Dépôt de carburant bloqué. Un début ?
Dépôt de carburant bloqué. Un début ?
mardi 21 septembre 2010
Lundi 20 septembre, une quarantaine de manifestants ont bloqué dès le matin le dépôt de carburant situé entre Montmélian et Chambéry. De nombreux camions citerne n’ont pas pu faire le plein... Cette action, initiée par l’intersyndicale, s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites. L’action devrait reprendre mardi matin.
A lire sur le site du groupe de Chambéry:
23 septembre : la lutte n'est pas finie !
Nous
appelons tou-te-s nos militant-e-s et sympathisant-e-s à nous rejoindre dans le cortège libertaires.
Le RDV est à 13h45 de la place de la Révolution (coté grande rue).
Nous
comptons sur vous pour être présents sous les drapeaux noirs (d'ailleurs, emmenez le vôtre !).
Faites passer le message autour de vous !
Groupe Proudhon de la Fédération Anarchiste
Retraites : Y a-t-il une autre solution que la grève ?
Retraites : Y a-t-il une autre solution que la grève ?
Après une journée de manifestations massives le 7 septembre , les directions syndicales ont tout fait pour que le mouvement social ne puisse pousser l’avantage , résultat des courses : seize longs jours au cours desquels il ne doit pas–c’est du moins ce qu’elles espèrent- se passer grand-chose, et surtout pas la seule chose qui pourrait faire plier le gouvernement, à savoir le blocage du pays par la grève générale. Ainsi, elles laissent le champ libre au jeu parlementaire et se comportent davantage en supplétifs de la social-démocratie qu’en organisations de défense des intérêts matériels et moraux de la classe ouvrière et du salariat dans son ensemble.
En agissant de cette manière, elles oeuvrent non seulement à la démoralisation de leurs propres troupes, à qui elles voudraient bien faire gober qu’il est trop tard et que tout est bouclé, mais elles assurent également leurs arrières, prises qu’elles sont dans le bourbier de la loi Chérèque-Thibaut-MEDEF du 21 août 2008 sur la représentativité des « partenaires sociaux » qui réserve des pactoles d’argent public à ceux qui oublieraient définitivement la lutte pour se lancer dans la cogestion et l’écriture des textes scélérats. Ce qui se passe actuellement n’est rien d’autre que bonne vieille méthode qui a fait ses preuves depuis 2003, celles des temps forts qui encadrent des temps morts et qui, sans qu’on s’en aperçoive, trimbale le pays jusqu’à la trêve estivale ; dégueu mais efficace…
Pour la Fédération anarchiste, il est bien sûr capital d’obtenir d’abord et avant tout le retrait du projet gouvernemental : en premier lieu parce qu’il constituerait un premier coup d’arrêt à la longue série de revers qu’a essuyés le mouvement social ces dernières années, mais aussi parce qu’il permettrait d’éviter l’aggravation prévisible de la contre-réforme de 2010 : Fillon n’a rien annoncé d’autre le 9 septembre en confiant à l’antenne de France 2 : « il faudra forcément réaliser des adaptations au cours de la mise en œuvre de cette réforme. Il n’y aura jamais de réforme définitive ». Nous voilà donc prévenu-e-s ! Ce sera donc, graduellement, 63, 65,70 ,80 ans pour l’âge de départ avec 42, 45, 50, 60 annuités de cotisation, le tout jusqu’à ce que mort s’ensuive à se faire exploiter au travail ! Patronat et gouvernement nous préparent la retraite des morts sous le regard passif et bienveillant des roitelets syndicaux et nous serions pas en grève ?
Cependant, obtenir le retrait sans remettre en cause radicalement le lien des conditions de ressources avec le travail reviendrait à s’arrêter au milieu du gué.
Pour nous, anarchistes, qui militons pour l’égalité sociale, conditionner le confort d’une fin de vie à la durée de l’aliénation au travail équivaut à prolonger tout au long de l’existence les injustices dues à l’écart des salaires dont se sert le patronat pour asseoir sa domination sur le monde du travail.
