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Du 7 au 13 mars 2015

26 Février 2015 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #groupe Proudhon - FA

Du 7 au 13 mars 2015

Exposition:

Histoire mondiale de l'anarchie

Salle de l'ancienne poste (Besançon)

Vernissage: samedi 7 mars à 18h00

horaires: tous les jours de 14h00 à 19h00

Du 7 au 13 mars 2015
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Cet après midi salle Battant

21 Février 2015 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #A lautodidacte.org

cet après midi salle Battant

Cet après midi salle Battant
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Samedi 21 février

18 Février 2015 , Rédigé par groupe Proudhon FA

Samedi 21 février
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Un reportage sur la librairie l'Autodidacte

17 Février 2015 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #A lautodidacte.org

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L’Anarchist Black Cross de Biélorussie.

10 Février 2015 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Répression

Des infos de Biélorusse à diffuser le plus largement possible.

L’actuel mandat présidentiel d’Alexander Lukashenko prendra fin en 2015. En 21 ans, ce dernier aura réussi à réduire au silence la quasi totalité des luttes sociales du pays, assassiner plusieurs opposants politiques au cours des années 90, et faire disparaître quasiment toute l’opposition officielle.

Lukashenko n’a pas permis à la société biélorusse de transcender les limites de la mentalité soviétique. Toute protestation ou critique envers le gouvernement est réprimée par la police ou le KGB. Toute tentative de s’organiser se solde par des poursuites et la violence d’état. La politique du gouvernement peut être résumée ainsi : tout ce qui ne peut être contrôlé doit être détruit. L’état est en train d’exterminer lentement mais sûrement toute forme de dissidence ou de pensée autonome.

Avec les élections de novembre prochain, la pression exercée sur les mouvements sociaux s’accentue. Les autorités craignent de voir le scénario ukrainien se reproduire en Biélorussie, et font tout pour lutter contre les « extrémistes », en d’autres termes tous les gens qui souhaitent un changement de régime.

Ces deux derniers mois, dix individus proches du mouvement anarchiste ont été arrêtés. Huit d’entre eux ont écopés de 10 à 20 jours de prison pour s’être soit-disant opposés à la police et avoir commis des actes de vandalismes, sur la base de faits fabriqués de toutes pièces. Deux d’entre eux avaient déjà été arrêtés en décembre dernier, avaient passé entre 5 et 10 jours derrières les barreaux, et s’étaient ensuite fait renvoyés de leurs travails. Ils ont été cette fois arrêtés quelques jours seulement après avoir retrouvé une activité professionnelle.

Les militant-e-s pensent que cette vague de répression est liée aux actions de solidarité faisant suite aux violences policière ayant eu lieu au cours d’une concert punk, le soir du jour de l’an. La police avait fait irruption pendant la soirée, avait pris les noms de tous les participant-e-s et les avait filmé. Deux personnes avait été arrêtées pour avoir distribuer de la propagande « extrémistes ». Tous les individus dont les noms avaient été relevés ont ensuite commencé à recevoir des visites de la police, munie de requêtes officielles les sommant de mettre un terme à leurs activités « radicales ».

Des menaces répétées ont également été proférées sur les réseaux sociaux, et émanant d’individus de toutes évidences liés à la police. En novembre 2014, l’administration pénitencier a lancé une procédure pénale contre Mikalai Dziadok, qui purge une peine de quatre ans et demi à la suite de la vague de répression de 2010. Il est cette fois accusé de graves infractions au règlement pénitencier. Au cours des quatre années qu’il a passé en prison, Mikalai a été placé à maintes reprises en isolement, les autorités ayant la volonté de briser sa volonté et lui mettre la pression. Et alors qu’il devait être libéré en mars de cette année, il doit à présent faire face à des accusations qui pourraient prolonger son incarcération d’une année.

Sa famille et ses ami-e-s n’ont aucun doute quant au verdict qui sera prononcé par la cour, dans la mesure où la même stratégie a déjà été employée contre l’un des militants d’opposition conservateur. De cette façon, le gouvernement pourra garder Mikalai derrière les barreaux pendant les élections à venir.

L’anarchiste Ihar Alinevich, qui purge une peine de huit ans à la suite d’une action de solidarité avec les antifascistes russes, a été placé en cellule d’isolement pour la cinquième fois en quatre mois. Au cours de la campagne présidentielle de 2010, des dizaines d’anarchistes, et plus tard de militant-e-s d’opposition, avaient été placés en détention et arrêtés.

