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Espace autogéré des Tanneries

30 Juin 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Appels

squat.pngDéclaration de l'espace autogéré des tanneries en lutte pour défendre son existence.
 
Avenir de l'espace autogéré des Tanneries
                 -----------------------------------------
                                     Communiqué de mise au point
 
E-Mail :tanneries@squat.net
Teléphone : +33(0)-380-666-481
Site :http://tanneries.squat.net/
 
 
Hier, nous apprenions que la Mairie avait fait voter au Conseil
Municipal un budget destiné à pouvoir reloger l'espace autogéré des
Tanneries.  Aujourd'hui, face aux flous créé par cette annonce ou au
franches attaques de l'opposition municipale, il nous semble nécessaire
de « mettre les points sur les i ». Ce d'autant plus qu'en réalité, rien
n'est réglé en ce qui concerne l'avenir de l'espace autogéré.
 
L'espace autogéré des Tanneries, c'est — effectivement — une salle de
concert accessible à tou·te·s, et investie par des dizaines
d'associations et de collectifs dijonnais·es, attirant de multiples
groupes locaux et internationaux chaque année, ainsi que des centaines
de personnes chaque semaine. C'est un espace indépendant et ouvert, qui
fonctionne sans hiérarchie ni subventions, et qui abrite de nombreux
autres projets collectifs. C'est une bibliothèque, des locaux de
répétition, une salle de sports, de cinéma, des ateliers vélo/mécanique,
de l'impression et de la sérigraphie, un potager, des projets de médias
indépendants et d'informatique libre, une zone de gratuité, des espaces
de réunions. C'est aussi un lieu de vie collective en rupture avec l'isolement
et l'atomisation des individus. C'est enfin un espace de convergence de luttes,
de mise en commun et de critique des rapports marchands et de domination.
 
Cet espace est né d'une occupation, en octobre 1998, de locaux
industriels laissés à l'abandon par la mairie de Dijon. Depuis 12 ans,
nous nous sommes employé·e·s à restaurer, aménager, construire dans ces
locaux à nos seuls frais (et non pas aux frais du contribuable comme le
fantasme l'opposition, qui a été, rappelons-le, la première à négocier
avec nous une convention, du temps du Maire Poujade). Pendant ces 12
ans, quelle que soit la couleur de la municipalité, nous avons cependant
dû lutter, à diverses reprises, pour garantir que le lieu ne soit pas
expulsé. Le soutien populaire a toujours été fort, aussi bien à Dijon
que beaucoup plus largement en Europe, où l'espace autogéré est devenu
un symbole de dynamiques culturelles, sociales et politiques
indépendante, autogestionnaires et contestataires.
 
Il y a 3 ans, la Mairie annonçait qu'en cas de projet d'urbanisme, elle
proposerait des solutions de relogement garantissant la continuité du
projet Tanneries, et la remise en œuvre des activités actuelles. Nous
avons été clair·e·s, de notre coté, sur le fait qu'il n'était pas
envisageable de quitter ces lieux pour nous retrouver dans un cube de
tôle vide, sans l'assurance de conserver notre autonomie, de pouvoir
redéployer la diversité de nos activités, et d'obtenir un bail stable.
 
Si, aujourd'hui, la Mairie s'engage sur certains travaux
infra structurels qui ne font que partiellement compenser la perte de
tous les aménagements réalisés au fil des années, il ne s'agit en aucun
cas d'une subvention de fonctionnement régulière, dont nous n'avons
jamais voulu et ne voulons pas ! Rappelons que cet engagement financier
sera largement compensé par la mise en vente au prix fort des terrains
actuels à des promoteurs immobiliers. Rappelons aussi que cette somme
ponctuelle ne pèse pas lourd face aux subventions bien réelles allouées
chaque année aux diverses structures culturelles de la ville, de
L’Auditorium au Zénith en passant le Grand Théâtre (pour ne citer que
L’Auditorium, la ville de Dijon donne annuellement environ 3 millions de
subventions, pour un coût de construction de 53 millions, tandis que le
budget annuel accordé aux subventions culturelles est d'environ 50 millions).
Précisons que malgré l'apport municipal sur certaines partie du gros œuvre —
indispensable vu l'état du bâtiment proposé — nous aurions encore bien
des chantiers d'ampleur à réaliser pour reloger les activités.
 
