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Rendez vous en Haute Saône

24 Juin 2015 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Info (s)

"Les Amis de l'Emancipation Sociale, les Amis du Monde Diplomatique Nord Franche-Comté

vous invitent à découvrir le film

La loi du marché de Stéphane Brizé avec Vincent Lindon

le vendredi 26 juin à 20h30 au cinéma méliès à LURE (5.50€)

et

Le Collectif STOP-TAFTA de Haute-Saône

vous invite à une réunion publique le 30 juin à 20h à la Maison des associations à Vesoul

Hold up des multinationales sur les peuples !

en présence de Claire Arnoux (collectif Stop-Tafta de Besançon) - présentation générale du TAFTA

Jean Paul Henry (Confédération paysanne 25) - sur l'agriculture et l'alimentation

Jean-Louis Morel (CGT 70) -sur le droit du travail

Christophe Elger (Collectif stop-Tafta 70) sur la santé

contact : stoptafta70@aol.fr

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Pour info, vision et diffusion

20 Juin 2015 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Info (s)

Pour info, vision et diffusion :

http://podersinpoder.tv/#Intro

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Pour Info

19 Juin 2015 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Répression

Après l’Assemblée nationale, la loi sur le renseignement a donc été validée par le Sénat à une forte majorité. Les lois scélérates sont toujours votées à de « larges majorités ». C’est quelques années plus tard que l’on s’avise de l’erreur commise. Quand il est trop tard. Quand le mal est fait, et entré dans les mœurs.

La loi sur le renseignement, c’est l’entrée dans l’après 11-Septembre avec quatorze ans de retard. Fort heureusement, nous avons pu voir ce que cela donnait, depuis le temps. Nous sommes déjà plus d’une décennie après la « loi sur le renseignement ».

Donner aux services de renseignement le pouvoir d’intercepter tout ce que bon leur semble, cela donne la NSA et donc Snowden, la NSA et le scandale de la NSA.
C’est un fait désormais établi : les milliards d’interceptions du programme PRISM ont permis en tout et pour tout de déjouer « peut-être un » attentat, et en réalité aucun. C’est donc que le but de la surveillance de masse n’est pas de déjouer des « attentats terroristes », mais la surveillance de masse elle-même ; le « terrorisme » sert de prétexte à une tout autre politique.

L’étrange raisonnement qui consiste à dire « puisque la police a telle ou telle pratique illégale, autant la légaliser » plutôt que d’en déduire, ce qui serait tout de même plus logique, qu’elle doit cesser d’avoir ces pratiques, relève d’une sidérante démission devant la souveraineté policière. Si la sous-direction antiterroriste se mettait à régulièrement torturer des suspects « afin de déjouer des attentats », « pour la bonne cause » en somme, dirait-on : « il n’y a qu’à légaliser la torture » ? Dire oui, c’est la guerre d’Algérie. Ou les extraordinary renditions de la CIA après le 11-Septembre, dont le Sénat américain a jugé à l’automne dernier que les États-Unis y avaient « perdu leurs valeurs ». C’est, à l’autre bout, la même logique devenue folle qui fait conclure à des parlementaires que pour éviter que des manifestants ne soient blessés par la police, il n’y a qu’à leur interdire de manifester.

Avant de donner un pouvoir sans contrepartie aux services de renseignement, avant de mettre la police antiterroriste à l’abri de tout contrôle et de tout recours, il n’est pas mauvais d’écouter ce que ces gens-là disent de leur « métier ». Ainsi cet Alain Chouet, qui dirigea le Service de renseignement de sécurité de la DGSE : « C’est ne rien comprendre que d’accuser les services secrets de faire « dans l’illégalité ». Bien sûr qu’ils font « dans l’illégalité ». Ils ne font même que cela. C’est leur vocation et leur raison d’être. Le renseignement se recueille en violant ou en faisant violer la loi des autres. (…) Considérant cette fin, il va de soi que les moyens mis en œuvre seront en rapport : manipulation, séduction, corruption, violence, menace, chantage, au terme d’un processus qui aura mis à nu toutes les facettes de l’objectif visé, pénétré son intimité, exploité toutes ses vulnérabilités ». Sommes-nous sûrs de vouloir faire un chèque en blanc à ce genre d’individu, comme le fait la loi sur le renseignement ?

