG qui soutiendront l' "Accord 123" donnent de parfaits prétextes à tout pays qui tente, ouvertement ou secrètement, d'accéder à l'arme atomique.
 
De fait, lors de la réunion du Groupe des fournisseurs nucléaires le 21 août, la France doit s'opposer à la validation de l' "Accord 123". Et ce d'autant que c'est sous prétexte de lutter contre la prolifération que MM Sarkozy et Fillon dénoncent le programme nucléaire iranien. Il n'est pas acceptable de tenir un double langage et d'accorder aux uns ce qui est refusé aux autres.
 
 
NB : le Réseau "Sortir du nucléaire" écrit aussi ce jour à la Fondation Nobel pour lui demander de retirer le Prix Nobel de la Paix attribué en 2005 à l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) et à son Directeur général Mohamed El Baradei "pour leurs efforts visant à empêcher que l'énergie nucléaire ne soit utilisée à des fins militaires" : cette belle déclaration a ouvertement été bafouée le 1er août dernier par l'AIEA qui, en contradiction avec sa mission contre la prolifération nucléaire, a avalisé l' "Accord 123"






Monsieur le Président de la République,

Monsieur le Premier Ministre,

 

Je vous demande de prendre vos responsabilités en faisant le nécessaire pour que la France se prononce contre l'accord nucléaire dit "Accord 123" lors de la réunion, jeudi 21 août 2008, du Groupe des fournisseurs nucléaires (ou Nuclear Suppliers Group, soit NSG), qui rassemble les 45 pays fournisseurs d'équipements nucléaires, dont la France. L' "Accord 123", signé en juillet 2007 par l'Inde et les USA,  prévoit en particulier la vente à l'Inde de technologies et de matières nucléaires, en totale contradiction avec les règles internationales de non-prolifération. Il est d'ailleurs tout à fait édifiant de rappeler que c'est après le premier essai atomique réalisé par l'Inde en 1974 que le Groupe des fournisseurs nucléaires a été créé, afin d'isoler les Etats non signataires du Traité de non-prolifération (TNP), à commencer bien sûr… par l'Inde. Il est avéré que c'est pour de simples raisons mercantiles que les USA ont négocié avec l'Inde l' "Accord 123". Ils ont obtenu le 1er août la validation de cet accord par l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique), et entendent maintenant le faire valider par le Groupe des fournisseurs nucléaires.

 

L' "Accord 123" ne se justifie pourtant pas plus en 2008 qu'en 1974. Cet accord prévoit d'ailleurs que l'AIEA n'inspectera en Inde… que les installations nucléaires qui ne servent pas à l'élaboration d'armes atomiques.

 En bafouant à ce point les règles de non-prolifération, les USA, l'AIEA et les pays du NSG qui soutiennent l' "Accord 123" donnent de parfaits prétextes à tout pays qui tente, ouvertement ou secrètement, d'accéder à l'arme atomique. De fait, lors de la réunion du Groupe des fournisseurs nucléaires le 21 août, la France doit s'opposer à la validation de l' "Accord 123". Et ce d'autant que c'est sous prétexte de lutter contre la prolifération nucléaire que vous, Monsieur le Président de la République et Monsieur le Premier Ministre, dénoncez le programme nucléaire iranien. Il n'est pas acceptable de tenir un double langage et d'accorder aux uns ce qui est refusé aux autres.

 

La perspective de voir l'entreprise française Areva vendre de la technologie et des matières nucléaires à l'Inde ne doit pas justifier de bafouer les règles de non-prolifération. Ce ne serait d'ailleurs pas seulement indigne, ce serait aussi parfaitement ridicule : il est évident que, après avoir intrigué depuis des mois pour que cet accord soit enfin validé, les USA ne vont laisser aucun autre pays, et encore moins la France, en tirer les bénéfices.

 

Si la France ne s'oppose pas jeudi 21 août 2008 à la validation de l' "Accord 123" par le Groupe des fournisseurs nucléaires, votre responsabilité sera lourdement engagée. Vous aurez gravement contribué à la prolifération nucléaire et, de fait, fortement augmenté les risques de destruction de la planète. Pour mémoire, une étude publiée dans la revue de l'Académie des sciences américaine en avril 2008 démontrait qu’un conflit nucléaire, même localisé, détruirait, selon la latitude considérée, 20 à 70 % de l’ozone atmosphérique mondial. Avec des conséquences dramatiques pour les êtres vivants. L’exemple choisi par les auteurs était précisément un conflit indo-pakistanais…

 

Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République et Monsieur le Premier Ministre, à mon engagement en faveur de l'environnement et de la démocratie.

