Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rassemblement 29 Novembre, 14h devant la cathédrale st jean

25 Novembre 2014 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Appels

39 ans après l'adoption de la loi Veil, le débat sur le droit à l'avortement est plus que jamais relancé.

Dans le cadre de l'examen du projet de loi pour l'égalité femmes-hommes, il a été voté (malgré les cris d'orfraies des parlementaires de droite), mardi 21 janvier 2014 un amendement qui supprime l'idée d'une nécessaire "situation de détresse" de la femme pour pouvoir recourir à l'IVG.

Désormais la simple volonté de la femme concernée de ne pas poursuivre une grossesse est suffisant. Il aura donc fallu 39 ans pour que le législateur comprenne que L'IVG n'est pas un événement exceptionnel mais une composante de la vie sexuelle et doit être pris en compte comme telle. CHAQUE ANNEE, EN FRANCE, PLUS DE 200 000 FEMMES AVORTENT. C'EST LEUR DROIT. ELLES N'ONT PAS A SE JUSTIFIER, SE SENTIR COUPABLE NI DEMANDER PARDON.

Des libertés conquises de hautes luttes mais qui restent fragiles face au démantèlement global du service public : Parallèlement à la diminution drastique des subventions des plannings familiaux, nous assistons ces dix dernières années à la fermeture de nombreux centres pratiquant l'IVG. La loi HPST dite Bachelot a permis par les regroupements hospitaliers, la fermeture de centres de proximité pratiquant l'IVG, provoquant l'inégalité d'accès aux moyens de contraception malgré les nouvelles mesures de gratuité, la fermeture de centres d'orthogénie ou la mise en place de restrictions par certains établissements, entraînant également sous couvert d'économie la pénurie d'un personnel médical et paramédical formé et volontaire(dans dix ans, il n'y aura plus assez de médecins pour faire des IVG en France).

Désormais près de la moitié des 857 services de gynéco-obstétrique (chiffre 2011) ne pratiquent pas d’avortement alors que la loi de 1979 a décidé la création d’un centre IVG dans chaque hôpital public. Ces divers éléments montrent que le droit à l'IVG est de plus en plus menacé. Si le droit à l'IVG est largement acquis en France, c'est la légitimité de se trouver en situation de pouvoir y recourir qui est en danger. Nous sommes en train de revenir doucement sur la liberté des femmes à disposer de leur corps par la diminution des moyens matériels.

Plus que jamais il est nécessaire de continuer de lutter pour :

• Une meilleure information et un meilleur accès libre et gratuit à la contraception et à l'IVG

• La défense d’un système de santé public, gratuit et accessible à tou-te-s

• Le droit pour chacun-e de disposer librement de son corps et de s'épanouir dans la sexualité qu'il ou elle choisit. Quelques dates clés:

• 1975: en janvier, loi dite Loi Veil qui instaure la dépénalisation de l'avortement en France.

• 1999: mise en vente libre de la "pilule du lendemain".

• 2013: Conformément à la promesse de campagne de François Hollande, le gouvernement décide, un an après son arrivée au pouvoir, de rembourser à 100% l'IVG par l'assurance-maladie.

• 2014: amendement qui supprime l'idée d'une nécessaire "situation de détresse" de la femme pour pouvoir recourir à l'IVG Quelques chiffres clés:

• 207 120 :C'est le nombre d'avortements pratiqués en au cours de l'année 2012 en France (Sources : DREES et CNAM-TS), en majeur partie grâce à la méthode médicamenteuse. Si cette donnée peut encore surprendre, elle demeure stable depuis 2006 après 10 ans de hausse (le nombre d'IVG a en effet légèrement augmenté entre le milieu des années 90 et 2006).

• 35% : aujourd'hui, environ une française sur trois a eu recours à un avortement au cours de sa vie et que 72 % des femmes ayant recours à l'IVG étaient sous contraception tous moyens confondus.(Sources : INED, DREES et CNAM-TS).

La majorité des femmes prennent en charge leur contraception et choisissent en connaissance de leurs droits, d'interrompre ou non une grossesse non prévue.

• 12 semaines: c'est le délai légal maximum pour recourir à l'IVG après le début de la grossesse (10 semaines jusqu'en 2001).

• 15 000: C'est le nombre d'avortements pratiqués tous les ans sur des mineures. La loi « Aubry-Guigou » autorise les mineures à avoir accès à l’IVG sans autorisation parentale.

• 2,7%: C'est le pourcentage de femmes de 20 à 24 ans qui a recours chaque année à l'avortement. Soit le taux le plus élevé parmi les différentes tranches d'âges.