Depuis que la DCRI existe, on n’a connu d’elle que des scandales, des ratages et des mensonges sur ses ratages. Elle a même dû se rebaptiser DGSI pour faire oublier la si mauvaise réputation qu’elle s’était faite en si peu d’années d’existence. La loi sur le renseignement est essentiellement faite pour que de futurs scandales à son sujet ne sortent pas, et pour verrouiller une situation sociale métastable, un contexte politique tendant vers l’ingouvernable. Le train de lois et de propositions de lois toujours plus féroces que le gouvernement multiplie depuis les attentats de janvier s’apparente à une offensive omnilatérale profitant de l’état de choc de la population. Une conseillère du ministre du Commerce britannique, n’écrivit-elle pas à ses collègues, dans l’heure qui suivit l’attentat du 11-Septembre : « C’est un très bon jour pour faire ressortir et passer en douce toutes les mesures que nous devons prendre » ?

Loi Macron, Rebsamen, sur le renseignement, réforme du droit d’asile, etc., font système. Elles sont autant de fronts ouverts simultanément dans une sorte de blitzkrieg social. Dans ce dispositif, la loi sur le renseignement fonctionne comme un verrou ; et puisque c’est la DGSI qui sera en charge de « gérer » les mouvements naissants, les dissidences potentielles et les futures interdictions de manifester, c’est devant ses locaux que nous proposons de manifester le jour de la fête de la musique. Allons voir où sont ceux qui nous surveillent ! Prenons la rue à ceux qui nous préfèrent chacun chez soi ! Faisons connaissance chez ceux qui nous connaissent si bien !

Nous appelons donc tous ceux qui luttent contre les nouvelles lois, et tous ceux qui refusent de simplement subir l’offensive gouvernementale actuelle, à se réunir pour un banquet et une vaste assemblée populaire au pied du siège de la DGSI (84, rue de Villiers, Levallois-Perret), de midi à 18 heures, le dimanche 21 juin.

N’hésitez pas à ramener de quoi partager un repas, et vos instruments de musique.

Confédération Paysanne
Solidaires
Syndicat de la magistrature
Ligue des droits de l’homme
Fédération anarchiste
Parti de gauche
Alternative libertaire
Syndicat des avocats de France
Syndicat national des journalistes

Pour Info
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Croix Noire Anarchiste de Mexico

19 Juin 2015 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Répression

Dénonciation de harcèlement policier contre les membres

de la Croix Noire Anarchiste de Mexico

15 juin 2015

Depuis quelques années déjà, nous avons vu comment l’escalade répressive
s’est intensifiée autour du mouvement libertaire et anarchiste, depuis la
stratégie locale implémentée dans la ville de Mexico : en fixant des
cautions très élevées [i], en appliquant la même série de délits avec les
mêmes circonstances aggravantes, peu importe la situation spécifique seule
comptela consigne étatique [ii]; en développant la persécution et le
signalement médiatiques comme éléments fondamentaux pour construire des
montages : signaler des noms de groupes (existants ou non), des personnes,
des espaces, établir des relations qui en réalité n’existent pas,
assimiler tout et à tous dans une optique verticale, en essayant d’établir
un leadership, en montrant en réalité une profonde ignorance et/ou un
mépris profond pour les idées anarchistes qui n’ont rien à voir avec cette
logique hiérarchique [iii].

D’autre part on constate l’intention du gouvernement fédéral de qualifier
l’anarchisme ou la « conduite anarchiste » sous l’étiquette juridique de
terrorisme, d’appliquer des délits graves et d’agir avec des paramètres de
sécurité maximale pour plus tard dissoudre les cas avec l’argument du
manque de preuves suffisantes mais en laissant ouverte la menace en disant
que « les recherches continuent ». Cela donne lieu à des enquêtes
illogiques remplies de références plutôt arbitraires à des groupes ou à
des personnes de différents espaces. [iv]

À tout ceci s’ajoutent le suivi et la surveillance policière à des fins
d’intimidations contre certaines personnes ainsi que les provocations
contre certains espaces autonomes [v].

