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capitalisme en faillite

Petits profits chez Sanofi

4 Août 2012 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Capitalisme en faillite

Petits profits chez le laboratoire Sanofi

 

  
Alors que le groupe Sanofi qui envisage de licencier près de 2000 personnes pour satisfaire ses actionnaires et augmenter ses marges, un des cadres en plein été,  en profite pour s'en mettre plein les fouilles, alors que diminuer la marge des laboratoires d'un demi-point ne les mettrait pas sur la paille (loin s'en faut) et serait une des nombreuses pistes pour boucher le trou de la Sécu, car le trou de la Sécu est fictif et ne sert qu'à culpabiliser ces salauds de malades, car si déjà on récupérait les 30 milliards de cadeaux aux entreprises, il serait excédentaire; je m'arrête là car je risquerait d'être long;

Comme dans la chanson "Réguler" du groupe Volo, j'invite donc, Mr Spek à se faire Spekuler !!


Un dirigeant de Sanofi empoche 500.000 euros en levant des stock options    


Selon l’AFP
Un des principaux dirigeants du groupe pharmaceutique Sanofi, Hanspeter Spek, a réalisé une plus-value d'un demi-million d'euros en exerçant des options d'achat d'actions et en revendant ces titres dans la foulée, selon des documents de l'Autorité des marchés financiers.

Confirmant une information du Parisien mercredi, les deux déclarations rendues publiques par l'AMF portent sur des opérations menées vendredi dernier par M. Spek, président des opérations globales du laboratoire français.

L'une concerne l'exercice d'options sur 63.000 actions, levées au prix unitaire de 55,74 euros, soit un montant total de 3.511.620 euros. L'autre déclaration indique que le dirigeant a revendu le même jour ces actions au prix de 64,33 euros, soit un total de 4.052.569,50 euros.

M. Spek a donc gagné 549.949,50 euros dans l'opération.


La semaine dernière, le directeur général de Sanofi, Chris Viehbacher, a confirmé que le plan touchera notamment la recherche en France, aurait "un impact sur l'emploi", sans donner de chiffre.

Les syndicats ont de leur côté chiffré les suppressions d'emploi envisagées entre 1.500 et 2.000 personnes, pour l'ensemble du plan, qui concerne aussi la production de vaccins et les fonctions support.

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Islande.

10 Janvier 2012 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Capitalisme en faillite

En rejetant par référendum le sauvetage de leurs banques et le remboursement de la dette extérieure du pays, les Islandais ont montré qu’il est possible d’échapper aux lois du capitalisme et de prendre son destin en main, se réjouit un historien espagnol.

Miguel Sanz Loroño

Comme l’écrivait Oscar Wilde, une carte sans l’île d’Utopie n’est pas digne d’un regard. Or l’Islande est passée du statut d’enfant chéri du capitalisme tardif à un projet de démocratie réelle, ce qui laisse à penser qu’une carte sans Utopie est non seulement indigne de notre regard, mais qu’en outre elle est mensongère…

La suite sur : http://www.okeanews.fr/islande-utopie-moderne/

 

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La crise capitaliste, la fin d'un monde et la gauche

28 Novembre 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Capitalisme en faillite

Traduction du texte La crise capitaliste, la fin d'un monde et la gauche, article  de Raul Zibechi, journaliste uruguayen (auteur notamment de Disperser le pouvoir sur les luttes aymara en 2003, pendant la "guerre du gaz", et Argentine : génélogie de la révolte) qui vient de paraître dans le journal mexicain La jornada.

Il répond à un article de Sege Halimi paru dans le dernier Monde Diplomatique, titré Où va la gauche ? dans l'édition française et La gauche dont nous ne voulons plus, dans l'édition en espagnol. 

 

 

La crise capitaliste, la fin d’un monde et la gauche.

Raoul Zibechi

Loin des stratégies électorales, l’auteur nous invite à œuvrer et nous préparer sans tarder à une transformation profonde, un “effondrement” du système. Il faut dit-il construire ici et maintenant du “non capitalisme” pour jeter des bases pour l’après, pour l’inconnu. Nous faisons partie de cette crise ; il faut donc aussi “nous changer dans le monde” pour y faire face et imaginer de nouvelles stratégies.