• 5 000 : C'est le nombres moyen chaque année de femmes contraintes d'aller avorter à l'étranger faute de service public de proximité rapide UN RETOUR D'UN ORDRE MORAL D'UN AUTRE SIÈCLE ?

Il n'aura échappé à personne que depuis l'année passée avec les « manif pour tous », les paranoïaques de la « théorie du genre » et autres promoteurs du roman national, nous assistons à un retour d'un racisme et d'un sexisme « décomplexés ».

Les cibles ? : les musulmans, les Roms, les homosexuel-les mais également les femmes : il ne faut pas oublier les menaces de viols et les agressions dont ont été victimes des militantes syndicales ou féministes.

La « manif pour tous » et son modèle familial désuet qui veulent recoincer la femme entre le mari et les gosses sont la preuve que hélas notre société reste hétéro-sexiste, viriliste et encore dominée par une morale religieuse et patriarcale. Être mère est trop souvent présenté comme un passage obligé pour toute femme «qui se respecte». L'avortement est donc, dans ce cadre, bien souvent considéré comme un acte «irresponsable» voir «coupable». L'IVG est toujours pensée comme un mal honteux et traumatisant alors qu'elle est un moyen de maîtrise de son corps et de sa sexualité.

Ces considérations sont autant de violences faites aux femmes souhaitant avorter. Les témoignages sont multiples: mauvais accueils (y compris de la part des personnels soignants et de certains médecins), culpabilisation, humiliations, encouragement à renoncer au désir d'avorter. Autant de pratiques plus ou moins insidieuses qui se dressent contre l'émancipation des femmes. Les libertés sexuelles sont des libertés fondamentales en termes de santé publique, mais surtout en termes d'autonomie et d'indépendance dans le respect des différences. L'accès libre à la contraception et la liberté à avorter ne s'opposent pas, ils sont tous deux fondamentaux, inaliénables et complémentaires dans la maîtrise de la fécondité.

Chaque femme doit pouvoir, si elle le souhaite, accéder à l'avortement sans pression ni culpabilisation, dans le respect de sa décision. LE SILENCE A PROPOS DES IVG ET LA STIGMATISATION DE L’AVORTEMENT DOIVENT S’ARRÊTER ICI ET MAINTENANT !

Face au sabordage du service public de nombreuses associations soi-disantes « pro-vie » mais surtout « anti-choix », moralistes d'un autre siècle, ont profité de cette opportunité pour vomir leurs mensonges.

En septembre 2013 le gouvernement français a dû mettre en place le site internet www.ivg.gouv.fr, et le planning familial le site web ivg.planning-familial.org pour lutter contre la désinformation des sites anti-choix tel que SOS-IVG, IVG.net, SOS femme enceinte, SOS future maman ; il s'agit de sites créés par des militants religieux qui sous couvert d'aide et d'information, culpabilisent les personnes tenter par l'IVG en parlant d'avortements forcés et de traumatismes post-avortement systématiques, alors qu'en réalité il y a statistiquement plus de traumatismes post-naissance.

De plus les lobbies religieux sont très actifs à Bruxelles, et tentent régulièrement de faire passer des lois pour « la reconnaissance de l'embryon humain », ce qui équivaut à légiférer l'avortement comme homicide. Parmi ces moralisateurs, on trouve l'association SOS Tout-petits Sous un semblant de respectabilité familiale «bon enfant», se dissimule l’intégrisme religieux le plus intolérant et le plus hostile à toute idée de pouvoir vivre une sexualité propre à chacun-e. Leurs mots d’ordre : abrogation de la loi Veil, lutte contre l’euthanasie, mobilisation contre le PACS et le mariage pour tous, lutte contre les «perversions sexuelles» (ils considèrent les homosexuel-les comme «des malades» qu’il faut soigner), contre la liberté sexuelle (ils s'élèvent contre la gratuité des moyens contraceptifs pour les mineurs, et leur usage), ceci bien entendu afin de défendre la sacro-sainte «morale» publique, la famille et la chrétienté (Amen!).

Cette association mène couramment des manifestations à proximité d'établissements hospitaliers pratiquant des avortements ou en empêchant leurs accès (comme régulièrement l'hôpital Tenon à Paris), manifestations souvent épaulées par un service d'ordre composé de militants fascistes (GUD, bloc identitaire, renouveau français, et autres néo-nazis). Xavier Dor, médecin catholique, président de SOS tout petits, et ancien initiateur des commandos anti-IVG, a été condamné à plusieurs reprises pour délit d’entrave à l’IVG.