Dans le cadre de cette stratégie, le nom de la Croix Noire Anarchiste de
Mexico, comme celui de beaucoup d’autres compagnon-n-es, groupes et
collectifs, est mentionné dans ces notes, dans « ces enquêtes » et dans
ces déclarations de politiciens et de policiers [vi].

Nous considérons important de diffuser publiquement que ces dernières
semaines des personnes qui semblent être des éléments de « renseignements
» de la police de la ville de Mexico se sont présentées à l’extérieur de
nos maisons et des lieux de travail de certain-e-s d’entre nous, en
proférant des menaces contre nos voisin-e-s et nos familles et en
argumentant qu’ils réalisent un travail de sécurité et de surveillance.

Au-delà de réclamer un arrêt de la persécution, nous lançons cette
dénonciation publique, telle une alerte. Nous savons que la répression est
une question intrinsèque à l’État dont nous déclarons être les ennemis.
Nous savons que ses prisons et ses policiers sont le support de son
pouvoir et de ses intentions de domination et que notre travail [vii]
autour de la pensée anti-carcérale, de l’appui et de l’accompagnement des
compagnon-n-e-s prisonnier-e-s entre en contradiction directe avec eux.

Mais nous savons également que la solidarité entre anarchistes n’est pas
uniquement parole écrite !

Dans ce contexte, nous appelons les individus, les groupes et collectifs
affinitaires, les compagnon-ne-s avec qui nous avons travaillé ces
dernières années, à rester attentifs et à continuer à nous apporter leur
solidarité comme ils l’ont fait jusqu’à alors.

À bas les murs des prisons !

Liberté pour tous et toutes !

Croix Noire Anarchiste Mexico


Sources/ México: Denuncia de acoso policial a integrantes de la CNA México
[i] Fijan en 130 mil pesos la fianza para 9 detenidos del 2 de octubre
[ii] Les cas de Mario González, Fernando Bárcenas et d’autres personnes
condamnées à 5 ans et 9 mois de prison ont reçu la même sentence alors que
le contexte est différent.
[iii] Identificados 11 “anarcos”
[iv] Alarma en Europa por los anarquistas mexicanos et Termina el arraigo
de Carlos, Amelie y Fallon, se cae el montaje de terrorismo
[v]PGJ hiere de bala a estudiantes, entra policía a Ciudad Universitaria
[vi] CISEN adjudica ataques al INE a Cruz Negra y Instinto Salvaje [vii]
¿Quiénes sómos?

Traduction Les trois passants et Myriam

Plus d'infos-sources sur :
https://liberonsles.wordpress.com/2015/06/17/mexique%E2%80%AFdenonciation-de-harcelement-policier-contre-les-membres-de-la-croix-noire-anarchiste-de-mexico/


Voir la rubrique Prisonnier-e-s anarchistes / prisonnier-e-s de la Ville
de Mexico, sur:
https://liberonsles.wordpress.com/prisonnier-district-federal-mexico/

Mexico 2013

Mexico 2013

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Notre Histoire

17 Juin 2015 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #notre histoire

Le Collectif Anarchiste de Traduction et de Scannerisation (CATS) de Caen (et d'ailleurs...) refait surface et vous annonce aujourd’hui la mise en ligne de 16
traductions, réalisées en son sein et librement téléchargeables et diffusables. Ces traductions sont disponibles sous formes de PDF téléchargeables sur notre
site à l’adresse suivante http://ablogm.com/cat
s/ .