Mais nous tenons surtout, aujourd'hui, à attirer l'attention sur le fait
que nous ne sommes pour l'instant arrivés à aucun accord sur un bail qui
garantisse l'avenir et l'indépendance des Tanneries. Rien ne servirait
de déménager, si cela impliquait une situation plus précaire encore que
par le passé et une marge d'autogestion limitée, qui ferait alors
perdre au projet sons sens et sa singularité de fonctionnement. Nous
attendons donc de voir ce qui va avancer sur cet aspect dans la suite
des négociations. En l'absence de solution satisfaisante, nous ne sommes
pas partis — travaux ou pas — et restons déterminé·e·s — si cela
s'avèrerait nécessaire — à faire résonner le soutien aux Tanneries dans
la rue, et à rappeler que cet espace autogéré est défendu dans sa
globalité par de nombreuses personnes et associations, à Dijon et
ailleurs.
 
Pour ceux et celles qui ne seraient jamais passé·e·s par ici, ceci est
aussi une invitation à venir découvrir l'espace autogéré, plutôt que de
s'en tenir aux fantasmes et "on-dit".
 
                                                        Le 29 juin 2011,
                             L'assemblée de l'espace autogéré des Tanneries
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Info de nos amis de la CNT 66

30 Juin 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Info (s)

Nous faisons suivre cette info de nos amis de la CNT 66 afin de soutenir leur action...


 

La CNT investit un local municipal vacant.

Leur première demande date de 1998. Depuis lors, les membres de l'union syndicale

 de la Confédération nationale du travail (CNT 66) n'ont eu de cesse de réclamer

 à la mairie de Perpignan la mise à disposition d'un local syndical, "comme elle héberge

 déjà gratuitement sept autres unions syndicales". En vain. "La mairie nous répondait

 qu'elle n'avait pas de locaux vacants à disposition… Or dernièrement, nous avons reçu

un courrier de l'office public de l'habitat nous informant que le petit local que

nous louons, à nos frais, à Saint-Mathieu, ne pouvait contenir plus de

19 personnes simultanément. Dans ce cas-là, ne pas nous attribuer de local

syndical constitue une entrave, puisque cela empêche le développement de

notre syndicat", expliquaient hier les membres de la CNT 66. Depuis quelques

semaines, ils ont donc multiplié les sollicitations, allant jusqu'à afficher des

banderoles lors du dernier conseil municipal, interpellant les élus d'opposition sur

leur situation. "Nous avons été reçus par Suzy Simon-Nicaise - adjointe à la gestion

du patrimoine immobilier, NDLR - qui nous a répété qu'aucun local n'était disponible.

Du coup, puisque nous savions que l'école Pape-Carpentier était vide, nous avons

décidé d'occuper les lieux".

Hier matin, une vingtaine de syndicalistes a donc pris place dans les locaux désaffectés,

et compte bien y établir son local officiel. Dès lundi, ils invitent leurs militants à

venir les rejoindre à 20 heures pour la projection d'un film. "Et si la mairie y est opposée, qu'elle nous propose un autre local !".

 
La CNT 66, appuyée par des sympathisants d'autres organisations et des individus 
a réquisitionné ce samedi 11 juin une école inoccupée au 13 rue des Troubadours pour 
y installer un local syndical.
Depuis 12 ans la CNT réclame à la mairie et au Conseil Général, l'octroi d'un local syndical sans aucune réponse favorable.
Elle entend entretenir ce lieu et y développer des actions syndicales et culturelles.

 

Pour INFO !!

 

http://www.lindependant.fr/2011/06/12/la-cnt-investit-un-local-municipal-vacant,29062.php

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Rassemblement contre l’expulsion de familles Roms

28 Juin 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #groupe Proudhon - FA

Rassemblement contre l’expulsion de familles Roms
 
Venez manifester votre désapprobation au Préfet après sa volonté de ne
plus héberger les familles Roms de Roumanie qui vivent au Forum (à Planoise) 
depuis plusieurs mois, voire plusieurs années.
 
