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Battisti arrêté

18 Mars 2007 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Communiqués

Cesare Battisti arrêté comme par hasard en pleine campagne électorale où un ministre de l'intérieur se présente

Nous exigeons sa libération !

Cesare Battisti arrêté au Brésil

L'ex-activiste italien avait été arrêté en France en février 2004 à la demande de la justice italienne. Remis en liberté, mais sous le coup d'une menace d'extradition, il était en fuite depuis lors. Par AFP

LIBERATION.FR : dimanche 18 mars 2007

Cesare Battisti, ex-activiste italien d'extrême gauche, en fuite depuis 2004, a été arrêté dimanche au Brésil, a-t-on appris dimanche de source judiciaire.  

"Nous confirmons l'arrestation aujourd'hui (dimanche, ndlr) au Brésil de Cesare Battisti", a-t-on déclaré à l'AFP de source judiciaire, corroborant une information parue sur le site internet du Figaro.

Selon lefigaro.fr, Cesare Battisti a été interpellé, ce midi (heure française, ndlr), au Brésil par la police brésilienne sur des informations et en présence de la police judicaire française.

Cesare Battisti a été condamné à perpétuité en 1993 en Italie pour quatre "homicides aggravés" commis en 1978-1979.

Réfugié en France pendant une quinzaine d'années, il a entamé une carrière d'auteur de romans policiers et travaillait comme gardien d'immeuble dans le IXe arrondissement de Paris.

Arrêté en février 2004 en France à la demande de la justice italienne, Cesare Battisti a été écroué plusieurs semaines avant d'être remis en liberté. Il avait alors reçu le soutien d'écrivains français et de militants de gauche.

Menacé d'expulsion vers l'Italie, il est passé dans la clandestinité en août 2004.

http://www.liberation.fr/actualite/societe/241719.FR.php

 

Cesare Battisti a été arrêté au Brésil

LEMONDE.FR avec AFP | 18.03.07 | 14h20  •  Mis à jour le 18.03.07 | 15h29
Cesare Battisti, ex-activiste italien d'extrême gauche, en fuite depuis 2004, a été arrêté, dimanche 18 mars, au Brésil, a-t-on appris de source judiciaire."Nous confirmons l'arrestation aujourd'hui (dimanche, ndlr) au Brésil de Cesare Battisti", a-t-on déclaré de source judiciaire, corroborant une information parue sur le site Internet du Figaro. La police brésilienne a ensuite confirmé l'arrestation de l'ancien activiste italien d'extrême gauche.

Le chef des opérations et de la coopération internationale de la police fédérale brésilienne a précisé que  l'opération a été menée sur injonction d'Interpol avec la participation de membres français de l'organisation internationale de la police.

Selon lefigaro.fr, Cesare Battisti a été interpellé, ce midi (heure française), au Brésil par la police brésilienne sur des informations et en présence de la police judicaire française. Cesare Battisti a été condamné à perpétuité en 1993 en Italie pour quatre "homicides aggravés" commis en 1978-1979. L'écrivain aurait été retrouvé grâce à la surveillance de certains de ses soutiens, soupçonnés d'être restés en contact avec lui. La police judicaire aurait appris que Cesare Battisti allait être contactée par une femme, qui devait lui faire passer de l'argent.

COOPÉRATION POLICIÈRE

Sur information de la police française, et par recoupement des fichiers, les polices brésiliennes et italiennes ont pu retrouver l'identité de l'intérmédiaire, dont seul le prénom était connu. Elle a été arrêtée avec Battisti à 8 heures, dans un hôtel de Copacabana.

Interrogée par l'AFP, l'un des avocats français qui l'a défendu, Me Irène Terrel, s'est dit "catastrophée" en apprenant la nouvelle de l'arrestation de Cesare Battisti. L'avocate parisienne n'a pas souhaité faire d'autres commentaires "pour l'instant, en attendant d'en savoir plus".