Nous publions tout d’abord une série de 9 textes traduits de l’anglais traitant de la situation politique au Kurdistan Syrien (appelé aussi Rojava) et des différents
positionnements que l’expérience démocratique en cours là-bas a pu susciter dans le mouvement libertaire international :
- Rojava : 3 textes sur un débat toujours en cours : Suite à la parution d’un texte intitulé « Rojava : Une perspective anarcho-syndicaliste », texte assez réticent
vis-à-vis d’un soutien libertaire en faveur du Rojava, deux autres textes ont circulé, l’un écrit par un militant anarchiste turc de l’organisation DAF et un autre écrit
par un militant anarcho-communiste. Ces deux derniers textes prennent le contre-pied du premier et appellent à un soutien franc, c'est-à-dire aussi critique, vis-
à-vis de l’expérience en cours au Rojava. Ces textes sont symptomatiques des vieux débats qui agitent le mouvement anar face à des luttes de libération ayant
un caractère national.
- Entretien avec le Forum Anarchiste du Kurdistan sur la situation en Irak et au Kurdistan et sur le conflit avec l’État Islamique : Une longue interview sur la
situation au Kurdistan syrien et irakien, les résistances populaires, la place des femmes dans celles-ci, l’expérience en cours au Rojava.
- La révolution sociale balayera le Kurdistan de Turquie tôt ou tard : Un texte d’un membre du Forum Anarchiste Kurde sur la situation au Rojava et l’attitude du
gouvernement turc.
- Le Ministre de l’Économie du Canton d’Efrin : Le Rojava défie les normes de classe, de genre et de pouvoir : Une interview qui donne quelques précieux
éléments d’information et de réflexion sur le type de transformations économiques et sociales en cours au Rojava.
- Rojava: Fantasmes et réalités : Un texte critique qui démonte certains raccourcis politiques et historiques autour de la situation au Rojava.
- Le Rojava : Pauvre en moyens mais riche en esprit : Une interview de Janet Biehl, qui s’est rendu quelques temps au Rojava, sur l’expérience politique et
sociale en cours dans cette région.
- Sous l’autorité kurde. Les abus dans les enclaves de Syrie dirigées par le PYD : Une synthèse du rapport d’Human Rights Watch qui fait un point sur la
situation des droits humains au Rojava entre l’été 2012 et l’été 2014.

Nous publions ensuite 7 autres traductions, à caractère historique :
- Les martyrs anarchistes de Changsha : Court texte sur la participation active de deux militants anarchistes à l’émergence du mouvement ouvrier organisé en
Chine, dans la région de Changsha, au tout début des années 1920 et sur leur exécution par un seigneur de la guerre lié aux capitalistes locaux.
- 1944 : La Compagnie Noire et Rouge lors de l’insurrection de Varsovie contre l’occupation nazie : Court texte sur la constitution par les syndicalistes
révolutionnaires polonais des ZSP d’une compagnie combattante lors de l’insurrection de Varsovie et sur les rapports difficiles qu’elle entretint avec la direction
de l’Armée Nationale clandestine.
- Ben Fletcher, organisateur pour les IWW : Une biographie d’un organisateur noir des IWW, qui connut la répression et la prison et qui anima le syndicat des
IWW sur les docks du port de Philadelphie, qui regroupait dans les années 1910 et 1920, plusieurs milliers de membres, dont une majorité de noirs, et qui fut à la
fois un modèle d’organisation ouvrière en vue de contrôler les conditions de travail et de syndicalisme interracial dans une Amérique profondément marquée par
la ségrégation raciste.
- « Oser parler maintenant quand d’autres grandissent silencieux » : The Messenger, les IWW et les débats sur le radicalisme des Nouveaux-elles NoirEs : Un
article sur l’activité du principal journal radical noir de la fin des années 1910 et des années 20, sur sa proximité avec les IWW et sur les débats politiques autour
de l’émergence de la figure sociale rebelle du « Nouveau Noir » dans les années tumultueuses de l’après Première Guerre Mondiale.
- Antonio Martín Escudero, « le Durruti de la Cerdagne » : Un texte sur l’activité et la mort brutale du militant anarchiste Antonio Martin et sur la situation de la
révolution, et de la contre-révolution, dans la région frontalière, donc stratégique, de la Cerdagne.
- L’école d’aviation libertaire de Barcelone : Court texte sur la tentative de la CNT-FAI de créer une école militaire d’aviation en vue de doter les milices d’une
force aérienne indépendante, tentative évidemment étouffée par le gouvernement catalan de la Généralité et par le gouvernement central républicain.
- Les volontaires internationaux dans les Milices du POUM : Un long texte sur l’histoire des combattantEs étrangerEs dans les rangs du POUM durant la guerre
d’Espagne, leurs origines politiques, leur activité politique et militaire, leur persécution par les stalinienNEs. Le texte est accompagné d’une recension
biographique d’environ 170 volontaires.