Dans l’édition de novembre du Monde Diplomatique, Serge Halimi développe dans un long article sa vision des problèmes que traverse la gauche européenne. Dans “La gauche dont nous ne voulons plus”[*], il déroule une forte critique envers les gouvernements qui se proclament socialistes pour leur gestion de la crise, puisqu’il ne trouve pas de différences majeures entre ce que font les conservateurs et les progressistes une fois qu’ils dirigent la chose publique.« La gauche réformiste se distingue des conservateurs le temps d’une campagne par un effet d’optique. Puis, lorsque l’occasion lui est donnée, elle s’emploie à gouverner comme ses adversaires, à ne pas déranger l’ordre économique, à protéger l’argenterie des gens du château » écrit Halimi. Elle critique aussi la gauche radicale qui rêve « de se blottir dans une contre-société isolée des impuretés du monde et peuplée d’êtres exceptionnels. »

Ce qui est intéressant dans son analyse, c’est qu’il mise sur des ruptures. Il récupère le triomphe électoral du Front Populaire français de 1936, non pour ce qu’a fait le gouvernement, mais parce que sa victoire « a libéré un mouvement de révolte sociale en donnant aux ouvriers le sentiment qu’ils ne se heurteraient plus au mur de la répression policière et patronale ». En somme, il mise sur la voie électorale en ce qu’elle peut être un activeur de la protestation sociale pour procéder aux ruptures nécessaires avec le capitalisme. C’est un changement vis-à-vis de la stratégie traditionnelle des gauches, non seulement européennes, puisque le sujet est redevenu la lutte sociale, la lutte des classes, et plus les appareils politico-électoraux.

Halimi reconnaît les risques que contient la crise actuelle, à savoir, le débordement des États par le capital financier après son attaque frontale contre les secteurs populaires. Son analyse ne parvient pas, malgré tous les éléments positifs qu’elle comporte, à concevoir une stratégie alternative à celle qui, jusqu’à présent, a été hégémonique dans les diverses gauches : tant les européennes que celles des pays périphériques, tant les modérées que les radicales. Beaucoup des dilemmes qui se posent au « continent qui avait vu naître syndicalisme, socialisme et communisme — et qui paraît plus volontiers que d’autres se résigner à leur effacement », sont en réalité des problèmes qui chagrinent tous les anticapitalistes partout dans le monde.

 

Je les résumerais en deux aspects : nous n’avons pas de stratégies pour vaincre le capital, ni électorales, ni insurrectionnelles, et nous n’avons même pas un imaginaire alternatif aux urnes ou à la prise du palais [d’hiver]. En second lieu, nous n’avons pas mis sur pied des économies durables par elles-mêmes, capables de soutenir la vie et d’enthousiasmer ceux d’en bas à consacrer toute leur énergie pour de telles tâches. En somme, si nous arrivons à triompher contre le capital, nous ne savons pas avec quoi remplacer le capitalisme, sauf nous engager à répéter ce “socialisme d’État” (qui était en réalité un capitalisme d’État autoritaire) qui s’est effondré à la fin des années 80.

Ce n’est pas dramatique de manquer de stratégies, au moins pendant un temps. Ce qui serait terrible c’est de croire que nous savons vers où nous allons et avec quoi nous prétendons remplacer un système qui agonise. La crise en cours, qui pointe vers la dislocation géopolitique du monde connu, divisé entre centre, semi-périphérie et périphérie, et la paralysie de l’accumulation du capital (soit la guerre de conquête comme manifestation extrême de l’accumulation par dépossession) implique que les forces antisystémiques ne pourront plus continuer à opérer sur des scènes connues.

La social-démocratie, le socialisme, le communisme et le mouvement syndical sont paralysés parce que le monde où ils sont nés et ont grandi est en train de disparaître rapidement. Même ce que nous appelons les “mouvements sociaux” sont en crise parce qu’ils ne peuvent plus continuer à agir de la même manière. On parle déjà de crise de la démocratie, de coups d’État, en pronostiquant que ce monde, qui a donné naissance aux idées et pratiques émancipatrices, est en faillite. C’est cela la crise du capitalisme ou la fin du système-monde capitaliste.

 

Quand les gauches disent que le capitalisme est en crise, à peine se rapprochent-elles d’une demi-vérité. Si nous acceptons l’idée que nous faisons face à la crise du système-monde, nous devons comprendre que nous faisons partie de cette crise, parce que nos mouvements sont nés dans ce système et sont appelés à disparaître avec lui. C’est pourquoi il s’agit de construire autre chose, d’imaginer d’autres stratégies pour “nous changer dans le monde”, parce qu’il ne s’agit pas seulement de changer le monde comme si c’était quelque chose placé en dehors de nous.