Nous sommes donc partisans d’une société d’où auraient disparu les parasites les plus nuisibles qu’ait connus l’humanité : le capitalisme et le relais politique chargé de le protéger des mouvements révolutionnaires, à savoir l’Etat flanqué d’une démocratie parlementaire. En ce sens, on peut dire que l’abolition du salariat sera la fin des injustices de l’actuel fonctionnement de la retraite.
Par la gestion directe de ce qu’il produit, l’homme sera le mieux à même de mettre en place des systèmes de solidarité tout au long de la vie, et pas seulement lors de la vieillesse, qui consisteront à socialiser la part des richesses produites nécessaires à ce qu’aucun sur la planète ne crève de faim, ne manque d’un toit, ne soit emporté par la maladie faute d’un système de santé, c’est-à-dire exactement l’inverse de ce que réussit à faire le capitalisme…
Mais parvenir à ce résultat suppose que la bataille commence enfin, que la lutte s’organise par la base, selon les modalités de l’autonomie du mouvement social, sur le principe des assemblées générales souveraines et du mandat impératif et révocable ; la question la plus importante n’est donc pas de savoir combien de personnes seront dans la rue le 23, mais combien ne reprendront pas le travail le 24.
Le samedi 18 septembre 2010
Fédération Anarchiste
Communiqué de presse
23 SEPTEMBRE 2010
RETRAITES : Y A-T-IL D’AUTRE SOLUTION QUE LA GREVE ?
Après une journée de manifestations massives le 7 septembre, les directions syndicales ont tout fait pour que le mouvement social ne puisse pousser l’avantage, résultat des courses seize long jours au cours desquels il ne doit rien se passer, et surtout pas la seule chose qui pourrait faire plier le gouvernement, à savoir le blocage du pays par la grève générale.
Malgré cela le Groupe Proudhon de la Fédération anarchiste appelle les travailleur(e)s à se joindre au mouvement, à faire grève et à descendre massivement dans la rue le 23 septembre 2010. Il appelle également à tout faire, dans son quartier, dans son entreprise, etc.… pour prolonger l’action jusqu’au retrait total du projet gouvernemental.
Le Groupe Proudhon de la Fédération anarchiste sera présent à la manifestation du 23 septembre à Besançon au sein du cortège libertaire, rejoignez nous.
A ce propos nous tenons à signaler que depuis le 1er mai les cortèges libertaires sont systématiquement encadrés par des policiers en uniformes et en civil.
DANS QUEL BUT ?
Nous ne céderons aux provocations policières
Groupe Proudhon de la FA
Une maison où refaire le monde
Une maison où refaire le monde
20Septembre 2010
par casamarulaz
La Casa Marulaz vous invite !
Installé.e.s depuis une semaine au 24 Place Marulaz (un ancien local syndical abandonné depuis des années), nous avons le plaisir de vous annoncer l’ouverture de la Casa Marulaz. Cette maison
sera ouverte, en dehors de tout enjeu politicien, aux curieux (et curieuses) d’alternatives concrètes comme à ceux (et celles) porteurs d’initiatives, qui ne trouvent aucun local pour les faire
vivre.
Nous n’avons ni demandé, ni payé pour faire revivre ce lieu car il n’était utile à personne jusque-là… sauf à la spéculation immobilière qui entraîne l’augmentation des loyers. Nous pensons que
c’est en agissant contre ce genre d’aberrations que nous reprendrons possession de nos vi(ll)es.
