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Articles récents

Contre la répression, résistons !

18 Juin 2009 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #groupe Proudhon - FA



Contre la répression, résistons !

Vous vous moquez d’une ministre menteuse sur un site web, vous risquez une convocation au commissariat.

Vous avez été voisin d’une personne qui s’est fait sauter avec une bombe artisanale, vous vous retrouvez en garde à vue avec la brigade « antiterroriste ».

Vous êtes présent dans nombre de manifs et vous avez été vu un jour sur un pont de chemin de fer, vous risquez six mois de prison préventive pour être
présumé membre d’une association à caractère terroriste.

Vous recevez un sms douteux, vous êtes convoqué six mois plus tard par la police.

Vous brandissez une pancarte mettant en cause (avec humour) le président de la République dans un rassemblement, vous vous retrouvez en procès et
risquez une amende.

Vous êtes un gazier en lutte contre le recul des acquis sociaux, vous vous faites arrêter avec des dizaines de vos collègues…


Tous les citoyens sont présumés innocents en droit mais la réalité montre qu’ils sont considérés comme a priori coupables, surtout s’ils n’ont pas d’amis bien placés. Le fichage massif de la population n’est pas anodin, derrière une façade démocratique, le totalitarisme avance à grands pas. Les militants sont, quant à eux, considérés en permanence comme un danger, non pas qu’ils le soient vraiment, mais au cas où ils le deviendraient. L’Etat vise à éloigner toute opposition politique et à écoeurer les militants repérés par ses services.

557 817 personnes se sont trouvées en garde à vue en France en 2008, soit près de 1% de la population. Les lois sécuritaires se succèdent régulièrement : rétention de sûreté, « prévention de la délinquance », nouvelle loi sur la récidive… Toutes ces lois ne visent que très rarement les escrocs des beaux quartiers.

Le nombre de prisons augmente, mais elles sont toujours surpeuplées… et un tiers des détenus le sont en préventive. Le gouvernement se moque totalement
d’être dénoncé régulièrement par des instances internationales pour les conditions humiliantes de détention. Son objectif est apparemment de suivre
le modèle états-unien où les détenus ne sont plus seulement un millième de la population comme en France actuellement, mais 1 %, et sont une main-d’œuvre
réduite en esclavage. Les entreprises ne délocalisent plus en Asie ou en Afrique mais en taule ! Cela se passe en ce moment même, et cela nous concerne tous.


Il est bien évident que les quelques politiciens en course pour être calife à la place du calife ne sont pas moins peureux que l'actuel gouvernement à l’égard
des « classes dangereuses ». Il est non moins évident qu’on ne comptera pas sur les médias nationaux et régionaux pour dénoncer des atteintes aux droits
l’Homme ailleurs qu’en Corée du nord, à Cuba ou en Iran. C’est pourtant en France que cela se passe. Ce sont donc seulement les victimes et victimes potentielles de la répression qui peuvent s’organiser pour à la fois rester vigilants et résister.

Fédération anarchiste

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Loi de programmation militaire

16 Juin 2009 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Info (s)


Est-ce que l'un-e d'entre nous a eu l'occasion de se pencher sur ce qu'on nous prépare avec la prochaine loi de programmation militaire ?
Voici un article trouvé sur Politis... édifiant...


http://www.politis.fr/article7307.html

Comment faire taire les militants

La ministre de l'Intérieur, sur suggestion de l'Élysée et de quelques parlementaires, pré¬pare en secret un arrêté fondé sur un projet de loi signé du Premier ministre et du ministre de la Défense, prêt depuis le mois d'octobre 2008. Il s'agit de la loi 1216 de programmation militaire pour 2009-2014 : un texte plutôt banal s'il ne prévoyait, dans son article 5, de réorganiser et de redéfinir tout ce qui touche à la sécurité intérieure. Ce qui, une fois la loi votée, autorisera la publication d'un ou plusieurs décrets permettant de poursuivre notamment les militants écologistes et associatifs lorsque, par leurs actions, écrits ou propos, ils mettront en cause« les intérêts de l'État ». Dans ces « intérêts » seraient notamment inclus ce qui concerne les centrales, les transports nucléaires et le stockage des déchets, mais aussi ce qui touche aux installations industrielles et aux stockages classés « Seveso », qu'il s'agisse d'usines manipulant des substances dangereuses ou d'aires abritant des cuves de produits chimiques. Ce texte aurait aussi comme conséquence d'aggraver les peines encourues par les faucheurs d'OGM, car il permettrait de pour¬suivre les individus et les associations mettant en cause les intérêts économiques stratégiques de
la France.