A l'appel d'un collectif d'organisations.
 
CDDLE, CEMEA Franche-Comté, Cimade, Collectif Meuh !, FNARS Franche-Comté, 
Humanis, LDH, LICRA Besançon Franche-Comté, Mouvement de la Paix, MRAP, 
Pastorale des migrants, radio Campus Besançon, SOS racisme, Terre des Hommes, 
CGT ADDSEA, CGT Santé du Doubs, FSU, SNUipp, Solidaires, Sud Education, 
Sud Santé-Social Les Alternatifs, EELV, Initiative Communiste-Ouvrière, pcf, PG25
 
Rendez-vous jeudi 30 juin à 17H devant la préfecture de région
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Guide méchant [et parfois moche] de Paris

28 Juin 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Info (s)

Banque de France

Rue Croix des Petits-Champs s’élève la Banque de France. Dans les sous-sols, l’or de la France, l’une des réserves les plus importantes du monde.

 

Elle a inspiré à Jacques Sternberg l’un de ses 188 contes à régler (Folio), le Désert, où la Terre a été ravagée par une guerre atomique totale ; il ne reste plus rien. Des extraterrestres, pour qui les radiations ne sont que chatouilles, en profitent pour débarquer sur la planète dévastée. Il ne reste vraiment plus rien, plus d’êtres vivants, plus de villes, plus de campagnes. Sauf, ça et là, en quelques endroits éloignés les uns des autres, des caves. Très profondes, mais dont les puissants blindages ont été mis à nu par les encore plus puissantes explosions. Il faut que les extraterrestres déploient les miracles de leur technologie pour pouvoir percer les blindages de ces caves.

 

Une fois à l’intérieur, ils voient des cubes réguliers, constitués par des milliers de rectangles de papier, soigneusement empilés. Et surtout des amoncellements non moins réguliers de blocs de couleur jaune, tous identiques, très lourds. Les extraterrestres se perdent en conjectures quant à la signification de ces murailles tellement mieux, tellement plus âprement protégées que quoi que ce soit d’autre.

 

Jean-Manuel Traimond.


A lire dans:   Divergences,

Revue libertaire internationale en ligne    http://divergences.be/

 

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Les Anarchistes Contre le Mur

27 Juin 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Info (s)

  

 

anar-contre.jpg

  

Les Anarchistes Contre le Mur (Anarchists Against The Wall, AATW)

 

APPEL A SOUTIEN FINANCIER

 

Chaque semaine, des militants israéliens et palestiniens sont arrêtés au cours de leurs manifestations communes, et les frais d'avocats s'accumulent. Sans soutien financier régulier, la défense juridique de ces camarades deviendra impossible. Manifester votre soutien en vous engageant à une contribution mensuelle destinée aux militants arrêtés au cours des manifestations de protestation en Cisjordanie.

 

QUI SOMMES-NOUS ?

 

Les Anarchistes Contre le Mur sont des militants israéliens de terrain. Nous nous sommes unis dans une coalition variée et politique, en soutien à la lutte populaire des Palestiniens contre l'occupation.

 

CE QUE NOUS FAISONS

 

A l'invitation de villages palestiniens, nos militants participent à des manifestations et autres actions de terrain aux côtés des Palestiniens contre le vol des terres, la violence, la séparation et l'occupation. Notre présence dans ces manifestations est susceptible de réduire le niveau de violences et d'exactions de l'armée israélienne, qui ne se comporte pas de la même manière avec des citoyens israéliens qu'avec des citoyens palestiniens. Au fil des ans, nous avons gagné une reconnaissance, par les Palestiniens qui militent sur le terrain, qui nous voient désormais comme un allié solide et déterminé de leur cause.

 

CE QUE NOUS DEMANDONS

 

Il ne se passe pas une semaine sans que des militants soient blessés et/ou arrêtés. Ces centaines d'arrestations conduisent à des poursuites et à des condamnations, notamment pour l'organisation et la participation à de telles manifestations.