Cette année, il a été condamné en appel à dix mille euros d'amende pour délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse. Le but des anti-IVG est systématiquement d'intimider et de culpabiliser les femmes, de leur refuser la libre disposition de leur corps et de décider de leur vie à leur place.

Face à la prière de rue de SOS-Tout-Petit

Rassemblement 29 Novembre, 14h devant la cathédrale st jean

A BESANÇON COMME PARTOUT AILLEURS NE LAISSONS

PAS L' OBSCURANTISME RELIGIEUX RÉPANDRE SA MORALE NAUSÉABONDE !

CNT – FA – Libertaires
Lire la suite

Vivants ils les ont pris, vivants nous les voulons!

22 Novembre 2014 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Répression

Bonjour à toutes et à tous,

communiqué international, Ayotzinapa:

Vivants ils les ont pris, vivants nous les voulons!

Notre douleur, notre rage

Et maintenant comment faire pour continuer à avancer dans cette nouvelle étape? Depuis le 26 septembre 2014, le Mexique se voit tel qu'il est et le monde à nouveau découvre une réalité que l'on ne peut plus cacher et qui s'est révélée de la façon la plus terrible qui soit. Iguala est le lieu où le Mexique de douleur et de mort ne peut plus ignorer sa réalité, c'est le lieu qui a empli le monde entier d'indignation, c'est le lieu où le secret muet s'est converti en un cri de douleur et de rage.

43 étudiants disparus, trois étudiants assassinés. Tous assassinés et disparus à Iguala, tous assassinés et disparus par l’État. Tous assassinés et disparus par le pacte d'impunité qui lie la classe politique.

Mais désormais il ne suffit plus de parler d'impunité car les institutions qui auraient dû exercer la justice non seulement ne le font pas mais elles se protègent elles-mêmes de leurs propres délits ; en réalité nous sommes devant un système qui trouve toujours comment et qui punir, de façon exemplaire et spectaculaire (coupable ou innocent), afin de pouvoir garder intacts le grand commerce de la corruption ainsi que les structures brutales du pouvoir qui maintiennent le pays entier submergé par la violence.

Au Mexique ce n'est pas le système qui est corrompu, c'est la corruption qui est le système. Ce n'est pas qu'il y ait de plus en plus de vides de l’État, mais c'est que ce qui apparaît comme des vides est en réalité plein de la nouvelle mutation de l’État mexicain : le Narco-Etat. Le couple Abarca est une terrifiante démonstration du lien entre le gouvernement et le crime organisé, mais le pire c'est que ce n'est pas le seul ni le pire exemple, c'est précisément un exemple de ce que sont devenues les institutions du Mexique.

A Iguala, les 43 étudiants de Ayotzinapa sont également la terrible preuve que non seulement les actions du Narco-État sont contre insurrectionnelles, qu'elles cherchent la criminalisation des luttes, qu'elles cherchent à contrôler par la terreur, qu'elles cherchent le génocide de l'espoir.

Dans ce Mexique brisé, sécurité signifie vivre terrorisé, entouré de militaires et policiers, surveillé en permanence. Dans ce Mexique brisé, les appareils des droits de l'homme sont utilisés pour s'assurer que les véritables agresseurs échappent à la justice et puissent continuer à agresser. Dans ce Mexique brisé, l'ex-maire d'Iguala, José Luis Abarca, est accusé de nombreux délits, mais pas de celui qui entraînerait la reconnaissance de la responsabilité de l’État, celui de disparition forcée. Dans ce Mexique brisé, María de los Angeles Pineda est maintenue aux arrêts pendant 40 jours et Noemi Berrument Rodriguez, protectrice du couple accusé, est laissée en liberté, tandis que ceux qui s'opposent au système, ceux qui défendent la terre, ceux qui exigent justice, ceux qui se solidarisent avec les familles des 43 étudiants disparus par l’État, ceux qui éclatent d'indignation, sont immédiatement emprisonnés. Dans ce Mexique brisé, le pouvoir se scandalise lorsque quelqu'un brûle une porte en bois, tandis que pour les centaines de milliers de morts, les centaines de milliers de disparus, les centaines de milliers de déplacés, il n'y a que des montages médiatiques, de longs procès bureaucratiques, de fausses condoléances, mais jamais de justice.