Le CATS signale enfin que, grâce à l’initiative d’une personne qui se reconnaîtra et qu’on salue et remercie, 5 de nos anciennes traductions sont désormais
téléchargeables sous forme de brochures pré-maquettées : il s’agit des textes « Les Gardes Noires – Moscou 1918 », « Italie 1918-1922 : les Arditi del Popolo
», « Irak, un siècle de guerre et de rébellion », « Pionnière post-révolutionnaire : L’anarchiste María Luisa Marín et le mouvement des locataires de Veracruz » et
de « La révolte de Wilhelmshaven – Allemagne 1918 ».

Le CATS poursuit, toujours cahin caha, ses activités de traduction de textes. Nous espérons être en mesure de publier une nouvelle série de textes traduits à la
fin de l’année 2015 ou au début de 2016. Ça dépendra de la disponibilité…

Quelques dizaines de textes, assez longs, restent à traduire en anglais (et aussi un peu en espagnol), on continue donc à en appeler aux bonnes volontés,
ayant du temps et de la patience, pour prendre en charge certaines traductions. On peut nous contacter à l'adresse mail suivante : catscaen(a)voila.fr

Salutations anarchistes.

Athènes 2015

Athènes 2015

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Solidarité avec les prisonniers politiques égyptiens

17 Juin 2015 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Répression

Solidarité avec les prisonniers politiques égyptiens (20 et 21 juin)

Egypt Solidarity a rédigé cette déclaration en collaboration avec des militant-e-s égyptien-ne-s profondément impliqué-e-s dans des campagnes de solidarité avec les prisonnier-e-s politiques.

Ces militant-e-s, résidant soit en Egypte, soit à l'extérieur du pays, incluent des parents et des amis des détenu-e-s. Afin de ne pas exposer des personnes ou leur famille aux risques de représailles ou de persécutions par le régime, nous publions cet appel en leur nom. http://egyptsolidarityinitiative.org/prisonersolidarity/ 20 et 21 juin 2015

Appel international à la solidarité avec les prisonniers politiques égyptiens.

* Arrêt de la répression des manifestations

* Libération des prisonniers politiques

* Procès équitables pour tous

* Arrêts des mauvais traitements et de la torture Interdiction des condamnations à mort.

Le 21 juin 2014, un petit groupe de manifestants s'est approché du palais présidentiel égyptien. Cette manifestation était la première qui défiait les lois réprimant les manifestations depuis l'investissement de Sissi suite à sa victoire aux élections présidentielles. Des hommes de main armés et des policiers ont attaqué leur manifestation pacifique, et 23 personnes ont été arrêtées puis ont écopé d'années de prison, simplement pour avoir exercé leur droit à se rassembler et à s'exprimer librement. Sissi, dont l'élection avait été saluée par les dirigeants occidentaux comme un pas en avant dans la "transition" de l'Egypte avait écrasé leur mouvement de protestation. Un an plus tard, nous appelons à la solidarité internationale avec tous les prisonniers politiques égyptiens, dans l'espoir que mettre le projecteur sur ce cas aidera à construire un mouvement faisant campagne pour la justice envers les dizaines de milliers de personnes emprisonnées par le régime militaire.