Réfugié en France pendant une quinzaine d'années, il a entamé une carrière d'auteur de romans policiers et travaillait comme gardien d'immeuble dans le IXè arrondissement de Paris. Arrêté en février 2004 en France à la demande de la justice italienne, Cesare Battisti a été écroué plusieurs semaines avant d'être remis en liberté. Il avait alors reçu le soutien d'écrivains français et de militants de gauche. Menacé d'expulsion vers l'Italie, il est passé dans la clandestinité en août 2004.

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Manifestations anti-nucléaire

16 Mars 2007 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Nucléaire

Le 17 mars dernier a eu lieu une journée de mobilisation contre le nouveau réacteur nucléaire EPR. Cela a pris notamment la forme de manifestations décentralisées dans 5 villes de France : Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg et Toulouse.

Le groupe de Strasbourg de la Fédération Anarchiste et l'Antifaschistische Aktion Offenburg [AK AntiAtom] (Allemagne) ont appelé les libertaires du quart nord-est de la France et les libertaires du Bade-Würtemberg a participer à un bloc rouge et noir au sein de la manifestation strasbourgeoise.

Avec l'atome, le capitalisme et les États jouent avec nos vies, nous ne serons jamais totalement à l'abri d'un accident nucléaire. Derrière le nucléaire civil et le futur réacteur EPR qui doit remplacer les actuelles centrales, c'est tout un type de société que nous dénonçons.
Le nucléaire militaire est lié à la filière civile, cette dernière fournissant de l'uranium pour les bombes atomiques. Le développement du nucléaire n'a pas pour objectif le bien-être des populations, mais s'inscrit dans une logique de profit et de pouvoir.

La croissance effrénée indissociable du système capitaliste est donc incompatible avec la sauvegarde de notre environnement. Il est urgent de redéfinir nos relations à l'énergie en dehors de cette logique de profit, et donc de passer à la décroissance.

Seule une gestion des énergies fondée sur nos besoins et non sur des impératifs de croissance peut permettre une réduction de la consommation et un tournant véritable en direction des énergies renouvelables. Celles-ci sont inépuisables et pas ou peu polluantes, mais l'État et les multinationales n'ont aucun intérêt à les développer, puisque la situation actuelle leur apporte profits et pouvoir.

En effet, produire de l'électricité nucléaire implique un pouvoir centralisé et un contrôle policier, voire militaire (contre les risques terroristes entre autres). Dans cette logique, la concentration d'une source énergétique dangereuse et sa haute technicité éloignent toute possibilité de contrôle direct par la population.

Dénonçons la poursuite de la logique nucléaire ! Dénonçons le capitalisme et les États qui jouent avec nos vies !

Groupe de Strasbourg de la Fédération Anarchiste (France)
Antifaschistische Aktion Offenburg [AK AntiAtom] (Allemagne)

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Francisco Ferrer y Gardia

10 Mars 2007 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #notre histoire

Paroles d’or :

"Qu’ils jugent que la guerre est la plus criminelle des aberrations des hommes, et le militarisme, la réunion de ses exécutants - tous deux soutiennent le privilège dominant la société actuelle – et qu’ils persévèrent à démontrer que la paix, fondée sur la justice sociale, est le meilleur bien auquel puisse aspirer l’humanité et la fraternité de la société future, sa meilleure récompense.

L’idée de dieu détruit la félicité des hommes.

Etre religieux s’est être ennemi de soi-même.

SANS DIEU L’HOMME EST HEUREUX. "

 

                                   Francisco Ferrer G.

 

LA GREVE GENERALE

Périodique libertaire 

 

De retour à Barcelone en 1901, avec l’argent hérité de Mlle Meunier, Francisco Ferrer se préparait à réaliser le rêve de toute sa vie : l’Ecole Moderne. Pourtant, conscient que sa révolution éducative ne pouvait se développer dans le vide et devrait s’appuyer sur de grands changements sociaux, il créa aussi un périodique d’orientation libertaire. Ainsi naquit à Barcelone, le 15 novembre 1901, La Huelga General, un périodique de 8 pages, soit 2 mois après la parution de premier Bulletin de l’Ecole Moderne. Francisco Ferrer écrivait dans les 2 publications : dans le Bulletin sous son nom propre et dans La Grève Générale sous le pseudonyme de Cero.