La maison restera fermée le temps d’accomplir les formalités administratives mais aussi de rendre les lieux agréables. Cela dit, nous vous convions à la soirée d’ouverture sous forme d’auberge
espagnole où nous partagerons nos premiers moments
le 24 septembre à 19h
La Casa Marulaz
Le Monde Libertaire n° 1604
Le Monde Libertaire n° 1604 du 16 au 22 Septembre 2010
« N’embrassez jamais la cause d’un homme, mais toujours celle de l’humanité. »
François Vincent Raspail
Sommaire
On y va ! par Fabrice, page 3
Interner les pauvres, par L. Ott, page 4
L’autruchon gris et sa chronique, par F. Ladrisse, page 5
En bref, page 6
Retraites : communiqué de la FA, page 7
Iran : justice lapidaire, par A. Pak, page 8
Chasse aux Roms à Lyon, par P. Pelletier, page 9
Râpons la carotte du capitalisme, par Nico, page 11
Salles de shoots, par Sophie, page 12
Sécuritaire vert, par N. Potkine, page 14
Pour une science libertaire, par H. Ferrière, page 15
Georges Fontenis [partie 1], par Julien, page 17
La vie du ML, page 21
Agenda, page 22
Radio, page 23
Editorial
Mardi, nous étions 2,5 millions à battre le pavé des rues françaises pour protester contre la politique d’un gouvernement qui voudrait nous voir crever au turbin. Le soir même, Nicolas Sarkozy nous informait de son intention de ne rien lâcher et d’aller jusqu’au bout. Les syndicats, quant à eux, nous demandaient de contenir notre révolte et d’attendre patiemment une nouvelle journée d’action (sic !), prévue pour le 23 septembre. En attendant, eux se félicitaient publiquement d’avoir réussi une mobilisation d’ampleur et, dans l’ombre de certains bureaux confédéraux, d’être parvenu à encadrer et contenir la puérile colère d’une base multiple fédérée autour d’un ras-le-bol général estival. On a marché et défilé dans les rues, avec drapeaux, sifflets et tout et tout. Un beau spectacle que les télévisons ont bien retransmis. Et après ? Quelles perspectives ?
Pour sûr, ce n’est pas en paradant toutes les deux semaines – même à plus de deux millions – que le gouvernement pliera. Sans réel blocage de l’économie capitaliste, nos dirigeants et leurs affidés patronaux n’auront d’autres soucis à se faire que d’être momentanément dérangé par le bruit strident des sifflets à un euro. Seule une vraie grève, interprofessionnelle et illimitée, pourra les obliger à retirer leur réforme. Mais pour y parvenir, encore faudrait-il que les travailleurs reprennent en mains ou dépassent certains appareils syndicaux, englués dans le corporatisme et la cogestion.
Car, à l’heure qu’il est, nous ne pouvons rien attendre d’une unité syndicale fragile, soumise aux bonnes volontés de deux grandes bureaucraties confédérales qui, déjà, entendent négocier avec le gouvernement, non pas sur le retrait pur et dur de la réforme, mais sur ses modalités. Chacun se rappellera ici la signature matinale de la CFDT en 2003. Mais ne perdons pas espoir car, malgré tout, l’horizon n’est peut-être pas si obscur.
Car, depuis plus d’un an, même si elles ne semblent guère efficaces, nous assistons tout de même à des démonstrations de rues massives de personnes qui entendent exprimer leur colère, si ce n’est le désir d’une société plus juste, et qui, si elles n’étaient pas si fortement sclérosées par les appareils syndicaux, pourraient bien accoucher d’un mouvement social solide et enfin capable de faire flancher nos dirigeants. Maintenant, nous savons ce qu’il nous reste à faire : reprendre nos luttes en mains pour sortir du carcan bureaucrate et construire ensemble la grève générale.
Le Monde libertaire, hebdomadaire de la Fédération anarchiste, adhérente à l'Internationale des fédérations anarchistes
Chaque jeudi en kiosque, 24 pages d'actualités en couleurs vues par les anarchistes pour deux euros
http://www.federation-anarchiste.org
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5, rue Marulaz
25000 Besançon
Ouverte le mercredi de 16h00 à 19h00
Et le samedi de 15h00 à 19h00
Vente à la criée le dimanche matin
sur le petit marché de Battant
Contre la Lapidation
Iran : Halte au régime de lapidation et d’exécutions !
