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Articles récents

Bientôt à l'Autodidacte

22 Mars 2016 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #groupe Proudhon FA

Conférence débat

Enjeux libertaires pour le XXIe siècle

Jeudi 31 mars 2016

avec Philippe Corcuff sociologue anarchiste

autour de son livre : « Enjeux libertaires pour le XXIe siècle par un anarchiste néophyte », éditions du Monde libertaire.
LIBRAIRIE L'AUTODIDACTE, 5 rue Marulaz Entrée libr
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Conférence sur la sitation sociale au Chili

21 Mars 2016 , Rédigé par groupe Proudhon FA

Conférence sur la sitation sociale au Chili
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Tunisie. MAMOTEX, Entre autogestion et gestion pour compte

19 Mars 2016 , Rédigé par groupe Proudhon FA

L’usine de textile MAMOTEX est située dans la ville d’Echebba, du gouvernorat de Mahdia, dans la région du Sahel, sur la côte de la Tunisie. C’est une unité de production régie par la loi 72. Cette dernière réglemente la situation des unités de production industrielle en partenariat avec des étrangers et dont la production est destinée à l’exportation.

D’une façon générale, ce sont des unités de production qui bénéficient d’avantages fiscaux accordés par l’État et mises en place par des conventions de partenariat avec des firmes internationales pour assurer toute la production ou une partie en raison de la disponibilité d’une main d’œuvre généralement non qualifiée, avec des salaires dérisoires, dans de mauvaises conditions de travail et généralement en l’absence de toute sécurité et protection sociale.

Le plus grand risque, qui n’a cessé de se reproduire depuis quelques années, c’est la fermeture brusque de ces unités, la délocalisation vers d’autres Paradis fiscaux et la mauvaise gestion qui entraîne la faillite voulue par les capitalistes gestionnaires de ces unités de production qu’elles soient tunisiennes ou étrangères.

En effet, le propriétaire de l’usine MAMOTEX n’a pas pu, ou plutôt n’a pas voulu, payer les salaires des ouvrières ainsi que les factures de consommation d’électricité ni mettre à la disposition de la chaîne de production les moyens nécessaires pour sa mise en marche.

Devant une telle situation, les ouvrières, organisées en syndicat de base de l’Union Générale des Travailleurs Tunisiens « UGTT », ont organisé un mouvement de contestation et ont mené un sit-in devant l’usine afin d’exiger leurs droits aux salaires non payés ainsi que la reprise de l’activité de l’usine.

Le propriétaire de l’usine s’est dit dans l’incapacité de poursuivre son activité. Devant une telle situation et lors d’une réunion en présence de l’union syndicale locale de la ville d’Echebba et du syndicat de base de MAMOTEX avec des représentants de l’État (délégation et gouvernorat) au local de l’unité régionale de l’inspection du travail, un accord a été conclu, se basant sur la délégation de tous les pouvoirs nécessaires à la secrétaire de l’usine, elle aussi employée, et qui assure les tâches commerciales et administratives. Le propriétaire se chargera de rétablir l’électricité et de fournir les moyens nécessaires pour la reprise de la production et il sera interdit de toute intervention dans l’usine. Les ouvrières seront responsables de la gestion et se feront payer leurs salaires par la suite.

Une expérience prometteuse d’autogestion qui, malheureusement, soulève quelques questions fondamentales, à savoir la question primordiale de la propriété de l’usine qui demeure toujours celle du capitaliste défaillant, la reprise de l’usine par ce dernier après la période nécessaire pour l’équilibre financier et économique par l’effort et les sacrifices des pauvres ouvrières. Se sacrifier, salaires, sueur, temps, effort et sécurité pour servir sur un plat en argent une usine en marche et bénéficiaire à ce capitaliste pourri, c’est plutôt un don non seulement d’un pays de paradis fiscal mais aussi un cadeau de valeur dans un pays de paradis social.

Le syndicat local et le syndicat de base ont négligé le principe de la propriété, principe primordial pour toute prise en main de la gestion de l’usine avant tout accord à conclure, sinon ce serait comme se mettre en servitude et en esclavage du propriétaire et ramasser plus de fortune pour un sale exploitant de la main d’œuvre.

Mise à part ces questions fondamentales, cette expérience peut servir d’exemple pour prouver que la classe ouvrière, ainsi que toute population au niveau des secteurs de production, d’activité ou territoriale, peut s’approprier son destin, sa force de travail, ses richesses ainsi que l’administration et la gestion de leurs biens et affaires sans besoin de parasites bureaucrates, financiers et économiques et tout cela en autonomie totale face à l’État et au système capitaliste.