Ferrer confia la direction du journal à Ignacio Claria. Quelques mois plus tard, en février 1902, après une grève des travailleurs métallurgistes, de graves mutineries éclatèrent et furent comme toujours réprimées dans le sang. Parmi les blessés, on trouvait Claria qui, en mai 1903, fut arrêté et condamné.

Au mois de juillet de la même année, les autorités mirent les verrous au journal. 21 numéros avaient été publiés.

 

LA HUELGA GENERAL

Première année – Numéro 1

 La Propriété et les Anarchistes

Fous et Raisonnables

 

On sait que la majorité des gens ne sait des choses que ce que son journal veut lui faire savoir. Peu sont ceux qui poussent la réflexion sur ce qu’ils lisent et ceux qui ont pu se faire une idée de l’idéal anarchiste.

Pour le vulgaire, les acrates sont des assassins féroces payés par les jésuites ou par des profiteurs qui, pour improbable qu’ils arrivent au gouvernement, n’apporteraient rien de sûr et personne ne pourrait posséder le moindre objet puisqu’ils veulent la destruction de la propriété.

Il faut penser et il faudra le répéter souvent que dans une société raisonnable, c’est à dire anarchiste, chacun aura sa maison, ses meubles, ses vêtements, ses œuvres d’art, ses instruments de travail, bref, tout ce qui peut rendre la vie agréable.

Naturellement, nous ne passerons pas d’un régime de fous comme celui basé sur l’autorité et la propriété qui nous étouffe toujours plus à un système de solidarité et de vraie fraternité comme l’on change de décor au théâtre. Cela exigera toute la propagande, toute l’instruction et même toute l’exemplarité que nous, logiques, devrons donner aux illogiques, aux irréfléchis, aux irrationnels, aux gens fous qui composent l’immense majorité aujourd’hui.

Nous, anarchistes, voulons détruire la propriété telle qu’elle existe parce qu’elle est le produit de l’exploitation de l’homme par l’homme, du privilège octroyé par les gouvernements ou par le droit du plus fort.

Nous, acrates, ne voulons pas qu’il y ait des propriétaires de grandes étendues de terrain à côté de familles n’ayant pas d’endroit où reposer leur corps, ni d’héritiers de fortunes ni d’héritiers de misère.

Nous, libertaires, ne voulons pas qu’il suffise d’un titre ou d’un testament pour passer sa vie sans travailler.

Dans la société idéale anarchiste, l’éducation et l’instruction de l’enfance se feront de sorte que tous comprennent la nécessité du travail sans autres exceptions que les problèmes physiques. Et puisqu’il n’y aura pas le mauvais exemple actuel, que certains travaillent alors que d’autres se reposent, que ceux-ci mangent et que ceux-là baillent, tout le monde contribuera à la production de la richesse commune en fonction de ses forces et tous mangeront selon leur appétit. Il sera facile aux éducateurs d’inculquer aux enfants le goût et l’obligation du travail.

Etant des êtres raisonnables, à l’inverse de ce qui se passe aujourd’hui, ils trouveront sans trop se torturer l’esprit la manière d’être propriétaires de ce qui les entoure, sans que ce droit à la propriété puisse porter préjudice à qui que ce soit.

Précisément, la folie de ceux qui ne comprennent pas l’anarchie réside dans l’impossibilité qu’ils ont de concevoir une société  raisonnable.

                                                                                  Cero 

 

LA HUELGA GENERAL                                        Première année – Numéro 2

DIEU OU L’ETAT : NON

 

La grève générale : OUI

 

On ne trouvera pas une personne de bonne foi, pour peu qu’il y en ait, qui ne confesse pas que la religion catholique, protestante, mahométane ou bouddhiste, ait atteint le bonheur et le bien-être des hommes.

Aucune politique de quelque parti ne pourra assurer que son système de gouvernement garantisse la liberté absolue de parler et d’écrire ou assure le droit à la vie.