Sakineh Mohammadi Ashtiani est emprisonnée depuis 2006 à
Tabriz (Iran), condamnée à mort par lapidation après avoir été
accusée d'adultère. La campagne internationale de protestation a
finalement forcé les autorités de la République Islamique à
suspendre cette peine de lapidation. Mais, les campagnes de la
télévision du régime contre Sakineh, laissent craindre que si elle
n’est pas lapidée, Sakineh peut être à n’importe quel moment
exécutée. La République Islamique a, en plus, une nouvelle fois
condamné Sakineh à 99 coups de fouets sous prétexte d'une
photo d’une femme publiée par le London Times, supposée être
d’Ashtiani, sans voile. Après le succès de la journée du 28 août
2010, "100 villes contre la lapidation", où des actions de solidarité
ont eu lieu dans plus de 111 villes, dont Rasht en Iran, le régime a
une nouvelle fois montré son sadisme et sa barbarie en laissant
croire à Sakineh qu'elle serait exécutée le 29 août. Aussi, tant la
condamnation à mort que la peine de lapidation restent une
menace constante pour Sakineh.
La campagne internationale pour sauver Sakineh a rappelé au monde qu’en Iran le régime continue de pratiquer cette barbarie qu’est la lapidation. En 31 ans de République Islamique, ce sont au minimum 109 personnes, essentiellement des femmes, qui ont été mises à mort de cette façon, et au moins 25 personnes condamnées à cette peine barbare et moyen-âgeuse croupissent aujourd’hui dans les geôles du pays. Selon le code pénal de la République Islamique, la femme condamnée à la lapidation doit être enterrée jusqu’à la poitrine et les pierres doivent être « de taille moyenne », pour que la victime ne soit pas tuée trop vite.
Si la peine de mort est toujours une barbarie, la lapidation ajoute à cette atrocité la torture. Elle est également le symbole de l’apartheid sexiste qu’impose le régime misogyne à plus de la moitié de la population.
Aussi dans le cadre d'un nouvel appel lancé par le Comité International Contre la Lapidation, nous appelons à un rassemblement le samedi 18 septembre à 15 heures, Place du 8 septembre à Besançon.
Ce rassemblement sera aussi l’occasion de marquer notre solidarité avec la lutte des femmes, des travailleurs et de la population d’Iran pour en finir avec 31 ans de régime de terreur, d’exécutions et d’apartheid sexiste, et en particulier pour revendiquer :
·
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dans le monde
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en Iran comme ailleurs.
Iran Solidarité
Contact : cgt.addsea@gmail.com— http://iransolidaritebesac.wordpress.com/
Soutenu par : Les Alternatifs, CGT-ADDSEA, Fédération Anarchiste, FSU, Initiative
Communiste-Ouvrière, Parti Communiste-Ouvrier d'Iran, SUD Santé-Social.
Comment l'ETAT nous enfume.
Retraites : 7 minutes pour nous expliquer comment l'ETAT nous enfume
samedi 11 septembre 2010
Comment expliquer en 7 minutes et de manière drôle que tout cela n'est qu'un problème de répartition des richesses. http://www.dailymotion.com/video/xeeo9h_vive-les-retraites_fun /// lire sur le site du groupe de Rennes
librairie associative l’Autodidacte
La librairie associative l’Autodidacte
5, rue Marulaz
25000 Besançon
est ouverte le mercredi de 16h00 à 19h00
Et le samedi de 15h00 à 19h00
Une réforme scélérate !