 

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Réhabilitation pour Vichy

17 Août 2008 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Info (s)


Réhabilitation pour Vichy
Le quotidien Corriere della Sera commente la décision de la présidence française de l'UE de tenir une conférence au sommet sur l'immigration au début du mois de novembre à Vichy. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le régime français de Pétain qui a collaboré avec les nazis allemands siégeait dans cette ville. Le journal soupçonne qu'un "banal calcul politique" se cache derrière cette décision. "Ce n'est pas un hasard si Vichy n'a plus accueilli aucun événement international depuis 1945, et encore moins une conférence sur des thèmes aussi explosifs que l'intolérance et le racisme. Vichy est la capitale touristique de l'Auvergne et le fief électoral du ministre chargé de l'immigration, Brice Hortefeux. Ce dernier entend faire plaisir à sa région et remplir … les hôtels d'invités internationaux. Dès lors que les stigmates de la collaboration appartiennent au passé, la voie est libre pour Vichy et la ville auvergnate peut de nouveau avoir des visées internationales avec son eau minérale et ses produits de beauté. Mais fallait-il que la réhabilitation commence justement par une conférence sur la chasse aux immigrés illégaux ?" (12.08.2008)

Source: Corriere della Sera - Italie


Photomontage: www.sudeduccreteil.org

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Coopérative Espace Noir

14 Août 2008 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Info (s)

 

Fête de la Lune Noire

Mont-Soleil, terrain de l'open-air festival

En cas de mauvais temps la fête sera déplacée à Espace Noir

Ce samedi 16 août dès 17 h00, Espace Noir organise sa traditionnelle fête de la Lune Noire. Celui-ci se déroulera à nouveau soit à Mont-Soleil à côté du tennis, soit à Espace Noir en cas de mauvais temps.

Dès 17h00 donc, il sera possible de se restaurer (soupe aux pois, grillades, salades, bar) et de consulter les nombreux ouvrages et documents que les différents infokiosques et mouvements romands présenteront sur les tables de presse mises à disposition.

Dès 20h00 débutera la partie musicale avec la présence des groupes « Alzheimer » et de « L’homme hareng-nu ». Leur prestation sera suivie de celle d’une chorale anarchiste, montée pour l’occasion avec la collaboration de participants du camp anarchiste qui se déroule à Mt-Soleil (www.acamp.ch.vu). A noter que cette année, le côté acoustique a été privilégié, puisque seul « L’homme hareng-nu » bénéficiera d’une sonorisation minimale. « Alzheimer » quant à eux, nous ferons découvrir ce qu’ils appellent « le piano acoustique ».



Coopérative Espace Noir, Rue Francillon 29, Saint-Imier. Tél. 032 941 35 35. Infos et programme complet: www.espacenoir.ch

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Des chiffres à ne pas commenter.

14 Août 2008 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Capitalisme en faillite

Comment transférer les charges patronales vers les salariés ?

 

D’après une étude de la Drees, (Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques), le financement de la protection sociale depuis quinze ans en France a été largement transféré de l’entreprise vers les ménages. En 1990, ceux-ci en finançaient 31% et les entreprises 42%. Aujourd’hui, ils en paient 40% contre 36% pour les employeurs privés et 24% pour les employeurs publics.

Pour les quatre branches de la sécurité sociale (maladie, vieillesse,  accident du travail et famille), d’autres chiffres sont tout aussi révélateurs, comme le souligne le Figaro « Alors qu’en 1990 les impôts et les taxes finançaient seulement 3.5% de la protection sociale (hors transfert), ils en représentent 21.2% aujourd’hui. A l’inverse, le poids des cotisations sociales est passé de 80 à 66%. »

Ces résultats s’expliquent par l’invention, en 1991, par Michel Rocard premier ministre socialiste de l’époque, de la CSG, qui frappe tous les revenus des ménages ; salaires, épargne, revenus financier et foncier, indemnités etc. Pour faire avaler la pilule, le gouvernement décide alors d’une baisse des cotisations patronales. Et comme la CSG n’a cessé d’augmenter (de 1.1% à 7.5% en quinze ans) le poids des cotisations patronales a baissé proportionnellement d’autant.

Voilà en tout cas (conclut le Canard enchaîné qui à largement inspiré ce billet) des chiffres que les patrons du Medef, réunis pour leur université d’été à Palaiseau le 27 août, vont sûrement se faire un devoir de ne pas commenter.

 

Source : Le Canard enchaîné N° 4581

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