Ceux qui veulent la suprématie du clergé, tout comme ceux qui attendent tout d’un état plus ou moins laïque, tous soutiennent qu’il doit y avoir des pauvres et des riches, des maîtres et des esclaves.

Ni les uns ni les autres ne cherchent l’émancipation économique et politique de l’individu.

Les premiers libéraux son excusables qui, se rendant compte de la tromperie religieuse, se décidèrent à fonder un état libre du contact de Rome, parce qu’ils pouvaient croire que tout le malheur venait de l’Eglise.

Mais ceux qui désormais pratiquent le système parlementaire monarchiste, républicain ou socialiste, trompent leurs électeurs, comme les curés abusent de la crédulité de leurs paroissiens, en leur faisant espérer que grâce au gouvernement de son parti ou avec le programme de son invention, ils apporteront la liberté et la paix au sein de la nation.

Il n’existe aucun électeur qui puisse citer un gouvernement comme étant bon.

Ni les siècles depuis que vivent les religions, ni les rois qui se servirent des cours et assemblées, ni même le siècle passé occupé presque dans son entier par des gouvernements parlementaires ne contrediront l’inutilité de déléguer à quiconque la défense de nos intérêts. Les années durant lesquelles le parti socialiste arriva au pouvoir par des luttes électorales nous suffirons. Quel bénéfice ont obtenu les travailleurs qui sont allés voter ?

Par contre, si au lieu de cela, si le temps employé par les socialistes en luttes électorales ils l’avaient passé à l’organisation des classes productives et à la propagande anti-militaire, cela fait longtemps qu’une grève générale aurait flanqué par terre la société bourgeoise.

C’est aux libertaires de faire comprendre ces vérités à combien d’inconscients qui croient en la panacée du vote comme si c’était l’hostie qui doit les mener au paradis.

L’émancipation complète des travailleurs ne viendra ni de l’église ni de l’état mais d’une grève générale qui détruise ces deux choses.

                                                                                Cero

 

…quand on demandait à Ferrer d’où il sortit l’idée de créer l’Ecole Moderne, il répondait avec son humour habituel : simplement de l’école de mon enfance, mais en faisant exactement le contraire.

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Rassemblement - un visa pour Joseph Kollie

10 Mars 2007 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #contre les expulsions

Réseau Education Sans Frontières du Doubs

Réseau Universités Sans Frontières de Franche-Comté

resf25@yahoo.fr

soutienjoseph@yahoo.fr

http://www.ras.eu.org/soutienjoseph/

UN VISA POUR JOSEPH KOLLIE

Le 12 octobre 2006, Suzilène Monteiro, lycéenne de Colombes (Hauts-de-Seine) a été expulsée, comme les Raba, sur un avion spécialement affrété par le gouvernement, en dépit d'une forte mobilisation de ses camarades et enseignants (3000 signatures collectées, deux manifestations).

Le 20 octobre, le Comité de soutien à Suzilène manifestait devant le Conseil Général à Nanterre pour la venue de Nicolas Sarkozy. Le ministre-candidat a accepté alors de recevoir une délégationet a fini par concéder : "rien ne s'oppose à la délivrance d'un visa long séjour pour études". Suzilène a obtenu son visa et est rentrée en France le 3 février dernier. Dans un article du Monde du 6 février, un conseiller de N. Sarkozy a déclaré : "Il est important de rappeler et de faire respecter les règles dans un sens comme dans l'autre. Suzilène a été reconduite à la frontière car elle était en situation illégale. Mais depuis elle a déposé une demande de visa long séjour et a pu obtenir un visa étudiant".