 

Jonathan Pollack vient ainsi de se prendre trois mois de prison. Abdallah Abou Rahma, du village de Bil'in, a vu sa condamnation initiale à un an de prison, passer à 16 mois, à la suite de plusieurs audiences devant le tribunal militaire.  Mais au-delà ce des deux cas, les plus connus, il y en a des centaines d'autres, et les frais de défense, aussi bien des Israéliens que des Palestiniens, deviennent énormes.

 

Les militants sont défendus par une équipe d'avocats du cabinet Latsky and Partners, qui font un travail, face au système judiciaire, aussi remarquable que celui des militants Palestiniens et Israéliens eux-mêmes. Bien que les honoraires facturés par Latsky and Partners soient réduits au minimum, sur plusieurs années, les efforts pour collecter l'argent destiné à payer les frais de défense sont devenus un deuxième front de notre lutte.

 

Pour pouvoir continuer la lutte au long cours, nous nous sommes assignés l'objectif d'une recette mensuelle de 2.500 dollars - éligibles à réduction d'impôts - spécifiquement dédiés à la défense de nos militants. Alors, s'il vous plaît, voyez ce que vous pouvez mettre de côté chaque mois, et soyez sûrs que nous ferons un bon usage de votre argent.

 

Aidez-nous ! http://awalls.org/donations

  

 

Venez nombreux-ses et faites circuler l'info !
http://www.awalls.org/
http://www.youtube.com/user/AATW

 

 

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Dijon

27 Juin 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #luttes sociales

Le Pot’Col’Le, c’est quoi ?

 

Le Pot’Col’Le (comme Potager Collectif des Lentillères) est ouvert à toutes et tous et il est possible de venir jardiner tous les jours. Des rendez-vous plus fédérateurs sont proposés deux fois par mois, le samedi ou le dimanche, pour des chantiers collectifs, des repas, des échanges pour s’organiser, suivis de films, discussions, échanges de savoirs suivant la météo et les envies. Les activités proposées sont des occasions privilégiées pour rejoindre le potager, découvrir ses outils et secrets et se rencontrer.

Né en mars 2010 du défrichage par 200 personnes d’anciennes terres maraîchères que la mairie souhaite bétonner, le potager collectif est une expérience de jardin ouvert, avec mutualisation des travaux et ressources. Chaque personne y apporte son vécu et son expérience. L’espace n’est pas privatisé, les parcelles sont imaginées ensemble et les récoltes sont partagées. Le Pot’Col’Le s’organise avec quelques assemblées, des tableaux et panneaux, beaucoup de bonne volonté et pas trop de formalisation bureaucratique. On cherche à produire, mais aussi à apprendre et expérimenter. Cependant, si vous préférez faire votre propre jardin, pas mal de terres situées autour du Pot’Col’Le sont disponibles. Libre à vous de les investir ! Et nous serons heureux d’avoir des voisins à aider dans
leurs opérations de jardinage.

Les rendez vous

## Samedi 9 juillet ##

17h30 Ecoute collective et palabre
Réflexion sur l’urbanisme dijonnais, à partir de lectures éclairantes de textes du collectif grenoblois « Pièces et main d’Oeuvre » (PMO).
Nucléaire, nanotechs et quartiers « HQE », caméras et grand stade,… PMO oeuvrent de leur côté, par de minutieuses « enquêtes critiques », à décrypter les logiques de développement de l’éco-technopole grenobloise.

22h Projection
« Main basse sur la ville » (film italien de Francesco Rosi, 1963).
Poussée par l’entrepreneur Nottola, la municipalité de Naples utilise des  terrains agricoles pour lancer la construction d’un gigantesque programme immobilier. L’écroulement d’un immeuble va être à l’origine d’un scandale. « Main basse sur la ville« , polar politique toujours d’actualité, dénonce les logiques urbanistiques, les dessous de table de la collusion entre les pouvoirs publics.
et les entrepreneurs privés, au dépens des populations.

… puis on mange ensemble sur le principe de l’auberge espagnole

## Dimanche 17 juillet ##

A partir de 14h Activités potagères
On bine, on sarcle, on paille, on arrose, on plante, on sème encore (et on n’oublie pas de semer les engrais verts)… et on récolte !