Dans l'exposé des motifs de la loi, on trouve en effet ce paragraphe: « Les attributions, déjà codifiées, des ministres de la Défense, de l'Intérieur, des Affaires étrangères, de l'Économie et du Budget sont redéfinies en fonction des différentes politiques qui entrent dans leur champ de compétence et concourent à la stratégie de sécurité nationale. Au-delà de ces modifications, et dans le prolonge¬ment des orientations du Livre blanc, des attributions particulières en matière de sécurité nationale du ministre de la justice et des ministres chargés de la Santé, de l'Environne¬ment, des Transports, de l'Énergie et de l'Industrie sont codifiées. »

Au nom de la sécurité nationale, le décret en préparation permettrait donc de placer sous la protection de cette dernière toutes les actions et informations liées, par exemple, à l'environnement et aux infrastructures contestées par les associations de protecteurs de la nature et les organisations écologistes. De la même façon, tout ce qui concerne le changement climatique pourra entrer dans les informations classifiées interdites de divulgation. Classification qui, d'une part, sera bien entendu à la discrétion souveraine du gouvernement en place et qui, d'autre part, sera opposable à la fois aux militants, aux associations et aux juges d'instruction. S'ils existent encore. Les écolos ne sont bien sûr pas les seuls visés: ce texte à tout faire permettrait de poursuivre tous les agissements
« déviants ».

II deviendrait donc plus difficile d'exercer une contestation écologique. Ce dispositif pourrait être complété dès l'automne par une circulaire ou un décret - ce n'est pas encore décidé - qui compliquerait la tâche des citoyens et des associations de protection de la nature voulant attaquer des décisions de l'État et des collectivités territoriales devant les tribunaux administratifs. Les élus se disent lassés des remises en cause de permis de construire ou des tracés de routes. Depuis plu¬sieurs années, les associations de maires demandent au gouverne¬ment une restriction de la contestation « administrative » pour abus de pouvoir et non-respect des règles d'enquête publiques. En oubliant de rappeler que le recours aux tribunaux administratifs est souvent la seule arme des écologistes et des associations de protection de la nature.

Entre les possibilités de criminalisation de la contestation écologique et les restrictions aux recours administratifs, si ces deux réformes entrent en vigueur, l'écologie devrait peu à peu cesser de gêner le pouvoir. Pour l'instant, il est encore, au moins, possible de l'écrire sans encourir le risque d'être poursuivi... pour outrage au gouvernement.

Claude-Marie Vadrot

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Répression sanglante dans l'Amazonie péruvienne

8 Juin 2009 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Communiqués

Répression sanglante dans l'Amazonie péruvienne

 

Le 15 mai, Alberto Pizango, président de l'AIDESP (Association interethnique de développement de la forêt péruvienne) regroupant 1350 communautés, 65 groupes ethniques, 600 000 personnes, déclare que les communautés indiennes se déclarent en état d'insurrection face aux projets miniers ou pétroliers dans le Nord-Est du Pérou : Cet état d'insurrection signifie que nos lois ancestrales ont désormais force de loi et que nous considérons comme une agression l'entrée d'une quelconque force sur nos territoires. La solution passe par une abrogation des décrets  qui assouplissent le cadre de l'exploitation minière, pétrolière, forestière ou de l'eau, par des entreprises multinationales sur des terres que les indigènes considèrent comme ancestrales.

 

Le 4 juin, Alberto Pizango appelle à faire du 11 juin une journée de mobilisation générale des populations autochtones pour protester contre le report de la discussion au Congrès sur l'abrogation des décrets encourageant les entreprises étrangères à investir dans les zones habitées par les autochtones.