A Besançon, Joseph Kollie, étudiant libérien de la faculté des lettres, a été expulsé le 10 février 2006 malgré une forte mobilisation de la communauté universitaire et de la population bisontines (6000 signatures collectées, rassemblements à la fac,au centre-ville et devant la préfecture, concert de soutien). Le 30 octobre, sa demande de visa long séjour pour études a été rejetée sans aucune raison alors qu'il remplissait toutes les conditions. Le Président de l'Université de Franche-Comté a écrit au Ministre des Affaires Etrangères pour lui demander des explications. La réponse vient de tomber "l'intéressé ne remplissait pas les conditions requises pour l'obtention du visa sollicité". De quelles conditions s'agit-il ? Le conseiller du Ministre ne le dit pas. Le dossier de Joseph Kollie était complet : autorisation d'inscription, attestations de ses enseignants, un projet professionnel clair et solide, son compte était approvisionné suite à une collecte...

Nous pensons que comme pour Suzilène, rien ne devrait "s'opposer à la délivrance d'un visa long séjour pour études" à Joseph Kollie.

Le ministre-candidat Nicolas Sarkozy vient à Besançon le 29 mars prochain. Ce jour là, nous l'attendrons pour lui exposer le cas de Joseph.

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30 ans de risques nucléaires

9 Mars 2007 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Nucléaire

Réseau Sortir du nucléaire
Fédération de 765 associations
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Communiqué de presse du mercredi 7 mars 2007

 

30 ans de Fessenheim, 30 ans de risques : la centrale doit fermer immédiatement

 

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59% des français en faveur d'une diminution du nucléaire

9 Mars 2007 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Nucléaire

Eurobaromètre 2007 réalisée dans les 27 Etats de l'Union européenneet auprès de 26 000 personnes

Quelques 61% des Européens souhaitent que la part du nucléaire dans l'électricité diminue, pour des raisons de sécurité.

59% des français sont en faveur d'une diminution du nucléaire.


Quelques 30% désirent en revanche qu'elle augmente, car elle ne contribue pas au réchauffement climatique.

Les plus hostiles au nucléaire sont
 les Grecs (83%) devant les Autrichiens (78%) et les Chypriotes (76%).

Les plus favorables sont les Bulgares (51%), les Tchèques (48%)
et les Finlandais (42%).

lien web <http://http://ec.europa.eu/energy/energy_policy/doc/eurobarometer/2007_

eu_energy_policy_eurobarometer_slides_presentation_en.pdf>

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Joaquin Delgado

4 Mars 2007 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #notre histoire


Delgado Joaquín

 

Le 4 mars 1934, naissance de Joaquín DELGADO MARTINEZ à Cordona, Catalogne.
Militant et activiste des Jeunesses libertaires espagnoles.
En 1939, il suit ses parents qui se réfugient en France, après la défaite du camp républicain. C'est à Grenoble (Isère), qu'il milite au sein de la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires, dont il devient le secrétaire. Ouvrier ébéniste, fraiseur, puis dessinateur de générique pour des émissions de télévision, il s'engage plus avant dans l'activisme antifranquiste. C'est en tant que membre de la section clandestine de "Défense Intérieure" (crée en 1961, au sein du Mouvement Libertaire) qu'il est envoyé en juillet 1963, à Madrid, avec le compagnon Francisco GRANADOS GATA (âgé de 30 ans, père de famille et forgeron à Alès) avec pour mission de prendre des contacts en vu d'organiser un attentat contre Franco. Mais par manque de coordination, un autre groupe commet le 29 juillet 1963, deux attentats : l'un contre la direction générale de la sécurité et l'autre contre le siège des syndicats franquistes. Arrêtés tous deux en possession d'armes et d'explosif, ils refusent de reconnaître leur culpabilité pour ces deux attentats et cela malgré l'emploi de la torture. Le 13 août 1963, un Conseil de Guerre les condamne pourtant à mort sans aucune preuves. Le 17 août 1963, un communiqué officiel annonce à la presse leurs exécutions réalisées au garrot vil. En 1999, leurs familles tenteront sans succès un recours en révision de leur condamnation à mort devant le Tribunal Constitutionnel, mais même si Franco est mort, l'institution militaire reste vivante.

Un livre retrace cette histoire "le garrot pour deux innocents" en vente à la librairie l'autodidacte 5, rue Marulaz 25000 BesançonLeLe garrot pour deux innocentsLe garrot pour deux innocents garrot pour deux innocents

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