Le message derrière la façon dont tout a été fait à Iguala, derrière les milliers de morts et de disparus dans tout le Mexique, c'est qu'aucune vie n'a de valeur, et que depuis ces « nouvelles institutions », la façon de gouverner c'est désormais la mort. Pour toutes ces raisons, après que le monde ait espéré, par une enquête rigoureuse une réponse quant à la situation des 43 normaliens disparus , il est indigne et douloureux de constater que les enquêteurs aient montré non seulement leur incompétence mais également un impressionnant manque du minimum de respect envers les familles des victimes, et à travers elles, envers toute la société, car leur unique objectif est de biaiser les enquêtes afin d’occulter la vérité.

L'indignation a grandi, a débordé les places, croissant semaines après semaines. Les manifestations, les actions, les grèves, démontrent que malgré les mensonges, les montages, les calomnies et les tromperies de la part du « Gouvernement mexicain », toujours absent lorsqu'il s'agit de donner des réponses, le peuple mexicain et d'autres parties du monde, ont fait leur le slogan « Vivants ils les ont pris, vivants nous les voulons !"

Dans de nombreux endroits aussi bien au Mexique qu'à l'extérieur du pays, des étapes importantes sont franchies rapidement vers de nouveaux cris qui résonnent # Nous ne vous croyons pas, # C'est un coup de l’État # C'est bon, j'en ai marre, #Nous sommes tous Ayotzinapa.

A Iguala la logique politique est devenue visible, celle qui a fait que dans notre pays 180 milles morts nous font mal et que nous continuons d'attendre plus de 20 milles disparus.

Aujourd'hui nous rejoignons la rage active des pères et des mères des étudiants disparus, aujourd'hui nous leur disons que nous attendons que les 43 reviennent, que nous ne croyons pas à la farce par laquelle ils espèrent balayer cette indignation et cette rage générale. Ayotzinapa est le début de quelque chose, qui grandit dans les salles de classe et dans les rues.

Ces dernières semaines un mouvement qui clairement identifie qui ils sont est en train de naître, dans ce nouveau processus la peur est en train de reculer, il devient impossible de rester simple spectateur et cela ouvre la possibilité de se demander :

Comment faire pour que notre énergie sociale parvienne à ouvrir une voie qui permette à la société, depuis le bas, d'imposer au gouvernement la vérité avec toutes ses conséquences ?

Comment continuer à avancer dans cette nouvelle étape ?

Ayotzinapa ne fait pas seulement mal au Mexique, c'est le monde entier qui a mal.