17h30 Palabre du Pot’Col’Le
Point de coordination du potager : comment on s’organise pour l’été ?

Contact tierraylibertad@potager.org

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Nouveautés de la librairie l'autodidacte

26 Juin 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #A lautodidacte.org

 

 

engag.jpgEngagement libertaire & organisations anarchistes
Entretiens avec Laurent Fouillard et Jean-Louis Phan-Van

 

Nous sommes sûrs que les propos tenus dans les pages qui suivent nous permettront de nous approcher un peu plus de l’anarchisme. Moins avec cet esprit militant ayant les yeux rivés sur une machinerie formatée pour faire croître le nombre de ses militant-e-s, de son prestige ou de sa place au sein des prochaines manifestations, qu’avec celui empreint d’insoumission et de révolte contre les injustices sociales, mais aussi de cette volonté, ferme, de continuer à envisager le changement social, ici et maintenant, accompagné par une éthique « révolutionnaire » certes, mais surtout pas aveugle.

Nous ne savons pas si le chemin parcouru jusqu’ici par Laurent et Jean-Louis va aider celles et ceux qui sont pressés d’en découdre avec les questions intolérables des guerres, de la famine, de l’exploitation, de l’écologie, du sexisme, du spécisme, y un largo eccetera, mais nous pensons qu’il leur permettra aussi de rester lucides et amoureux de cet anarchisme en personne que nous continuerons, pour notre part, à vous proposer dans d’autres volumes !



libre.jpgLibres ! Toujours…
Anthologie de la chanson et de la poésie anarchistes du XIXe siècle

MANFREDONIA Gaetano

Tout au long des XIXe et XXe siècles, la chanson joue un rôle majeur dans les affrontements politiques et les luttes qui émaillent l’émergence d’abord, puis l’affirmation des mouvements socialistes et ouvriers.

Les anarchistes aussi ont tendance à voir dans la chanson un moyen de propagande particulièrement efficace pour la diffusion de leurs idées auprès des masses. La fonction de la chanson politique, toutefois, n’est pas exclusivement propagandiste car elle s’adresse aussi bien à un large public qu’aux militants eux-mêmes dont elle contribue à forger et à entretenir leur sentiment d’appartenance au groupe et à son système de valeurs. La production chansonnière libertaire des années 1880-1914, tout spécialement, va jouer un rôle déterminant dans la constitution d’une identité libertaire en diffusant des images de l’anarchisme et des anarchistes qui finiront par faire corps avec ce mouvement. La connaissance de la chanson anarchiste du XIXe siècle nous facilite ainsi l’accès à ce que l’on peut appeler l’imaginaire utopique libertaire, resté dans ses grandes lignes pratiquement inchangé jusqu’à nos jours.



anarchie-eco.jpgAnarchie économique

Baba

« C’est nous-mêmes, petites gens, qui nous persuadons que la réalité marchande et financière du monde prime sur la réalité concrète et naturelle. Il en va ainsi lorsque nous admettons que le déficit en argent d’un hôpital public, ou d’une entreprise privée produisant des choses réellement utiles (c’est-à-dire non encore perverties par la fabrication économique de pseudo besoins), puisse entraîner sa fermeture. Une telle proposition a autant de sens que refuser des mots d’amour à l’être aimé parce que le stock de mots d’amour de la journée serait épuisé. C’est confondre la réalité concrète de son sentiment amoureux avec son signe, le mot amoureux. C’est confondre la vie réelle avec la valeur en argent qui lui est attribuée par les marchés. C’est écraser la vie sous des représentations qui nous ont échappé. C’est renoncer à vivre. »

 


vivre-l-a.jpgVivre l’anarchie
Expériences communautaires et réalisations alternatives antiautoritaires

COLLECTIF

Loin de l’image d’Épinal de l’anarchiste poseur de bombes ou doux rêveur, les courants libertaires ont su impulser dès leur origine des pratiques militantes visant à favoriser le changement radical au moyen de réalisations de projets de communautés de vie ou de travail en rupture avec les conditions de vie et de production de leur temps. Cette volonté de commencer les transformations souhaitées ici et maintenant sans attendre le jour hypothétique de la révolution sociale n’a pas été l’apanage exclusif des courants libertaires. Elle prolonge, à sa manière, les pratiques des réformateurs sociaux d’avant 1848 qui les envisageaient explicitement comme des formes d’expérimentation sociale.