 

Le 5 juin, à 5 heures du matin, par terre et par air avec des hélicoptères, en utilisant des gaz lacrimogènes et des balles réelles, l'armée et la police dégagent la route « La cuerva del diablo » occupée par les autochtones. Les désordres se sont étendus à la ville de Bagua, où les manifestants ont mis le feu à tous les les locaux officiels qu'ils rencontraient. Les blessés sont très nombreux, les hôpitaux sont débordés, et on dénombre près de 40 morts (25 amérindiens, 9 policiers, 2 journalistes). Les corps des amérindiens tués sont brûlés par les policiers de la DIROES (Direction des opérations spéciales) et jetés dans la rivière Marañon.

 

Après une première manifestation vendredi soir dans les rues de Lima, de Arequipa, et d'autres villes, les différents secteurs sociaux, associatifs, politiques se mobilisent.
Comme l'avait déjà annoncé Alberto Pizango (en fuite et recherché par la police), un ensemble d'organisations sociales et politiques dont la CGTP ont annoncé que le 11 juin serait une journée de mobilisation générale dans le pays pour exiger l'abrogation des décrets pris par le gouvernement. 

 

Communiqué de la CNR (Coordination nationale de 80 radios)  6 juin 2009 (extraits)

Le Pérou vit des heures tragiques depuis hier 5 juin à l'aube. Des dizaines de péruviens ont perdu la vie ces dernières heures, résultat des affrontements qui ont répondu à la violente opération, menée par les forces conjuguées de la, police et de l'armée, pour dégager la route au « Tournant du diable », près de Bagua, province d 'Amazonias.

Pendant des siècles les intérêts privés, étrangers et nationaux, ont primé sur les droits et les libertés des habitants d'origine de l’Amazonie. Aujourd'hui la spoliation et le mépris envers nos communautés continuent.

Le gouvernement d'Alan García, élu en 2006 pour changer de modèle économique, a trahi la volonté populaire en accentuant les politiques néolibérales et en violant la Constitution et les accords internationaux. En juin 2008, le Congrès, dans le cadre des accords TLC (Traité de libre commerce) avec les Etats-Unis, le gouvernement a promulgué un ensemble de décrets s'attaquant aux droits des communautés indigènes de l'Amazonie. Le conflit s'est encore aggravé ces deux derniers mois, car le gouvernement a mené diverses manœuvres dilatoires en essayant de briser l'unité des organisations amazoniennes et en ajournant les débats au Congrès, après l'avis de la Commission de la Constitution, favorable à l'abrogation des décrets. La dernière mesure est la violente intervention à Bagua, entraînant une tragédie encore en cours.

 

Coordination générale CAOI (Coordination andine des organisations indigènes) Lima 5 juin

Le gouvernement apriste d'Alan García Pérez a déclenché ce matin une répression sanglante dans l'Amazonie péruvienne. Une fois de plus, on cherche à imposer la mort sur la vie, le massacre sur le dialogue. C'est la réponse dictatoriale après 56 jours de lutte pacifique des autochtones et de pseudo dialogues et négociations, qui se termine par les balles de toujours, les mêmes depuis plus de 500 années d'oppression. Aujourd'hui plus que jamais, il est urgent de mettre en oeuvre les accords de la quatrième rencontre continentale des peuples et nationalités indigènes de l'Abya Yala (qui s'est déroulée à Puno, au Pérou, du 27 au 31 mai) et de rendre effective notre solidarité avec les peuples de l'Amazonie péruvienne, par des rassemblement devant les ambassades du Pérou, dans chaque pays, chaque jour, jusqu'à ce que s'arrête le bain de sang et que soient abrogés les décrets-lois du TLC avec les États-Unis. Et poursuivre en justice Alan García Pérez et son gouvernement, pour sa soumission et la répression qu'il a déclenchée. Cela s'est produit quelques heures après que le Congrès de la République, dans un acte de pure provocation, a décidé de reporter une fois de plus l'examen de l'abrogation des décrets-lois pro-TLC qui facilitent l'invasion des territoires indigènes, pendant que l'exécutif envoyait en grand nombre de nouveaux contingents de la police en Amazonie. Nous appelons les organisations autochtones, les mouvements sociaux et les organisations des droits humains dans le monde entier à prendre des mesures concrètes : envois de lettres au gouvernement péruvien, au Rapporteur spécial de l'Organisation des Nations unies pour les peuples autochtones, à Amnesty International, à Survival International, au Prix Nobel de la paix, à la Commission interaméricaine des droits de l'homme, à l'Organisation internationale du travail (convention OIT 169), pour qu'ils envoient immédiatement des missions au Pérou, afin de mettre fin à cette violence et que soit respecté les droits des autochtones. Les Nations unies doivent agir fermement, en se joignant à la demande soulevée par la présidente de l'Instance permanente sur les questions autochtones, Victoria Tauli, de lever l'état d'urgence, de ne pas utiliser la répression et de respecter les règles internationales garantissant l'exercice des droits des autochtones. Assez de répression ! Abrogation immédiate des décrets-lois anti-autochtones du TLC !