En janvier 2011, les manifestants d'Egypte ont inspiré le monde entier par leur courage et leur détermination dans le combat pour la démocratie et une vie meilleure. Aujourd'hui, nombre de ces courageux manifestants ont été tués ou jetés en prison. Dans le même temps, Moubarak et ses supporters, dont le généraux de la police responsables d'avoir tué des manifestants et impliqués dans la corruption, ont été laissés en liberté.

En juillet 2013, l'armée a renversé le Frère musulman Mohamed Morsi, qui avait été élu président l'année précédente. Depuis, plus de 3 000 citoyens égyptiens ont été tués, et personne n'a été tenu pour responsable. Plus de 40 000 ont été arrêtés pendant la seule première année du régime militaire. Ceux-ci n'ont pas fait d'un procès équitable et beaucoup n'ont même pas eu accès à la moindre procédure. Des sentences de mort ont été prononcées par les tribunaux militaires et civils égyptiens contre certains des dirigeants et des centaines de partisans supposés des Frères musulmans, dont le président déchu Mohamed Morsi.

Les organisation de défense des droits humains ont condamné ces procès comme totalement inéquitables. Des militants révolutionnaires qui s'étaient opposés au régime de Morsi, et avaient manifesté contre les Frères musulmans, ont également fait l'objet d'arrestations, de mauvais traitements et ont été mis en prison. Des militants, comme par exemple Ahmed Douma, qui ont joué un rôle dirigeant dans la révolution de 2011 ont été condamné à mort. Beaucoup de jeunes ont été jetés en prison en application de la draconienne loi anti-manifestations. Tout ce qui se rattache à la révolution de janvier 2011 est pris en cible.

Dans le même temps, les actions terroristes se multiplient et le régime en place a utilisé le discours de la guerre contre le terrorisme pour justifier une offensive contre tout ce qui est lié aux libertés civiles et aux droits humains. L'Egypte n'a pas de Parlement. Le président cumule le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Les élections législatives ont été à nouveau reportées. Le président a utilisé le pouvoir dont il dispose pour promulguer un nombre énorme de loi permettant d'étendre la capacité répressive de l'Etat.

En 2014, environ 90 citoyens égyptiens ont été torturés à mort dans les locaux de la police, sans que quiconque n'ait été tenu pour responsable ou ait même fait l'objet d'enquêtes judiciaires adéquates. D'après le réseau arabe des droits de l'Homme, 61 journalistes ont été emprisonnés pour leurs écrits ou leurs activités dans les deux dernières années. Utiliser des munitions pouvant entraîner la mort est devenu courant. Le régime de Sissi est financé par l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis et d'autre pays du Golfe.

Les pays occidentaux qui sont récemment intervenus du bout des lèvres en faveur des droits humains et la démocratie envoient maintenant des milliards de dollars en aide économique et militaire. Ils vendent également des armes et des technologies de surveillance au régime répressif égyptien.

Face à cette situation, nous appelons à une campagne internationale de solidarité les 20 et 21 juin 2015.

Voici quelques exemples de ce qu'il est possible de faire les 20 et 21 juin :

* Participer sur les réseaux sociaux à la campagne de solidarité avec les prisonniers politiques égyptiens, en utilisant le hashtag #EgyPrisoners pour écrire des tweets, ainsi qu'en écrivant et partageant des posts.

* Contacter des journalistes et les inciter à écrire des brèves sur les prisonniers politiques égyptiens.

* Ecrire et proposer la publication d'une tribune à votre media local.

* Envoyer une lettre collective ou un message de protestation à l'ambassade égyptienne de votre pays, et faisant mention dans cette déclaration des revendications de votre syndicat, organisation étudiante ou parti politique.

* Vous coordonner avec d'autres pour manifester les 20 et 21 juin dans le monde entier devant les ambassades, consulats et office de tourisme égyptiens.

* Ecrire à vos parlementaires pour leur demander d'arrêter de vendre des armes au régime égyptien et de lui apporter un soutien financier.