L’autogestion est possible, c’est la solution, la gestion pour le compte des capitalistes ne fait que perdurer le système d’exploitation capitaliste et lui donner une bouffée d’oxygène.

Tunis le 09-03-2016

Tunisie. MAMOTEX, Entre autogestion et gestion pour compte
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Des infos de Grèce. SQUAT NTOUGROU (Larissa)

18 Mars 2016 , Rédigé par groupe Proudhon FA

Salut camarades depuis le Squat Ntougrou !

Comme vous le savez par le communiqué de notre réunion de maison (ci-après), le squat Ntougrou est récemment venu donner vie à un immeuble abandonné et en faire un centre de lutte dans notre ville. L’immeuble est vieux et non viable et son problème principal c’est la tuyauterie d’eau et de sanitaires. En ce moment des travaux sont en cours afin d’aménager des espaces de réunions, d’activités, un café ainsi que des fortifications tandis que le travail de contre-information presque partout dans la ville se poursuit.

Il est important pour nous de prendre le rythme de fonctionnement du squat pour pouvoir ouvrir la maison vers le quartier mais aussi vers la très conservatrice, et pas du tout habituée aux squats, société de Larissa, une ville connue pour les tentatives de répression du mouvement anarchiste.

Pour que les différents collectifs qui y participent (comme la Réunion des Anarchistes, l’équipe de rédaction de Larissa du journal de rue « Apatris », la Caisse de Solidarité des Camarades Prisonniers et Persécutés, les collectifs anarchistes Catalyseur et Campo di battaglia) puissent lancer leurs actions depuis la maison. Parmi les projets que nous souhaitons réaliser le plus tôt possible il y a par exemple un dispensaire social ou encore un espace de jeux pour les enfants, en espérant pouvoir aller encore plus loin avec une bibliothèque-archive et des structures de logement.

Bien entendu, afin de pouvoir réaliser tout cela, comme vous le savez aussi, et étant donné que le mouvement anarchiste dans notre ville est dynamique mais relativement peu nombreux, nous souhaitons vous faire part de notre grand besoin de soutien financier. Et donc, dans la mesure du possible, n’importe quelle aide de votre part serait plus que bienvenue et utile pour nous.

De notre côté, nous continuerons à nous battre afin que cette fois-ci un squat puisse prendre racines à Larissa et qu’à partir de ce lieu nous puissions nous adresser à la société de Larissa encore plus ouvertement en ayant un point de référence.

Solidairement, Squat Ntougrou. Ntougrou.squat.gr

***

Il y a quelques mois, le 9/5/2015, nous avons occupé un bâtiment à Larissa. Après à peine 30 heures de vie, le bâtiment a été évacué par des forces policières surarmées de Larissa. Nous ne nous laisserons pas abattre, nous ne plierons pas. Surtout aujourd’hui, quand nos idées sont plus d’actualité que jamais. En une période où les expulsions et les coupures de courant sont une réalité, nous ne laisserons aucune maison dans les mains des banquiers.

EN FINIR AVEC LES PRÊTS – EN FINIR AVEC LES LOYERS

Nous ne paierons pas pour vivre. Le 29/11 nous avons tenté une nouvelle fois de donner vie à une maison vide ! Nous avons donc décidé de transformer un espace abandonné en un espace social, public et ouvert. Nous n’entendons pas rester les bras croisés à regarder une maison de plus en train de pourrir. Nous sommes là pour donner de notre temps, pour travailler collectivement et sans aucun profit. Une maison abandonnée et laide dont la propriété ne nous intéresse pas, seulement son usage en commun.

L’immeuble en question appartient à la maison de retraite de Larissa depuis 2011. Sa propriétaire l’avait légué avec une multitude d’autres biens immobiliers et 2 millions d’euros. C’est un des nombreux immeubles abandonnés depuis des années... nous attendant pour le libérer !!

Nous sommes des chômeurs-euses, des étudiants-es, des travailleurs-euses, nous habitons la porte d’à coté et nous sommes ton voisin et ta voisine. Nous sommes, nous aussi, un groupe de personnes qui vivons la réalité de l’argent, des structures de pouvoir hiérarchiques et l’autoritarisme du système. Mais face à tout cela, au lieu de se laisser rassurer par les promesses de ceux d’en haut, au lieu d’attendre que « l’espoir » arrive, au lieu de voter, au lieu de faire une dépression, nous avons décidé de prendre nos vies en main, d’occuper cet immeuble vide et d’y abriter nos besoins et nos rêves.