 

 

Solidarité internationale anarchiste

Les anarchistes péruviens de l'Unión Socialista Libertaria appellent à la solidarité internationale avec les peuples originaires et amazoniens du Pérou dans leur lutte en défense de leurs terres et culture ancestrale. Celle-ci est atteinte et menacée par le gouvernement péruvien en alliance avec l'impérialisme, les multinationales et la droite (principalement l'APRA, l'Union nationales et le fujimorisme), à travers des décrets législatifs inconstitutionnels et violateurs, dans le cadre de la signature du Traité de libre commerce avec les Etats-Unis.

Ils appellent leurs camarades à cosigner cet appel et à le relayer dans tous les espaces de diffusion possible listes e-mail, journaux, revues, bulletins, communiqués, affiches, forum, action publiques, culturelles, politiques... Pour cela, nous appelons les camarades libertaires à organiser, en relation avec d'autres secteurs proches et en lutte, des mobilisations et des rassemblements devant les ambassades du Pérou dans chaque pays, pour dénoncer les actions de l'Etat et des multinationales dans notre pays.

Nous en appelons à la solidarité qui nous caractérise comme révolutionnaires libertaires pour faire cause commune, pour nos frères amérindiens et pour leur faire savoir qu'ils ne sont pas seuls, que leurs luttes sont les nôtres, jusqu'à parvenir à la véritable société de pleine liberté, autonomie, progrès humain, sans exploités ni exploiteurs.

Premiers signataires : Unión Socialista Libertaria (Lima - Perú), Red
Libertaria Popular Mateo Kramer (Colombia), Journal Barrikada (Uruguay),
Convergencia Anarquista Específica (Chile), Corriente Acción Libertaria (Chile)