Aux éditions des ACL

Librairie associative

L’Autodidacte.

Horaires d’ouverture

Mercredi de 16h00 à 19h00

Samedi de 15h00 à 19h00

Entrée libre

 

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Idée de vacances 2012

25 Juin 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #groupe Proudhon - FA

Du 09 au 12 août 2012 se tiendra à St-Imier

( Jura Bernois, CH)

une rencontre internationale entre libertaires




Du 09 au 12 août 2012 se tiendra à St-Imier ( Jura Bernois, CH) une rencontre internationale entre libertaires de tout poils, ainsi que toutes personnes désirant faire connaissance ou connaitre d’avantage les différentes mouvances anarchistes.

Ce « Mondial de l’Anarchisme » sera en fait une commémoration de la première internationale anti-autoritaire qui fût organisée en 1872 en réponse à l’internationale de Marx. Depuis le monde a passablement changé, du moins sous certains angles, les courants libertaires ont su évoluer avec le temps et cette rencontre en sera représentative. Une chose est sûre, le temps n’a en rien diminué l’oppression des puissants vis-à-vis des plus faibles. Cette rencontre exposera de multiples moyens de résistance sous des formes variées et diverses.

La Fédération Jurassienne :
L’Association Internationale des Travailleurs (AIT) se fonde en 1864. Très vite des sections se créent à la Chaux-De-Fonds, au Locle, à St-Imier et dans le reste du Jura suisse. Beaucoup d’ouvriers-ères qui y adhèrent sont encore des travailleurs-euses à domicile. Ils-elles ont le goût de la lecture et de l’indépendance. Lorsqu’en 1869 Bakounine vient dans la région, leur rencontre n’est pas sans conséquence. La convergence d’idées qu’ils-elles découvrent va faire de la Fédération Jurassienne le pôle libertaire de l’AIT qui s’oppose à la tendance marxiste. Excédé par cette opposition Marx fait tout ce qu’il peut pour éliminer ce courant. En 1872, il croit bien y parvenir. Au congrès de La Haye, il réussit à faire venir un maximum délégués-ées qui lui sont acquis, dont certains-nes sont censés-ées représenter des sections qui s’avèrent inexistantes. Grâce à cette majorité factice il fait voter l’exclusion de Bakounine et James Guillaume et manque de quelques voix pour celle d’Adhémar Schwitzguébel, tous-tes délégués-ées du Jura. Scandalisées, les sections de tendance anti-autoritaire de l’AIT, notamment d’Espagne, d’Italie, de France, de Belgique, des USA, organisent un congrès à St-Imier où les résolutions prises seront clairement libertaires. L’AIT anti-autoritaire survivra à la branche marxiste jusqu’à la fin du siècle.
140 ans après le congrès de St-Imier, l’exploitation et l’aliénation des travailleurs-euses sont toujours aussi brutales. L’illusion marxiste s’est dissipée au vu des dictatures communistes. Le capitalisme vit de crise en crise, crise sociale, crise politique, auxquelles s’ajoute désormais la crise écologique


Et le mouvement anarchiste ?
Ces rencontres internationales d’août 2012 seront l’occasion de faire le bilan de l’histoire du mouvement anarchiste, ses idées, ses réalisations, ses espoirs, ses défaites ; ce qu’il en reste aujourd’hui ; les combats qui sont les siens et ceux qu’il partage avec d’autres : antimilitarisme, antiracisme, antisexisme, autogestion, décroissance, éducation, féminisme, internationalisme, non-violence, etc.

Un certain nombre d’ateliers et de manifestations sont d’ores et déjà prévus : conférences historiques, conférences thématiques, théâtre, concerts, expositions, cinéma, salon du livre, radio, camping libertaire, foire à l’autogestion et aux produits bio, ateliers pratiques, restauration, etc.