Nous vivons et agissons dans le cadre de l’autogestion. Nous opposons l’égalité et la solidarité face aux logiques mortifères. Nous sommes ici pour autogérer collectivement ce qui nous intéresse que ce soit au niveau social, politique ou artistique. Nous ferons obstacle à tout raciste, fasciste, sexiste et homophobe.

CAR TOUT EST À NOUS ET TOUT NOUS EST VOLÉ

Nous ne paierons pas un seul euro (ou bien une seule drachme, pour être dans l’actualité) pour aucun bien social. L’éducation, la santé, l’eau, l’électricité, le toit, les moyens de transport ne sont pas des marchandises et personne n’en sera privé.

Dans cette maison, nous ne voulons ni des personnes qui nous applaudissent, ni des adeptes du canapé et de la télévision. Des activités sociales autogérées, des réunions populaires, des collectifs, ici il y a une place pour tous-tes les exploité-es de ce monde. Pour autodéterminer nos vies, pour tracer notre propre chemin de résistance.

L’organe principale du squat est la réunion de la maison. Là nous cassons par les actes la logique de la délégation. Dans le cadre du respect mutuel, nous construisons des relations de camaraderie et nous décidons collectivement. Dans le but de lier et de faire connaître les luttes, la solidarité par les actes, la création de nouvelles structures d’autogestion, nous continuerons à créer des lieux d’interactions. Des lieux de luttes communes des personnes d’ici et d’ailleurs, luttes contre la destruction de la nature, l’oppression de genre, l’imposition de modèles patriarcaux, luttes contre toute prison et contre la société-prison elle-même. Nous tentons nous aussi de laisser un héritage à la lutte continue contre ceux et ce qui nous oppriment et nous répriment. Nous lutterons pour des quartiers solidaires, libres et combatifs !

Venez donc faire un tour au squat pour voir tout ce qui ne peut être écrit ni exprimé dans n’importe quel texte.

L’ENNUI EST CONTRE-RÉVOLUTIONNAIRE

OCCUPONS LES MAISONS VIDES – SQUATS DANS TOUS LES QUARTIERS

Des infos de Grèce. SQUAT NTOUGROU (Larissa)
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#Mexico. Halte à la répression

17 Mars 2016 , Rédigé par groupe Proudhon FA

Halte à la diffamation et à la persécution contre nos compagnon-e-s anarchistes Mario González et Nuria Ramírez.

« La répression directe, les rafles, la surveillance, la police militarisée, l’espionnage, la prison reviennent : les anarchistes sont la cible d’une persécution nationale et internationale. Depuis les tranchées de cette prison, j’élève ma voix pour aboyer ma rage et montrer mon mépris pour les porcs policiers soumis au système capitaliste, autoritaire et brutal » écrivait Mario González depuis la prison, quelques mois après son arrestation.

Depuis l’Europe nous exigeons l’arrêt des diffamations et persécutions contre nos compagnon-e-s anarchistes Mario González et Nuria Ramírez.

Ces dernières semaines nous avons reçu plusieurs communiqués qui font état du montage juridico-policier que le gouvernement fédéral et le gouvernement de la ville de Mexico construisent une fois encore contre plusieurs de nos compagnon-e-s anarchistes. Les montages juridiques et médiatiques reviennent et s’exacerbent au moment où les autorités universitaires tentent de mettre fin à l’occupation de l’Auditoire Che Guevara, espace qui a été occupé depuis la grève historique de l’UNAM - Université Nationale Autonome du Mexique, en 1999. Pendant 16 ans, les autorités n’ont cessé de provoquer un nombre incalculable d’affrontements et de harcèlements contre les occupants de cet espace, créant une atmosphère de persécution et de lynchage médiatique, d’emprisonnement et de répression. Un communiqué émis par la Croix Noire Anarchiste de Mexico reprend cette affaire en soulignant l’attitude que les autorités ont assumée depuis toujours pour continuer de réprimer et diffamer le mouvement anarchiste en général, et dans ce cas particulier, contre l’occupation de cet espace.