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Pépita CARPENA

4 Juin 2009 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #notre histoire



Le 19 décembre 1919, naissance de Pépita CARPENA (Josefa CARPENA-AMAT), à Barcelone.
Militante anarcho-syndicaliste et féminine anarchiste espagnole.
Aînée d'une famille ouvrière de six enfants, elle commence à travailler à 12 ans comme couturière et milite à 14 ans à la CNT et aux "Jeunesses Libertaires" (JJLL). En juillet 1936, elle prend part à la révolution et assiste le 20 juillet comme aide-soignante à l'assaut de la caserne Atarazanas. Le 17 novembre elle s'unit au compagnon Pedro Perez Mir (qui sera tué sur le front). Elle prend part aux événements de mai 1937 et rejoint, fin 1937, le mouvement anarchiste féminin "Mujeres Libres" puis travaille dans une fabrique d'armes. Désignée par "Mujeres Libres" comme secrétaire à la propagande du Comité régional de Catalogne, elle effectue des tournées dans les villages et sur le front et rencontre Emma Goldman. Malade, elle quitte Barcelone le 25 janvier 1939 (veille de l'entrée des troupes franquistes dans la ville) pour la France, où elle sera internée dans un camp près d'un an à Clermont-l'Hérault, à côté de Montpellier. Elle se marie avec un Français puis le quitte pour rejoindre Marseille où se retrouvent de nombreux réfugiés espagnols. Elle y devient la compagne de l'anarchiste Juan Martinez Vita dit Moreno, et poursuit son militantisme après la Libération. En avril 1945, elle est déléguée à Toulouse, pour le 1er congrès de la "FIJL" en exil. Elle prend ensuite part aux activités théâtrales de la troupe "Acratia" et milite à la CNT en exil. Dès 1979, elle participe aux activités du CIRA de Marseille, elle en sera la coordinatrice de 1987 à 1999. En 1992, elle rédige dans un court récit son cheminement "De toda la vida", texte qui sera publié en français dans une brochure des éditions du Monde Libertaire et Alternative Libertaire. Elle a par ailleurs collaboré à divers ouvrages historiques sur le mouvement "Mujeres libres" ainsi qu'à deux Bulletins du CIRA, et à la presse libertaire espagnole et française. Elle apparaît dans le film de Richard Prost "Un autre futur"et dans celui de Lisa Berger et Carol Mazer "De toda la vida".
Après une dure vie bien remplie, elle meurt à Marseille le 5 juin 2005, trois ans après le compagnon Moreno. "L'homme et la femme doivent avoir les mêmes droits et la même liberté"
"Vivre, c'est servir à quelque chose et, si en plus c'est pour des idées, que demander de plus."
 Source : Ephéméride anarchiste : http://ephemanar.net
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Exposition P.J. Proudhon

2 Juin 2009 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Info (s)

 

Eric, de l'Ephéméride Anarchiste, présente une exposition à la bibliothèque municipale de Montperreux, à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Pierre-Joseph Proudhon.  


Le vernissage aura lieu le mardi 16 juin à 19, à la bibliothèque de Montperreux, 25160 (près de Pontarlier).
Cette exposition retrace à grands traits la vie de Proudhon, sa pensée, ses relations avec Marx et avec Courbet.
Venez nombreux et nombreuses !

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le 31 mai

31 Mai 2009 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Oaxaca Mexique

Jean-Baptiste Clément
Le 23 février 1903, à Paris. Mort de Jean-Baptiste CLEMENT (né le 31 mai 1836, à Boulogne).
Communard et auteur de la célèbre chanson "Le Temps des Cerises".
Avant 1870, il est plusieurs fois condamné à la prison pour ses écrits et pamphlets "Les Carmagnoles", "89", etc. Il siège ensuite à la Commune de Paris. Le 28 mai, il est avec Varlin et Ferré, sur la dernière des barricades. Il se cache un temps, avant de pouvoir trouver refuge en Angleterre, via la Belgique. Condamné à mort par contumace en 1874, il ne rentre en France qu'après l'amnistie de 1879. Il devient socialiste, et s'engage dans le syndicalisme, particulièrement dans les Ardennes, où il donne de nombreuses conférences, organise des syndicats, etc.
Le "Temps des Cerises" fut écrit en 1866. Mais c'est en 1885 qu'il dédiera cette chanson à Louise, ambulancière sur la dernière barricade du 28 mai. Cette chanson deviendra le symbole de la Commune de Paris.

 

 

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Colloque Proudhon, 29 mai 2009

27 Mai 2009 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Rendez-vous



Aujourd’hui, il serait peut-être temps de reconsidérer avec sérieux les propositions de Proudhon, ouvrier typographe autodidacte et fondateur de l’économie politique révolutionnaire, dont le fameux « qu’est-ce que la propriété ? C’est le vol ! » fut, en 1840, le premier pavé lancé dans la mare des théories économiques bien-pensantes. Ses découvertes et ses propositions alternatives sont suffisamment radicales et construites pour élairer d’un jour nouveau cette crise majeure du capitalisme contemporain. Le temps de la revanche est venu pour Proudhon. Tenons-nous prêts, donc, à prendre dans la pratique la relève d’un système désormais sous perfusion. Car à cette crise inédite, Proudhon avait déjà répondu par avance. (Michael Paraire)