Des informations, notamment sur les actions de solidarité, seront disponibles sur le site Web d'Egypt Solidarity, ainsi que sur la page Facebook. https://www.facebook.com/egypt.solidarity.initiative

* Egypt Solidarity est un collectif international lancé en février 2014 par des intellectuels, des syndicalistes et des responsables politiques.

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Vendredi 11 juin à l'Autodidacte

9 Juin 2015 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Education

Vendredi 11 juin à l'Autodidacte
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Deux ans après la mort de Clément

4 Juin 2015 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #groupe Proudhon - FA

Le 5 juin 2013 Clément Méric, syndicaliste étudiant et militant antifasciste, était tué par des militants du groupuscule d’extrême droite Troisième Voie.

Son assassinat s’inscrit dans une longue suite d’agressions de l’extrême droite pour des raisons de préférences sexuelles, d’origines ethniques, d’opinion politiques ou de croyances religieuses.

Les actes homophobes et transphobes ont augmenté ces dernières années, tout comme la remise en cause des droits des femmes.

L’exclusion, le rejet de l’autre, la fermeture des frontières, la désignation des migrant-e-s quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent comme boucs émissaires sont des attitudes qui conduisent au pire. Des milliers de personnes meurent en Méditerranée au nom de la sécurisation des frontières.

Les idées nauséabondes du Front National ont contaminé la sphère médiatique et politique. Le gouvernement entretient un climat délétère en organisant des expulsions massives qui participent à la stigmatisation des migrant-e-s, en quadrillant les quartiers populaires et en adoptant des lois racistes et liberticides qui visent spécifiquement certaines catégories de la population.

À cela nous opposons notre volonté de vivre ensemble et notre exigence d’égalité des droits et de justice sociale.

20 ans après l’assassinat de Brahim Bouarram en marge d’un défilé du Front National, 20 ans après l’assassinat d’Ibrahim Ali par des colleurs d’affiches du Front National, le fascisme continue de tuer et reste un danger dans la rue comme dans les urnes.

Nous réclamons la tenue d’un procès pour les agresseurs de Clément, et pour poursuivre son engagement nous réclamons :

– la régularisation de tou-te-s les sans-papiers,

– l’accueil et la protection des migrant-e-s,

– la fermeture des centres de rétention,

– l’égalité totale.

Mobilisons-nous et défilons en mémoire de Clément et de toutes les victimes du racisme ou des agressions fascistes.

La richesse de l’humanité se construit par nos différences.

Premiers signataires : Action Populaire, AMEB-Solidaires Etudiant-e-s, CDDLE, CAB, Ensemble, FA, FSU, MRAP, NPA, PCF, PG, Resto-Trottoir, Solidaires…

L’événement Facebook, à partager et diffuser : https://www.facebook.com/events/1666742336878823/

Deux ans après la mort de Clément
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Vidéo buvette :

4 Juin 2015 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #A lautodidacte.org

Vidéo buvette :

VENDREDI 5 JUIN à 20h30

Librairie de l'Autodidacte

place Marulaz à Besançon

Nous projetterons le film adapté du livre de Naomi Klein :

La Stratégie du choc

Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d'état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plongent chaque individu dans un état de choc. Après le choc, nous redevenons des enfants, désormais plus enclins à suivre les leaders qui prétendent nous protéger. S'il est une personne à avoir compris très tôt ce phénomène, c'est Milton Friedman, Prix Nobel d'économie en 1976.
Friedman, soutenant l'ultralibéralisme, conseilla aux hommes politiques d'imposer immédiatement après une crise des réformes économiques douloureuses avant que les gens n'aient eu le temps de se ressaisir. Il qualifiait cette méthode de traitement de choc.
Naomi Klein la qualifie de "stratégie du choc".
En utilisant de nombreuses images d'archives, ce film démontre la puissance du texte de Naomi Klein et la nécessité de résister.

L'entrée est libre. Après la projection, la buvette sera ouverte au profit de la librairie et nous permettra d'échanger autour du film ou d'autres sujets.

A bientôt

La fine équipe des Amis de l'Autodidacte

Vidéo buvette :
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