Cette manifestation internationale sera publique et se veut ouverte à l’ensemble du mouvement anarchiste international mais aussi à l’ensemble de la population, sans discrimination. Les zones gratuites et le prix libre seront favorisés afin de permettre à chacun-e de pouvoir y participer.

Le comité d’organisation se réserve le droit d’accueillir tel-lle ou tel-lle participant-te. Les décisions seront prises en fonction des idées et des pratiques qui nous sont propres et qui sont celles de l’Internationale antiautoritaire. L’expression et la manifestation du racisme, du sexisme, de la xénophobie, de l’homophobie et de toute forme de violence et de discrimination de ne seront pas tolérées.

Sur la base de ce qui vient d’être dit, toute personne, structure ou organisation peut demander à s’associer à cette initiative et proposer des lieux d’exposition, de débats ; des conférences, spectacles, intervenants ; des ateliers, etc. Nous sommes aussi à la recherche de bénévoles (flm.osl@espace noir.ch) !

Le Comité d’organisation des Rencontres Internationales de l’Anarchisme St-Imier 2012
Contacter le Comité d'organisation

 

www.anarchisme2012.ch

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Fessenheim

24 Juin 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Nucléaire

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 895 associations et 51 351 personnes
agréée pour la protection de l'environnement

http://www.sortirdunucleaire.org/

 

 

Communiqué de presse – 23 juin 2011
Fessenheim : le risque d'accident majeur prolongé de 10 ans

 Alors que la plus ancienne et la plus décriée des centrales françaises vient de dépasser les 30 ans d’âge, l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) approuverait une prolongation pour 10 ans du fonctionnement du réacteur n°1 de Fessenheim. Le Réseau "Sortir du nucléaire" est profondément préoccupé par cette probable prolongation de la centrale.

Contrairement aux assertions d'Eric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique, répétées au micro de France Inter ce jeudi 23 juin 2011, le vieillissement des centrales ne les rend pas plus sûres : à titre d'exemple, la cuve du réacteur ou l’enceinte de confinement se dégradent, et ne peuvent être remplacées. Le quotidien Les Echos avait affirmé en avril 2009 que « lors des dernières visites décennales, vers 1999, les cuves de réacteurs situés au Tricastin et à Fessenheim avaient présenté des défauts de revêtement»(1). Il paraît difficilement imaginable que plus de 10 ans après, les cuves des réacteurs de Fessenheim se portent mieux.

Par ailleurs, rappelons que Fessenheim est également concernée par l’ “anomalie“ de série constatée sur 34 réacteurs français et signalée par le Réseau "Sortir du nucléaire" en février dernier. Un autre risque important : la centrale est située sur une faille sismique avérée. la révélation publique en 2003 de la falsification des données sismiques par EDF afin d’éviter la réalisation des travaux onéreux doit susciter la plus vive inquiétude quant à la résistance de Fessenheim en cas de séisme.

Un risque d’accident dénoncé par les Français comme par ses voisins

Le vieillissement de Fessenheim et le risque d’accident nucléaire inquiètent depuis déjà longtemps la population voisine. Ainsi, en 2009, près de 10 000 personnes s'étaient rassemblées à Colmar pour réclamer la fermeture de la centrale. Plus récemment, à l'occasion des 25 ans de Tchernobyl, plusieurs

milliers de personnes avaient bloqué les ponts du Rhin entre la France et l'Allemagne.

Du côté des collectivités, l'inquiétude monte également. Depuis quelque mois, les motions pour la fermeture de Fessenheim se multiplient. Le 11 avril dernier, le conseil municipal de Strasbourg a voté à l'unanimité moins un voix une motion intitulé « Arrêtons Fessenheim » (2). Un « Appel solennel des Élus d’Alsace pour l’arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim » a également déjà été signé par plus de 350 élus et conseillers municipaux et le nombre de signatures croît de semaine en semaine.