 

intervenants :

Michaël PARAIRE

Proudhon, un philosophe anti-dogmatique

René BERTHIER

Économie politique : Proudhon versus Marx

Daniel COLSON

Actualité de Proudhon

Edward CASTELTON

De San Francisco à Besançon pour Proudhon

Archibald ZURVAN

Proudhon, père de l’anarchisme



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suite de l'interpellation de deux enfants

27 Mai 2009 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Répression


Libé, Bordeaux, 26 mai 2009

Manifestation et réaction de la Mairie de Floirac après l'interpellation de deux enfants
DENONCIATION -Une cinquantaine de personnes aparticipéce matin à une manifestation devant le commissariat de Cenon pour dénoncer l
’interpellation de deux jeunes enfants mardi dernier, devant l’école Louis Aragon de Floirac. Ce rassemblement silencieux organisé par le SNUipp regroupait des enseignants, des parents d’élèves mais aussi de simples citoyens indignés par cette affaire. Hicham, 10 ans, et son petit cousin de 6 ans, soupçonnés d’avoir volé un vélo, avaient été emmenés au commissariat de Cenon par six policiers alors qu’ils sortaient de l’école. Hier soir, le Conseil municipal de Floirac dirigé par la députée-maire socialiste Conchita Lacuey a adopté une motion pour marquer «l’indignation des élus vis-à-vis des conditions dans lesquelles s’est déroulée l’opération de police, eu égard à l’âge des enfants concernés et au lieu de l’interpellation». Le texte condamne «les excès d’
une politique
sécuritaire basée essentiellement sur les statistiques et demande solennellement à Madame la ministre de l
’Intérieur de condamner les conditions de cette interpellation et de faire part au Conseil municipal des conclusions de l’enquête administrative.» La motion a été adoptée à la majorité des voix. Seuls les quatre élus de l’
UMP se sont abstenus.
S.L.


A Floirac, parents et enseignants veulent "tourner la page" des enfants interpellés
LE MONDE | 26.05.09 | 16h53  
•
  Mis à jour le 26.05.09 | 17h01
Bordeaux, correspondante