Signatures individuelles : CANADA: Naomi Klein; ÉTATS-UNIS: Noam Chomsky; Michael Hardt; Hugo Benavides (Fordham University); URUGUAY: Raúl Zibechi; ÉTAT ESPAGNOL: Manuel Castells; Carina Garcia Sanagustin; BOLIVIE: Oscar Olivera; ARGENTINE: Nico Falcoff; COLOMBIE: Dora Muñoz; Constanza Cuetia; ALLEMAGNE: Sebastian Wolff (Instituto de Investigaciones Sociales,Frankfurt/Alemania); BRÉSIL: Kathy Faudry; Jeferson Zacarias; Denise Lopes; Edila Pires; Liliane Bites; Walter Bites; PAYS BASQUE : Juan Ibarrondo (escritor); ITALIE: Adele Vigo; Andrea Paletti; Franco Frinco; Carlotta Mariotti; Filipppo Marzagalli; MAROC : Josiane Pastor Rodriguez; FRANCE: Valentin Gaillard; Mathieu Meyer; Talia Rebeca Haro Barón (PhD Erasmus Mundus Dynamics of Health and Welfare, Ecole de Hautes Études en Sciences Sociales), Michèle Blossier; Patrice Ratheau; Paul Victor Wenner; Myriam Michel; Hilda Leslie Alcocer Martinez; Louise Ibáñez Drillières; Crystel Pinçonnat; Janie lacoste (Enseignante); Michel Puzenat; Pierre Banzet; Régine Piersanti; Dominique Mariette; Nathalie Todeschini; Stéphane Lavignotte- pasteur (Mouvement du christiaisme social); Farid Ghehioueche (Fondateur/Porte Parole de l'organisation Cannabis Sans Frontières); Emmanuel Maillard; Myriam Mérino; Ariane Chottin; Valérie Guidoux; Olivier Vendée; Pierre Picquart (Dr en Géopolitique de l'Université de Paris-VIII) ; Antinea Jimena Pérez Castro; Yann Bagot; Emmanuel Rodriguez; Marie Ibanez; Amparo Ibanez; Gilbert Rodriguez; Marie Ibanez; Jacqueline Henry; Catherine Cassaro; Catherine Bourgouin; Susanna Miglioranza; Sylvie Gauliard; Alain Martinez; Colette Revello; Fatiha Mekeri; Dominique Poirre; Laura Binaghi; Jérôme Bauduffe; Nadia Thomas; Matthieu Texier; Paul Obadia; Vincent Robin; Michel Ibañez; Lise Piersanti; Alain Delprat; Catherine Drillières; Colette Revello; Didier Collot; Marianne Petit; Janine Leroy; Suzy Platiel; Aude Lalande; Mansour Chemali; Corinne Mazel; Celia Ibañez; Pauline Delprat; Michel Contri; Ali Abadie; Mercedes Cruceyra; José Griault; Annick Laurent; Gérard Henry; Georges Gottlieb; Janie Lacoste; Michel Ibañez; Pilar Sepulveda; Rafael Sepulveda; Pascal Ibañez; Patrick Derrien ; Hélène Derrien ; Lia Cavalcanti (directrice de l'association Espoir Goutte d'Or); Catherine Faudry (Chargée de mission - pôle "Collectivités Territoriales" Institut Français); Camille Baudelaire; MEXIQUE: Álvaro Sebastián Ramírez (Preso Político y de Conciencia de la Región Loxicha); Oscar Soto; Alejandro Varas; Raquel Gutiérrez Aguilar; Mariana Selvas Gómez; Guillermo Selvas Pineda; Rosalba Gómez Rivera; Martha Nury Selvas Gómez; María Josefina Perez Arrezola; María José Pérez Castro; José Cervantes Sánchez (estudiante ICSyH BUAP); Rosalba Zambrano; Ana María Sánchez; Tamara San Miguel; Eduardo Almeida; Enrique Ávila Carrillo; Ingrid Van Beuren; Leticia Payno; Cecilia Oyorzál; Ignacio Rivadeneyra; María del Coral Morales; Oscar Gutiérrez; Gilberto Payno; Celiflora Payno; Víctor Payno; Patricia Emiliano; Beatríz Acevedo; Francisco Sánchez; Agustina Álvarez; Mariana García; Miguel Ortigoza; José Antonio León; Sergio Cházaro; José Hugo Estrada Zárate; Iliana Galilea Cariño Cepeda; Pablo Reyna; Guillermina Margarita López Corral; Ana María Corro; Lorena Diego y Fuentes; Enrique González Ruiz; Ignacio Román; Cecilia Zeledón; Berta Maria Rayas Camarena; Judith Arteaga Romero (maestrante Defensa y Promoción de los Derechos Humanos UACM); Aurora Furlong; José Luis San Miguel; Alma Ugarte; Juan Manuel Gutiérrez Jiménez

ORGANISATIONS:

ÉTAT ESPAGNOL : CGT; ASSI (Acción Social Sindical Internaciolalista); Associació Solidaria Cafè Rebeldía-Infoespai – Barcelona; Centro de Documentación sobre Zapatismo (CEDOZ); COLOMBIE : Pueblos en el Camino; ALLEMAGNE : Gruppe B.A.S.T.A., Munster; BRÉSIL : CSP-Conlutas–Brasil; BELGIQUE : Casa Nicaragua-Liège; CafeZ –Liège; CORSE: Corsica Internaziunalista; PAYS BASQUE : La Federación Anarquista Ibérica de Euskal Herria (FAI); ITALIE: Associazione Ya Basta! –Milano; Centro Sociale CasaLoca – Milano; Associazione Ya Basta – Padova; Nodo Solidale (Italia y Mexico); Comitato Chiapas "Maribel" – Bergamo; FRANCE: Les trois passants – Paris; Caracol Solidario – Besançon; Colectivo Grains de sable; Union local de la Confédération Nationale du Travail (CNT31-Toulouse); Secrétariat international de la CNT – Francia; Tamazgha, asociacion berbères-Paris; Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques (CSIA-Nitassinan); Groupe de soutien à Leonard Peltier (LPSG-Francia); La Fédération des CIRCs – Paris; Comité Tierrra y Libertad de Lille; Réseau latino-américain de Lille; Émission Torre Latino/Radio Campus – Lille; Comité de Solidaridad con los Pueblos de Chiapas en Lucha(CSPCL), Paris; Espoir Chiapas – Montreuil; Mut Vitz 13 de Marseille; ROYAUME-UNI : UK Zapatista Solidarity Network; Dorset Chiapas Solidarity Group; Edinburgh Chiapas Solidarity Group; Kiptik (Bristol); London Mexico Solidarity Group; Manchester Zapatista Collective; UK Zapatista Translation Service; Zapatista Solidarity Group – Essex; MEXIQUE : Enlace Urbano de Dignidad; Nodo de Derechos Humanos; Unidad Obrera y Socialista (¡UNIOS!); Unión de Vecinos y Damnificados "19 de Septiembre" (UVyD-19); La Voz de los Zapotecos Xiches en Prisión; Colectivo La Flor de la Palabra; Comité de Solidaridad con Mario González, DF; Colectivo de Profesores de la Sexta; Frente del Pueblo; Serpaj; Colectivo "pensar en voz alta"; UniTierra Puebla; Colectivo Utopía Puebla; Colectivo de Salud adherente a la Sexta; Grupo "Salud y Conciencia"