Mais les Alsaciens ne sont pas les seuls à craindre la centrale : nos voisins d'outre Jura s'inquiètent également de l'état de Fessenheim et en demandent l'arrêt immédiat. Les cantons suisses de Bâle Ville et Bâle Campagne ont appelé le 22 mars dernier la France à fermer Fessenheim, estimant qu'elle avait besoin d'être contrôlée minutieusement à la suite de l'accident au Japon (3). C'est également le cas de l'Allemagne qui, inquiète des conséquences que pourrait avoir sur son territoire un accident nucléaire en Alsace, demande la fermeture de la centrale, par l'intermédiaire de ses représentants à la CLIS de Fessenheim.

Une prolongation de la centrale jouée d’avance…

La prolongation de la durée de vie des centrales françaises constitue une question de survie pour l’industrie nucléaire : EDF revendique désormais auprès de l’ASN une maîtrise croissante des coûts, et l’électricien voit dans la prolongation des centrales vieillissantes un moyen d’assurer la rentabilité des installations. En effet, depuis 2003, les comptes d'EDF se basent déjà sur une durée de vie de 40 ans pour toutes les centrales nucléaires, et EDF communique désormais sur une durée de vie de… 60 ans.

En 2008 déjà, le directeur de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste, avait déclaré qu’ « on peut imaginer que Fessenheim ne puisse plus continuer à fonctionner. Ça me paraît très improbable. Ce n’est pas vraiment l’hypothèse que j’imagine» (4) .  Par ailleurs, il est d’ores et déjà planifié de procéder cet été au rechargement en combustible du réacteur n°1 de la plus vieille centrale française, alors même que la décision de l’ASN n’a toujours pas été émise suite à la visite décennale de l’hiver 2009-2010. Combustible inutile si la centrale était arrêtée…

… alors que la fermeture des centrales vieillissantes est indispensable

C’est même le directeur de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), M. Repussard, qui le confie le 16 juin 2011 au Figaro : « Certains

éléments de la conception des réacteurs et de leur dimensionnement aux risques d'accidents graves doivent être revus. […] Catastrophe naturelle ou technologique, attaque terroriste et erreur humaine n'ont pas été traités systématiquement au motif que « ça n'arrivera jamais. […] Fukushima nous prouve le contraire, poursuit-il. Il y a des enchaînements de circonstances aggravantes, des combinaisons d'événements improbables que l'on estime a priori inimaginables mais qui finissent quand même par se produire. Comme je le dis parfois : « Il faut imaginer l'inimaginable.» (5)

Coïncidence du calendrier, un jeûne est organisé depuis le 18 avril dernier pour obtenir la fermeture de Fessenheim, et une chaîne humaine  aura lieu ce dimanche 26 juin à partir de 14h autour de la centrale.

Pour en savoir plus : consultez notre dossier spécial Fessenheim
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Contacts presse :

Opale Crivello - 06 64 66 01 23
Jean-Pierre Minne - 06 71 07 24 47

Notes : (1)   Les Echos, 8 avril 2009.

(2)   Dernières Nouvelles d’Alsace, 15 avril 2011

(3)    Dépêche AFP, 23 mars 2011

(4)   L'Alsace, 15 novembre 2008

(5)   Le Figaro, 18 juin 2011

 

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Fort Calhoun

23 Juin 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Nucléaire

Si d'énormes quantités d'eau sont indispensables au bon fonctionnement des centrales nucléaires, l'actualité récente a montré que ces mêmes centrales étaient très vulnérables à l'eau avoisinante. Il y a Fukushima, bien sûr. Ses systèmes de refroidissement ont été noyés par le tsunami qui a frappé les côtes japonaises, conduisant à une catastrophe hors normes.

 

Mais il y a aussi la centrale de Fort Calhoun, aux Etats-Unis, qui a souffert d'une crue du Missouri. Un incident survenu le 7 juin et qui, curieusement, n'a que peu été relayé.

 

Que s'est-il passé à Fort Calhoun ? Au début du mois de juin, des pluies diluviennes...

 

La suite sur http://sciences.blog.lemonde.fr/2011/06/21/inondation-autour-une-centrale-nucleaire-americaine/

 

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