un grand soulagement de la direction, la rentrée à l'école élémentaire Louis-Aragon de Floirac s'est faite en toute tranquillité, lundi 25 mai. Sans grincement de dents ni battage médiatique. Seules les discussions des parents sous un ciel gris et la présence inhabituelle d'élus de la mairie à la grille d'entrée de l'école rappelaient l'affaire peu commune de la semaine écoulée, révélée en "une" de Sud-Ouest.
Deux cousins, Hamid, 6 ans, en CP, et Hicham, 10 ans, en CM1, soupçonnés de vols de vélo, avaient été emmenés, mardi 19 mai à la sortie des classes, sans leurs parents, au commissariat de police de Cenon, une commune mitoyenne. La mère d'une petite fille avait porté plainte dans la matinée, pour le vol de la bicyclette de sa fille deux jours plus tôt près de chez elle. Avant de contacter la police, cette maman avait demandé au directeur de régler le litige : "Je n'avais pas à intervenir, car cela concernait une affaire extérieure à l'enceinte scolaire", explique Olivier Billand, directeur de Louis-Aragon depuis cinq ans, après 20 ans d'expérience en zone d'éducation prioritaire (ZEP). Il lui avait alors conseillé de se rapprocher des parents ou de porter plainte. Les deux enfants n'avaient jamais fait parler d'eux jusque-là. "Ils sont chouettes et on n'a jamais eu d'embrouilles ni avec eux ni avec leurs aînés", confie le
directeur au Monde, encore ahuri de ce qui s'est passé devant son établissement scolaire. Cette même matinée du 19 mai, il affirme avoir communiqué par téléphone à un policier qui "connaissait l'identité des enfants" les coordonnées des parents du plus jeune.
Au final, mardi après-midi, six agents en tenue et deux véhicules de police avaient fait le déplacement, postés dans la rue de l'école. Ils sont intervenus avec "beaucoup de discernement et d'intelligence", a défendu Albert Doutre, directeur départemental de la sécurité publique. Il dit assumer "de A jusqu'à Z" cette affaire, un "non-événement" à ses yeux : "A partir du moment où nous sommes sur la voie publique, il n'est pas possible de monter d'autres dispositifs de procédure", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse.
Ce jour-là, le directeur de l'école et le personnel enseignant n'ont rien vu à cause de la configuration de la rue, de la discrétion policière et de bâtiments préfabriqués à l'entrée de l'école. Après l'audition de deux heures en présence des parents, prévenus après l'arrivée au poste des enfants, le plus jeune a reconnu les faits. La mère d'Hicham, elle, furieuse et bouleversée de ne pas avoir été contactée plus tôt, conteste toujours les faits, attestation sur l'honneur à l'appui : un militaire d'une base aérienne girondine lui aurait donné le vélo. L'enquête judiciaire devra le confirmer.
Elle doit aussi répondre à la question que beaucoup se posent : pourquoi une interpellation devant un établissement scolaire alors que, selon le directeur de l'école, les policiers connaissaient l'identité et avaient le téléphone du principal mis en cause ? Michèle Alliot-Marie, a annoncé, vendredi 22 mai, une enquête administrative.
"Peu importe le fond, il y avait d'autres méthodes que l'interpellation", souffle, devant l'école, Hervé Droillard, le président FCPE des parents d'élèves de l'école. Ce lundi matin, dans ce quartier résidentiel, sur les hauteurs de la ville, d'autres parents s'interrogent aussi, même si tout le monde veut "tourner la page" : "Sans juger le fond, je trouve inquiétant qu'à la moindre plainte n'importe quel policier puisse intervenir et emmener des enfants au poste sans vérifier ni prévenir en amont les parents", s'inquiète Corinne Sales, ses deux enfants à côté d'elle, le troisième encore dans la poussette, tous les quatre, témoins de la scène policière. "Des choses bien plus graves passent souvent inaperçues."
Si l'école fait partie d'un collectif de parents et d'enseignants opposés aux réformes gouvernementales du primaire, elle n'a pas de mauvaise réputation, les élèves encore moins. A l'appel du Syndicat national des instituteurs (SNUipp), un rassemblement était prévu, mardi 26 mai devant le commissariat de Cenon.

Claudia Courtois
Article paru dans l'édition du 27.05.09

Dans l'article, on note "L'enquête judiciaire devra le confirmer"...

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Comité de soutien aux inculpés de Chambéry

27 Mai 2009 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Répression

Nous, comité de soutien aux inculpés de Chambéry, tenons à vous informer d'événements récents ayant entraîné deux détentions provisoires dont nous voulons clarifier les circonstances, vu les nombreuses rumeurs et approximations qui circulent déjà sur cette affaire.

 

Suite à l'explosion survenue à Cognin (proche de Chambéry, en Savoie), dans la nuit du 30 avril au 1er mai, ayant coûté la vie à Zoé et grièvement blessé Michael, une enquête a été ouverte et confiée à la S.D.A.T. (sous direction anti-terroriste) du Parquet de Paris. Dans le cadre de celle-ci, une perquisition spectaculaire a eu lieu le lundi 4 mai dans un squat du centre-ville de Chambéry "Les Pilos", dans lequel aucun élément suspect n'a été trouvé. Les 11 personnes présentes sur les lieux ont été emmenées au commissariat pour être interrogées ; toutes ont été relâchées à l'exception de Raphaël, qui a été placé en garde à vue. Celle-ci a duré plus de 80h et il n'a pus voir son Avocat qu'au terme de la 72ème heure, pour une durée de 30 minutes. Le lendemain, une autre perquisition s'est déroulée au squat dit "château Chamouth" dans lequel habitait Raphaël. Il a ensuite été transféré aux locaux de la SDAT à Paris dans la nuit du 6 mai puis a été placé en détention provisoire le 8 mai à la prison de la Santé. Son alibi, pourtant clairement établi, n'a été vérifié que quinze jours après son arrestation.