Plus de 50 personnes — dont cinq anarchistes — s’étaient retrouvées en prison sous le coup de chefs d’inculpations politiques. Trois d’entre eux sont toujours emprisonnés. Cela ne fait aucun doute que le gouvernement se tient prêt et va essayer par tous les moyens possible de museler toute forme de dissidence. La plupart d’entre nous nous attendons aujourd’hui a un niveau de répression encore plus élevé.

C’est la raison pour laquelle nous appelons toutes les personnes lisant ce communiqué à descendre dans la rue entre le 25 février et le 1er mars, et à mener des actions de solidarité avec les anarchistes et les militant-e-s politiques biélorusses, dans le cadre de leurs combats pour un monde juste et contre la dictature.

Libre à vous de décider de la forme que prendront ces actions. Nous vous signalons néanmoins que deux actions menées à Minsk, et où des gens ont montrés leurs derrières, ont suscité un vif intérêt au sein de la société, et un grand émoi chez les policiers.

C’est la raison pour laquelle nous pensons qu’il est temps de montrer vos culs aux autorités, et reprendre le contrôle de vos vies.

Pour une société libre, contre la dictature et l’oppression,

L’Anarchist Black Cross de Biélorussie.

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Que signifie la victoire de Syriza ?

7 Février 2015 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #groupe Proudhon - FA

Une situation économique et sociale catastrophique

Depuis la « crise » de 2008, la Grèce vit sous des politiques d'austérité à grande échelle : impôts et taxes supplémentaires, réduction des retraites, réduction du salaires des fonctionnaires, réduction des subventions publiques à la Santé par exemple, non remplacement des départs en retraite, licenciement des contractuels, privatisations des biens publics, vente des infrastructures, etc.

La population s'est révoltée et a manifesté en nombre, dans tout le pays, tout au long de ces années mais les mobilisations n'ont pas suffi à inverser la tendance. Malgré les milliers de personnes dans les rues, les gouvernements, retranchés derrière les barrages policiers, votaient toutes les lois de casse sociale.

Les émeutes, les affrontements, les grèves n'ont pas été victorieuses. Il y a eu une valse des différents partis politiques et, comme dans chaque crise, les partis d'extrême-droite (Aube dorée) ont essayé de canaliser et détourner la colère populaire contre les étrangers. Des attaques ont eu lieu faisant de nombreuses victimes. Des antifascistes ont été tués. Heureusement, la contre-attaque a été à la hauteur et a permis de limiter, voire détruire, la menace fasciste. Il faut dire que la Grèce a une histoire marquée par la dictature des colonels, jusque dans les années 70. La tradition antifasciste est donc encore fortement présente. Le gouvernement avait même pris, tardivement, des mesures condamnant des leaders de ces partis d'extrême-droite.

Victoire de la « gauche radicale »

Aujourd'hui, c'est « Syriza » qui tient le haut du pavé avec des nuances et des accents populistes, souverainistes inquiétants. Le discours anti-européen, contre les politiques d'austérité, peut plaire. Reste à voir quelles seront leurs marges de manœuvres et leurs choix politiques. « Syriza » a donc recueilli 36 % des voix (exprimées) en Grèce. Si ces résultats conduisaient à redonner de l’espoir et de la dignité à celles et ceux parmi les prolétaires et les incitait surtout à investir les luttes sociales en cours, nous ne bouderions pas notre joie. Tant mieux si Syriza parvient à améliorer un peu le sort des millions de Grecs en galère, plongés dans la misère que leur imposent cyniquement les capitalistes et les dirigeants politiques de Grèce et d’Europe.

Or hélas, nous doutons que cet événement donne un meilleur environnement aux luttes sociales et aux conditions de vie sinistrées des prolétaires de Grèce et d’ailleurs. L’arrivée au pouvoir de Syriza risque d’entraîner des illusions mortelles pour une bonne partie du prolétariat, en le détournant des luttes.

Contrairement aux idées reçues, « Syriza » ne se réclame pas de l’anti-capitalisme. « Syriza » n’est qu’une coalition hétéroclite de gauche. Une fois élu, Syriza a fait une alliance avec un parti de droite souverainiste ! Certaines personnes, pleines d'espoir et d'illusions, voient déjà un réveil des peuples européens et attendent la victoire de « Podemos » en Espagne. Notons que dans ces deux pays, la résistance aux politiques d'austérité s'est faite, avant tout, par la société civile, par des mouvements sociaux comme les Indignés, par des récupérations, des occupations, des collectifs citoyens, des assemblées générales de quartier, etc. Il y a donc une vraie base militante qui lutte quotidiennement contre les effets des politiques de casse sociale en Grèce, en Espagne et ailleurs.