Par le biais de ce communiqué, nous ne voulons pas seulement mettre en évidence cette diffamation et persécution systématiques de nos compagnon-e-s Mario González et Nuria Ramirez [note] , mais nous voulons exprimer également notre préoccupation et notre rejet de ces accusations, de cette mise au pilori que les autorités et ses médias de désinformation montent contre nos compagnons en les identifiant comme des personnes dangereuses.

Par ailleurs, nous affirmons que cette situation répressive fait partie de toute une stratégie médiatique qui s’inscrit au niveau international, une stratégie de persécution, montage, diffamation, répression à l’encontre de nos compagnon-e-s anarchistes, de leurs formes d’action et de pensée; cette stratégie s’inscrit dans la construction de toute une mise en scène pour attaquer, par tous les moyens possibles, les espaces autogérés et autonomes, contestataires et opposés au monde de la consommation imposée, ainsi qu’aux gens qui les fréquentent et les habitent. Par ce lynchage médiatique le pouvoir construit « ses » « ennemis » en donnant le feu vert à toute une machinerie de contrôle social qui se renforce et s’étend à grands pas.

Le discours de la violence qu’utilise le Gouvernement de la ville de Mexico, dans ce contexte, ainsi que les autorités universitaires, essaie par des mensonges et mises à l’index de justifier la répression, qui en fin de comptes, n’a d’autre intention que de faire taire, désarticuler, terroriser et criminaliser les mouvements contestataires qui perdurent, et dans ce cas précis, les groupes, les mouvements, les espaces et les personnes anarchistes qui ont été l’objet depuis des années de persécutions et de harcèlements.

Nous, les groupes signataires de cette lettre, avons manifesté chaque fois que cela a été nécessaire, notre solidarité avec Mario González et Nuria Ramírez, et aujourd’hui notamment, nous restons particulièrement attentifs à cette situation et à tout acte d’intimidation qui pourrait être exercé contre nos compagnon-e-s.

Halte au lynchage médiatique de nos compagnons anarchistes et occupants !

Halte à la diffamation et à la persécution de nos compagnon-n-e-s anarchistes Mario González et Nuria Ramírez !

En Solidarité !

-Les trois passants, Toulouse (France)

-FA – Fédération Anarchiste Francophone (France, Suisse, Belgique)

-Caracol Solidario, Besançon (France)

-CGT – Confederación General del Trabajo (Estado Español)

-Adherentes a la Sexta Barcelona (Catalunya)

-ASSI- Acción Social Sindical Internacionalista, Zaragoza (Estado Español)

-Cedoz (Estado Español)

-Associació Solidaria Cafè Rebeldía-Infoespai, Barcelona (Catalunya)

-Associazione Ya Basta! Milano (Italia)

-P.I.R.A.T.A-Plataforma Internacionalista por la Resistencia y Autogestion Tejendo Autonomia (Italia-Suisa-Alemania-México)

-CSPCL – Comité de Solidarité avec les Peuples du Chiapas en Lutte, Paris (France)

-Groupe Cafez y Casa Nicaragua de Liège (Belgique)

-Plataforma de Solidaridad con Chiapas y Guatemala, Madrid (Estado Español)

#Mexico. Halte à la répression
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Contre la "loi travail", le combat continue !

17 Mars 2016 , Rédigé par groupe Proudhon FA

Contre la "loi travail", le combat continue !
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NOUVEAU MONDE LIBERTAIRE EN LIGNE !

15 Mars 2016 , Rédigé par groupe Proudhon FA

Nouvelle maquette, nouveau logo, nouveau découpage éditorial, nouveaux types de contenus... nous vous avions annoncé l’arrivée prochaine d’un Monde libertaire en ligne, le voici !

Et ce que vous découvrirez sur le net, ce n’est pas, comme auparavant, la version électronique du journal papier. C’est un journal spécifique proposant, avec la même liberté de ton, la même ouverture d’esprit et la même exigence critique, des contenus différents du journal papier répartis en fonction des rythmes différents d’information, pour mieux répondre à nos nouvelles pratiques de lecture de la presse.

Vous le savez, l’évolution des conditions de diffusion de la presse a mis en difficulté beaucoup de journaux militants ces deux dernières années. Nous n’avions pas échappé à la règle : mal diffusés au gré des caprices des messageries privilégiant les grands groupes de presse, et ce pour un prix exorbitant absorbant la totalité du produit des ventes en kiosques, nos journaux étaient mis à mal ; et il était temps d’envisager un changement.