 

Lucas*, lui aussi habitant de château Chamouth, s'est présenté de lui-même aux locaux de la SDAT le mardi 12 mai au matin afin de témoigner. Il a aussi été placé en garde en vue. Au terme de 72h, il a été mis en détention provisoire à la prison de Fresnes le 15 mai au soir.

 

Pourtant, rien ne permet d'établir pour ces deux jeunes gens qu'ils aient pris part, directement ou indirectement, à l'événement du 30 avril. Nous ne comprenons pas ces décisions de justice, car :

Premièrement, ils ont tous deux un alibi les disculpant de leur présence sur les lieux ;

Deuxièmement, Michael a maintenant pu être entendu par les trois juges chargés de l'affaire depuis sa chambre d'hôpital à Lyon : il a déclaré n'avoir agi que par "curiosité scientifique" (dixit. son avocat Me.Ripert) Il a d'autre part certifié et que Zoé et lui étaient seuls sur les lieux le soir de l'explosion et fermement démenti tout projet d'attentat.

 

Malgré tout, Raphaël et Lucas* restent incarcérés pour "association de malfaiteurs en vue de commettre des actes terroristes et de nuire à la sécurité de l'Etat" et "destruction de preuves". A notre connaissance, en ce qui concerne ce dernier point, les "preuves" en question ne seraient que des écrits à tendance libertaire, somme toute assez banals voire anodins.

 

Nous trouvons regrettable qu'ils demeurent accusés de faits qui ne peuvent clairement pas leur être imputés. Nous espérons leur libération prochaine et comptons sur les médias pour prendre acte des contradictions de cette affaire.


* : pseudonyme, que nous utilisons pour préserver l'anonymat de l'inculpé (donc présumé innocent)

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CQFD

27 Mai 2009 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Info (s)


WASHINGTON, 18 mai 2009 (AFP) - Rumsfeld mélangeait documents top secret et extraits bibliques pour Bush (presse)

L'ancien secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, assortissait régulièrement les comptes rendus du Renseignement destinés au président George W. Bush de passages de la Bible, révèle le magazine GQ.

M. Rumsfeld utilisait des photographies de soldats américains en Irak comme support à ces extraits bibliques pour se faire bien voir de M. Bush, selon le journaliste Robert Draper, auteur par ailleurs d'un livre sur la présidence Bush, "Dead certain", bien accueilli par les critiques à sa sortie.

Des passages des Ecritures apparaissaient sur la première page des résumés réalisés par les services de renseignements préparés par le Pentagone pour M. Bush, un fervent chrétien "born-again" (re-converti), selon lui.

Le magazine GQ montre lundi sur son site l'un de ces documents, daté du 31 mars 2003, une photographie d'un char avançant dans le désert une dizaine de jours après l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis pour faire tomber le régime de Saddam Hussein.

En surimpression, un verset de l'Epitre de Paul aux Ephésiens: "C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté".

Les documents en question étaient si sensibles qu'ils étaient souvent remis au président Bush de la main à la main par Donald Rumsfeld, qui a été secrétaire à la Défense de 2001 à 2006.

Une autre image montrant des soldats américains arpentant le désert est accompagnée d'un passage du Livre d'Isaïe: "Leurs flèches sont aiguisées, leurs arcs sont tous tendus; les sabots de leurs chevaux sont durs comme le caillou; les roues de leurs chars pareilles à l'ouragan".

Draper précise que l'idée des passages de la Bible venait d'un directeur du renseignement travaillant sous les ordres de Rumsfeld, lui-même affichant moins ouvertement sa foi que George W. Bush. "Pour autant, l'habile association entre la froideur du renseignement et le sens religieux de la vertu porte une signature, celle de Donald Rumsfeld", commente Draper.

"Au moins un analyste musulman (du Pentagone) a été profondément offensé" et "d'autres ont exprimé en privé leurs craintes, si ces couvertures faisaient l'objet de fuites en pleine guerre avec un pays musulman, que la conséquence soit la même que pour les photos d'Abou Ghraïb" montrant les sévices et humiliations infligées à des Irakiens par des militaires américains, écrit encore le journaliste

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