INTERNATIONALES:

Internationale des Fédérations anarchistes (IFA); Fédération anarchiste (France, Suisse, Belgique); RÉSEAU EUROPÉEN DES SYNDICATS ALTERNATIFS ET DE BASE : Confederación General del Trabajo, CGT - État Espagnol; Union syndicale Solidaires- France; Confederazione Unitaria di Base, CUB – Italie; SUD Vaud, Suisse; Confederacion Intersindical - État Espagnol ; Unione Sindicale Italiana, USI – Italie; Intersindical Alternativa de Catalunya, IAC –Catalunya; Confederazione Italiana di Base, UNICOBAS – Italie; Confédération Nationale des Travailleurs Solidarité Ouvrière, CNT-SO – France; Transnational Information Exchange, TIE – Allemagne; Associazione per i Diritti dei Lavoratori Cobas, ADL COBAS – Italie; Solidaridad Obrera, État Espagnol; Confédération Nationale du Travail, CNT –France; Sindacato Autorganizzato Lavoratori Cobas, SIAL COBAS – Italie; Sindacato Intercategoriale Cobas Lavoratori Autorganizzati, SI COBAS – Italia; Ελευθεριακή Συνδικαλιστική Ένωση, ESE – Grèce; Union Syndicale Etudiante Fédération Générale du Travail de Belgique, USE –Belgique; Ogólnopolski Związek Zawodowy Pielegniarek i Poloznych, OZZ PIP –Pologne; Ogólnopolski Związek Zawodowy Inicjatywa Pracownicza, OZZ PIP– Pologne; ORGANISATIONS ÉTUDIANTES : Solidaires Étudiant-e-s, France; Union Syndicale Étudiante, Belgique; SUD étudiants et précaires, Suisse.

Lire la suite

Collectif Antifasciste de Besançon

21 Novembre 2014 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Anti-fascisme

Nous vous rappelons que le Collectif Antifasciste de Besançon (CAB) organise un déplacement en car au départ de Besançon pour la manifestation festive, déterminée et populaire

"A Lyon, Nous face au FN"

qui se déroulera à Lyon le samedi 29 novembre.

plus d'info sur les 2 jours de mobilisation à Lyon :

http://cabesancon.wordpress.com/2014/11/12/a-lyon-nous-face-au-fn/

http://www.alyonnousfaceaufn.org/

La manifestation (+ un concert) aura lieu le samedi,

un forum social et culturel, des ateliers de débats et des conférences sont également organisés le dimanche 30 novembre.

Le déplacement en car se fera le samedi :

départ le matin, retour le soir

Pour faire parti du voyage, VOUS DEVEZ ABSOLUMENT RÉSERVER VOTRE PLACE AVANT CE WEEK-END. NOUS CLÔTURONS LES INSCRIPTIONS DIMANCHE.

Réservation par mail : cab@riseup.net

Il y a également possibilité de faire du covoiturage pour celles et ceux qui souhaitent participer aux 2 journées de mobilisations.

Faites tourner !!

Lire la suite

Femmes & hommes contre les violences

17 Novembre 2014 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Appels

Ci-joint un tract qui nous invite à la marche bisontine du samedi 22 novembre qui débutera à midi place des tilleuls à Palente, qui passera par la place des Droits de l'Homme en ville et se terminera à Planoise Espace Mandela.

Nous vous espérons nombreux-ses à cette manifestation contre les violences faites aux femmes.

ENSEMBLE : FEMMES & HOMMES CONTRE LES VIOLENCES

Tous les deux jours en France, une femme meurt sous les coups de son conjoint.

A Besançon deux femmes ont été assassinées le mois dernier.