Il manque deux questions :

La première est de comprendre qu’il faut davantage de crise pour que quelque chose puisse changer. Il faut que le système s’écroule et nous devons travailler pour que cela arrive. Quand quelque chose s’effondre, il est évident que nous chutons avec, et c’est là un risque que nous ne pouvons pas éluder, parce qu’il serait vaniteux de prétendre que nous pouvons nous sauver par le seul fait de nous croire révolutionnaires, et parce qu’il s’avère éthiquement inacceptable de dissimuler ce risque aux êtres humains avec lesquels nous coexistons et avec lesquelles nous militons.

Il y a des possibilités pour réduire l’impact d’un effondrement tout en faisant partie de ce qui s’autodétruit. Mais il est bon de savoir que la logique d’un écroulement consiste en ce qu’on ne peut pas contrôler complètement le processus, parce que dans la vie réelle les choses ne fonctionnent pas comme ces démolitions programmées que nous montre la télévision. Dans cette débâcle systémique il y a une force interne autodestructrice et incontrôlée (i.e. le système financier ou la guerre nucléaire). Sur cette scène nous devons reconstruire quelque chose qui n’est pas le capitalisme.

La seconde question est qu’il faut faire du non capitalisme ici et maintenant, parce que ce qui viendra après l’effondrement ne peut pas s’improviser. Seuls les peuples indigènes et les paysans, les afrodescendants et les secteurs populaires urbains de notre continent ont l’expérience de vivre de cette manière. Leurs savoirs seront indispensables pour survivre lors de ces écroulements et pour faire un monde meilleur. Mais, évidemment, rien de cela n’est utile pour gagner des élections. La logique du moindre mal est aussi en crise.

 

Publié dans La Jornada (Mexique), le 18 novembre 2011

 

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Vous avez dit crise ?

19 Novembre 2008 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Capitalisme en faillite

Vous avez dit crise ?

L’année 2007 avait déjà explosé tous les records de bénéfices :

Les entreprises du CAC 40, c'est-à-dire les quarante plus grandes firmes françaises en termes de capitalisation boursière, devraient finir l'année avec des résultats supérieurs, en moyenne, de 12,09 % par rapport à 2007.
Tel est l'un des constats de l'étude réalisée, vendredi 14 novembre, jour de la publication des derniers résultats trimestriels des entreprises du CAC 40, par le cabinet d'expertise comptable PricewaterhouseCoopers (PWC) pour Le Monde.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/11/15/les-benefices-du-cac-40-seront-encore-record-en-2008_1119084_3234.html

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Des chiffres à ne pas commenter.

14 Août 2008 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Capitalisme en faillite

Comment transférer les charges patronales vers les salariés ?

 

D’après une étude de la Drees, (Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques), le financement de la protection sociale depuis quinze ans en France a été largement transféré de l’entreprise vers les ménages. En 1990, ceux-ci en finançaient 31% et les entreprises 42%. Aujourd’hui, ils en paient 40% contre 36% pour les employeurs privés et 24% pour les employeurs publics.

Pour les quatre branches de la sécurité sociale (maladie, vieillesse,  accident du travail et famille), d’autres chiffres sont tout aussi révélateurs, comme le souligne le Figaro « Alors qu’en 1990 les impôts et les taxes finançaient seulement 3.5% de la protection sociale (hors transfert), ils en représentent 21.2% aujourd’hui. A l’inverse, le poids des cotisations sociales est passé de 80 à 66%. »

Ces résultats s’expliquent par l’invention, en 1991, par Michel Rocard premier ministre socialiste de l’époque, de la CSG, qui frappe tous les revenus des ménages ; salaires, épargne, revenus financier et foncier, indemnités etc. Pour faire avaler la pilule, le gouvernement décide alors d’une baisse des cotisations patronales. Et comme la CSG n’a cessé d’augmenter (de 1.1% à 7.5% en quinze ans) le poids des cotisations patronales a baissé proportionnellement d’autant.

Voilà en tout cas (conclut le Canard enchaîné qui à largement inspiré ce billet) des chiffres que les patrons du Medef, réunis pour leur université d’été à Palaiseau le 27 août, vont sûrement se faire un devoir de ne pas commenter.

 

Source : Le Canard enchaîné N° 4581

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