C'est cette force qui constitue notre espoir et qui ne doit pas se laisser berner par les illusions électoralistes. N'oublions pas qu'en France, la victoire du Front populaire, en 1936, a été suivie de grèves et d'occupations qui ont permis d'obtenir des avantages sociaux réels. Cela est vrai partout et en tous temps. Dans le meilleur des cas, les gouvernements ont besoin d'une pression populaire pour prendre des mesures d'intérêt public, collectif. Mais le plus souvent, ils ont besoin que le peuple les rappelle à l'ordre et les contraigne à faire ce pour quoi ils ont été élus.

Quelles suites ?

En France, comme ailleurs, tout le monde essaie de s'attribuer la victoire de « Syriza » (même le PS qui y voit une victoire de Hollande dans sa soi-disant remise en cause de la politique d'austérité européenne. Quand on voit la politique anti-sociale du gouvernement, on a de quoi rire.. ou pleurer). Or la gauche institutionnelle du « Pasok » (PS), qui gouvernait jusque là, obtient moins de 5 % des suffrages exprimés. Une claque sans précédent ! La gestion politique du capitalisme, par essence inégalitaire et autoritaire, quels que soient les atours de “gauche” dont il se pare, ne peut conduire qu’aux désillusions. Avec la victoire de « Syriza », la bourgeoisie prévoit déjà l’étape prochaine. Partout en Europe, elle s’oriente vers une gestion autoritariste de la société, en forme d’occupation policière renforcée de l’espace social, de nouveaux dispositifs législatifs liberticides au nom de la “lutte antiterroriste”, de mise au pas des espaces de lutte dans et hors le monde du travail.

Pour en revenir à la Grèce, contrairement à ce que le spectacle médiatique prétend, la victoire de « Syriza » ne fait pas l’unanimité chez les militants, bien loin de là. Les anarchistes, très présents en Grèce dans les mouvements sociaux, ont appelé à une grève du vote. Force est de constater que, dans un pays où l’abstention est interdite, conduisant à des difficultés pour l’obtention de papiers (passeport, permis de conduire), l’abstention reste impressionnante pour ces élections grecques pourtant surmédiatisées, s’élevant à 36 %. Soit bien plus d’abstentionnistes que de personnes votant « Syriza »… c’est étrange, les médias en parlent peu.

En tous cas, la population n'a pas attendue la victoire éventuelle d'une nouvelle clique de politiciens. Face aux effets dévastateurs de la crise, des alternatives se sont mises en place afin d'assurer les besoins vitaux des habitants et des habitantes. Ce sont des squats, des cuisines autogérées, des dispensaires, etc. Dernièrement, la Fédération anarchiste a fait le choix de soutenir un dispensaire dans le « quartier anarchiste », d'Athènes, Exarcheia.

Soutien aux alternatives concrètes

En Grèce, la sécurité sociale, qu’on appelle IKA, profondément remaniée, est supprimée au bout d’un an de chômage, alors que plus de 60 % des jeunes sont sans emploi et qu’il n’y a pas de RSA. Sauver des vies, diminuer la souffrance et s’organiser autrement, tel sont les enjeux des dispensaires sociaux et sanitaires autogérés, face au drame d’innombrables demandes de soins. Le nombre d’hôpitaux diminue, mois après mois. Les pharmacies se vident, ayant du mal à se procurer des médicaments, faute de garantie de paiement.

Exarcheia, célèbre quartier d’Athènes, est le cœur de la résistance en Grèce depuis plus d’un siècle. Une structure médicale gratuite autogérée a été créée à l’initiative de l’assemblée générale des habitants du quartier. Elle est située dans le grand sous-sol de l’espace social libre K-VOX, sur la place centrale d’Exarcheia.

Elle propose gratuitement l’accès à un médecin généraliste, un psychologue, un gynécologue, un pédiatre, ainsi qu’un cabinet de radiologie et d’échographie. Et cela, pour toutes et tous, quelles que soient la couleur de peau, la religion, l’orientation sexuelle et l’origine.

D'autres alternatives de vie et de luttes existent déjà en nombre à travers toute la Grèce, mais aussi en France, en Europe, dans le monde.

Ce sont elles qui changent le rapport de force, loin du spectacle médiatique et politicien.

Fred – groupe Proudhon FA (Besançon)

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