Dans le cadre de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, nous nous rassemblerons en leur mémoire et en soutien à leurs enfants

LE SAMEDI 22 NOVEMBRE 2014 à 12 heures Place des Tilleuls à Palente 

à 14 heures 30 place des Droits de l’Homme (Mairie) 

à 16 heures devant l’Espace Mandela à Planoise

REJOIGNEZ-NOUS SUR CES LIEUX DE RENDEZ-VOUS

Solidarité Femmes : tél. 03 81 81 03 90/ www.solidaritefemmes25.org

Amnesty international : amnesty.besancon@laposte.net

Osez-le-Féminisme : osezlefeminismebesancon@gmail.com

Miroirs de Femmes : miroirsdefemmes@gmail.com

Lire la suite

Nous face au FN

16 Novembre 2014 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Anti-fascisme

A Lyon, Nous face au FN
le Collectif Antifasciste de Besançon organise un déplacement en car au départ de Besançon pour
"la manifestation festive, déterminée et populaire"
qui se déroulera à Lyon le samedi 29 novembre.
Plus d'info http://cabesancon.wordpress.com/2014/11/12/a-lyon-nous-face-au-fn/ la manifestation (+ un concert)
Aura lieu le samedi un forum social et culturel, des ateliers des débats et des conférences sont également organisés le dimanche 30 novembre.
Pour plus de renseignement, vous pouvez contacter le CAB par mail : cab@riseup.net,
ou consulter le site:
http://www.alyonnousfaceaufn.org/
Faites tourner l'info newsletter du Collectif Antifasciste de Besançon http://cabesancon.wordpress.com/
cab@riseup.net
Lire la suite

A regarder et à écouter

14 Novembre 2014 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Info (s)

Enfin une nouvelle chanson révolutionnaire !

Jean-François Brient, auteur du film documentaire de la servitude moderne, vient de mettre en ligne une magnifique chanson intitulée « Épitaphe ».

Je conseille à tous de l’écouter. Cette chanson écrite en 2001 et enregistrée en 2013 se trouve à la fin du documentaire Ne vivons plus comme des esclaves de Yannis Youlountas.

Elle traite de la révolution et cela fait bien longtemps que l’on n’avait pas pu écouter une chanson qui mêle si habilement poésie et révolution.

Il ne faut pas sous-estimer l’importance de la création (chansons, films, documentaires, livres…) pour la diffusion de nos idées et la lutte contre l’hégémonie culturelle du capitalisme.

Une œuvre compte parfois beaucoup plus que tous les grands discours. Nous devons diffuser nos idées pour combattre sur internet, dans la rue et plus généralement à travers la création ceux qui de l’extrême droite nationaliste à l’extrême droite religieuse tentent de combler l’absence de visibilité du projet révolutionnaire et le vide imposé par le système totalitaire marchand.

Il est temps à nouveau de reprendre le combat culturel pour l’émancipation humaine.

Vous pouvez écouter cette chanson sur youtube :

https://www.youtube.com/watch?v=_i8KEuUAUlQ

Vous pouvez également la télécharger sur le lien suivant :

http://nevivonspluscommedesesclaves.net/spip.php?article13

Si cette chanson vous plaît et que vous pensez qu’elle peut servir nos idées, n’hésitez pas à la faire tourner, elle est totalement libre de droit.

Vous pouvez retrouver toutes les oeuvres de Jean-François Brient sur sa page internet :

http://www.lestempsbouleverses.org

Bonne visite et bonne écoute ! Salutations révolutionnaires !

Envoyé par David

Lire la suite

"Il est décédé le mec… Là, c'est grave…"

14 Novembre 2014 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Répression

Ci-joint, des extraits d'un article du journal "Le Monde" du jeudi 13 novembre, titré

"Il est décédé le mec… Là, c'est grave…"

Le contenu se passe de commentaires.

"Les gendarmes ont tout de suite eu conscience de la gravité de la situation face à laquelle ils se trouvaient.

C'est ce que révèle un procès-verbal qui retranscrit les conversations des militaires sur place, enregistrées par la caméra d'un gendarme qui filme les affrontements.

Lors de cette nuit, les militaires, équipés de jumelles à vision nocturne, voient un manifestant s'effondrer juste après le jet d'une grenade offensive, entre 1 H 40 et 1 H 50 du matin.

À 1 H 53, un militaire ordonne : Stop pour les F4 ! Il est là-bas le mec. OK, pour l'instant, on le laisse.

Les F4 désignent les grenades lacrymogènes instantanées (GLI). Au milieu des cris, un autre gendarme tente de se rassurer : C'est bon, il va se relever ! Il va se relever, c'est bon !