Engagé depuis plusieurs années, un vaste plan de réforme vise à moderniser et rentabiliser Presstalis, principale entreprise de distribution de la presse en France, qui contrôle actuellement 80% du marché. Jusqu’à présent, force est de constater que cette initiative a surtout abouti à une baisse drastique des effectifs et à des coûts de restructuration qui, ajoutés à un recul du volume d’affaires (ventes réalisées), ont mis Presstalis au bord du dépôt de bilan. En 2009, ses pertes nettes atteignaient 26,5 millions d’euros. La situation d’urgence, propice aux “décisions douloureuses”, explique sans doute le fait que la recapitalisation de Presstalis par les éditeurs et le groupe Lagardère, ainsi que l’aide de l’État, ont été conditionnées à une restructuration en profondeur de l’entreprise. Celle-ci comprend, entre autres, une refonte des barèmes (les tarifs facturés aux éditeurs), qui refléteront désormais le « coût réel » de la prestation de la messagerie de presse, et qui entreront en application au 1er octobre 2010. Ainsi, Presstalis rompt avec l’un des derniers axes subsistant de la loi Bichet (qui encadre, depuis 1947, la distribution de la presse), fondé sur une certaine péréquation des coûts de la distribution, en particulier pour les titres d’information politique et générale. Seront désormais facturés à tous les éditeurs, ce qu’on appelle les “appoints” : ce terme technique désigne l’opération manuelle, consistant à extraire des liasses standards le nombre d’exemplaires complétant les quantités demandées par les dépositaires (lesquels les ventileront, ensuite, vers les marchands de journaux). Par exemple, pour 67 exemplaires commandés par tel dépositaire, l’opérateur expédiera une liasse de 50 exemplaires fournie par l’éditeur, et “cassera” une autre liasse pour y prélever les 17 exemplaires manquants. Il est évident que pour les “gros” titres, cette mesure ne représente rien. Lorsqu’on livre des milliers d’exemplaires à chaque dépositaire du réseau, une liasse complète de plus ou de moins n’a pratiquement pas d’importance. Ainsi, nombre d’éditeurs de la presse bourgeoise pourront échapper à un dispositif qui s’avérera particulièrement coûteux pour les autres. Ceux-là, dont la diffusion ne dépasse guère le millier d’exemplaires, sont systématiquement soumis à “l’appoint”, car les quantités réclamées par les dépositaires sont, en comparaison, infinitésimales. Et, pour reprendre l’exemple donné plus haut, ils ne pourront livrer deux liasses de 50 exemplaires au dépositaire qui a commandé 67 exemplaires, à moins de prendre le risque d’augmenter dangereusement les invendus (dont l’importance joue également sur la facturation de Presstalis)... Conséquence directe pour le Monde libertaire : un coût de distribution de l’ordre de 120% ! Ironie du sort, notre titre appartenant à la famille d’information politique et générale, bénéfice tout de même d’une mesure de protection : nous ne pouvons être débiteurs, aussi le coût en est ramené à 100%. Merci Presstalis... Pour ne parler que des titres libertaires, tous sont concernés, et tous seront touchés dans une mesure comparable. Aussi, la refonte des barèmes adoptée par Presstalis conduira rapidement à l’asphyxie économique d’une partie de la presse d’opinion opposée à la logique marchande et à la raison d’État. Il est dit qu’au titre de la « garantie du pluralisme » sur l’ensemble du territoire, l’État abondera une aide à hauteur de 18 millions d’euros. En admettant qu’il soit concerné, le Monde libertaire n’entend pas se mettre sous perfusion d’État, alors que si peu d’efforts sont déployés pour rendre notre titre visible - et par là même accessible - dans les kiosques. Depuis 1954, l’hebdomadaire de la Fédération anarchiste, sans maître et sans publicité, doit son existence, d’abord, à l’effort de ses militants et à la fidélité de ses lecteurs. Cela étant, nous n’acceptons pas l’abandon du principe de péréquation qui a toujours prévalu, notamment pour les titres d’information politique, et qui s’approchait un peu d’un des grands principes défendus par les libertaires : De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins. Nous appelons donc l’ensemble des libertaires à nous rejoindre dans la lutte pour la défense de nos moyens et de notre liberté d’expression.
Fédération anarchiste 145 rue Amelot 75011 Paris relations-exterieures@federation-anarchiste.org
9 septembre 2010