Rémi Fraisse ne se relève pas. Sept minutes passent.

À 2 heures, On y va !, un peloton fait une sortie pour récupérer le blessé. Les militaires ramènent le corps inerte de Rémi Fraisse : Il respire ou quoi ?, s'inquiète le supérieur. L'infirmier de l'escadron tente alors les gestes de premier secours. À 2 H 03, un gendarme s'écrie : Il est décédé le mec ! Là, c'est vachement grave… Faut pas qu'ils le sachent !

Le dimanche 26 octobre, un communiqué de la préfecture du Tarn annonce "le corps d'un homme a été découvert par les gendarmes", laissant planer le doute sur les causes du décès.

Par ailleurs, des gendarmes laissent fuiter auprès des médias que Rémi Fraisse pourrait avoir transporté des explosifs.

Interrogé sur PV dès 4 H 30 du matin le 26 octobre, le commandant du groupement de gendarmes mobiles justifie ainsi la manière d'opérer de ses troupes au cours de la nuit : "Je tiens à préciser que le préfet du Tarn nous avait demandé de faire preuve d'une extrême fermeté vis-à-vis des opposants".

Le préfet du Tarn, dans le quotidien régional "La Dépêche du Midi", dimanche 9 novembre : "Je n'ai donné aucune consigne de sévérité aux forces de l'ordre".

Le directeur général de la gendarmerie, Daniel Favier et le ministre de l'intérieur, Bernard Caseneuve, ayant toujours affirmé avoir été informés en temps réel par les gendarmes sur le terrain, leur silence sur l'affaire pendant plus de 48 heures n'en apparaît que plus problématique à la lueur de ces nouvelles révélations".

Mais pour le président du conseil général du Tarn le "socialiste" Thierry Carcenac «mourir pour des idées, c'est une chose, mais c'est quand même relativement stupide et bête».

Lire la suite

L'avenir aura-t-il lieu?

13 Novembre 2014 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #copinage

L'avenir aura-t-il lieu?

Science/Fiction, Croissance/Décroissance.

La Bisontine de Décroissance et les Amis de l'Autodidacte organisent,

le samedi 22 novembre,

une journée de rencontre pour la sortie du numéro 16 de la revue ENTROPIA (Revue d'études théoriques et politique de la Décroissance).

Cette manifestation aura lieu au théâtre CDN, 1 rue Edouard Droz à Besançon à partir de 10h00.

Elle comprendra deux tables rondes, une collation à midi, proposée par la ferme de la Batailleuse, une conférence proposant un état des lieux de la Décroissance en France et un repas convivial à Zone Art.

Parmi les nombreux intervenants invités : Alain Gras, Yves Cochet, J-C Besson Girard et Agnès Sinaï.

L'entrée est libre.

Programme détaillé et une présentation des intervenants sur le site :

www.amis-autodidacte.com

L'avenir aura-t-il lieu?
Lire la suite

Demain 11 novembre

10 Novembre 2014 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #groupe Proudhon - FA

Demain 11 novembre
Lire la suite

Pour ce sang, pour ces crimes au profit des puissants

10 Novembre 2014 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #groupe Proudhon - FA

Intervention du groupe d’Aubenas de la Fédération Anarchiste le 11 Novembre 2008 à Joyeuse

Pour tous ces bons pasteurs qui exhortent le troupeau

D’aller au champ d’horreur mourir comme des veaux

Et pour ces aumôniers qui confessent les mutins

Qui seront fusillés dans le petit matin

Pour ce sang, pour ces crimes au profit des puissants

On vous salue, curés !

On te salue, Arnaud Amaury, légat du pape, qui lança à Béziers le 22 juillet 1209, histoire de distinguer les hérétiques des catholiques: «Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens.» Des milliers de personnes périrent.

On te salue, Georges Cottier, le théologien du pape au Vatican qui déclara en 1999 sur Radio Vatican qu’on ne peut pas rejeter l’inquisition en bloc et qui se demanda si on peut réconcilier la torture et la mort, utilisées par l’inquisition, avec les évangiles.

On vous salue, catholiques et protestants irlandais qui depuis 1918 réglez vos différents religieux à coup de guerre civile utilisant comme toujours vos alliés que sont les nationalismes . La suite sur:

http://www.aubanar.lautre.net/11-novembre-2008-intervention-a-joyeuse-theme-la-religion/

Pour ce sang, pour ces crimes au profit des puissants
Lire la suite
1 2 3 > >>