Après avoir retiré l’hebdo des kiosques pour une distribution aux seul.e.s abonné.e.s (mais perdu, du même coup, la visibilité qui était la principale raison d’être du journal), nous n’avons pas voulu changer de périodicité sur un coup de tête, pour "sortir quelque chose à tout prix ", mais au contraire prendre le temps de la réflexion pour bâtir un projet tout à la fois pérenne et évolutif, qui tienne compte tout autant de la réalité de nos moyens humains et financiers que de notre ambition à être présents sur tous les terrains de l’information et de la militance.

Le trimestre dernier a donc été une période charnière, durant laquelle seul le Hors-série, plus quelques numéros spéciaux gratuits, ont été édités, ce qui nous a permis de bâtir les bases d’un projet dont ce Monde libertaire en ligne dévoilé aujourd’hui n’est que la première étape.

Très bientôt, il trouvera une première complémentarité avec un magazine papier nouvelle formule, à découvrir en kiosques dès le printemps, relooké, plus étoffé, plus ouvert... celui-ci vous sera bien sûr présenté en détails dès sa sortie.

Mais quoi de neuf sur ce Monde libertaire en ligne ?

Côté contenu, il nous offre évidemment, mieux encore qu’un hebdo, la possibilité de coller à l’actualité "chaude" et d’être plus en lien avec les luttes en cours, sans délaisser pour autant notre souci de conserver un regard analytique et une critique construite sur le recul par rapport aux événements.

Côté organisation, les militant.e.s mobilisé.e.s avec le CRML autour du site pour animer les rubriques et coordonner l’information ont d’ores et déjà renforcé notre équipe, y compris pour la réalisation du magazine papier, ce qui nous ouvre de nouvelles perspectives pour mener notre projet à bien.

Côté pratique, le site est réalisé en responsive design : c’est à dire que la maquette s’adapte automatiquement à tous les supports de lecture, fixes et mobiles. Et pas selon un modèle tout préparé-prémâché avec des CMS automatiques – et limitatifs – qui font que tous les journaux récemment se ressemblent, et ressemblent à des blogs... Nous avons usé nos dix doigts pour tout coder à la main, et pour intégrer les fonctionnalités les plus malignes sans s’astreindre aux carcans de modes... qui trop souvent dictent un mode d’utilisation unique pour tous.

Par exemple, nous avons créé les "Unes hebdomadaires" du Monde libertaire en ligne.

Oui, vous avez bien lu, des "unes" hebdomadaires. Nous sommes d’incorrigibles sentimentaux et sentimentales : nous accordons de la valeur à l’écrit, et nous avons donc voulu proposer une formule où les articles ne disparaissent pas dans les poubelles de l’oubli sitôt remplacés par d’autres, transformant l’actualité en flux continu où, tout défilant au même rythme, plus rien n’a d’importance.

Nous avons donc décidé de vous offrir la possibilité d’une périodicité sur le web, comme sur un vrai journal : chaque semaine nous réalisons une "une" à partir d’une sélection d’articles, véritable point de repère hebdomadaire fixe dans le flot des nouveautés. Comme la "une" d’un hebdo papier, quoi.

C’est la page d’accueil sur laquelle vous arrivez lorsque vous vous connectez.

Et dans la colonne de droite, dans le chapitre Fouiller autrement, vous avez accès aux précédentes "unes" réalisées, classées par date : une "time-machine" qui vous permettra, d’un clic, de retrouver le contexte sociétal global de la période de votre choix.

Cela dit, évidemment, vous avez aussi la possibilité d’accéder en un clic à l’ensemble des nouveaux articles au fur et à mesure de leur mise en ligne... comme sur le site d’un journal d’information standard, quoi.

Dans la même logique, nous avons imaginé des dossiers thématiques évolutifs

Sur le modèle des dossiers du désormais « ex » Monde libertaire Hors-Série, nous avons imaginé des dossiers de fond permettant de fouiller les différents aspects d’une thématique donnée.

A la différence du papier, ces dossiers seront, grâce au web, évolutifs. Ils s’enrichiront de nouveaux articles au fil des évolutions sociétales, conjoncturelles, de l’apport de nouvelles analyses... de quoi constituer, nous l’espérons, une véritable mémoire de l’épistémée libertaire sur les thématiques abordées.

Et puis, nous avons également voulu clefs d’accès multiples

Le Monde libertaire en ligne propose un contenu articulé selon deux logiques de consultation : vous choisissez votre clef de lecture pour explorer le journal hors de l’actualité immédiate...

- La première logique de consultation est le classement par grandes rubriques reflétant les différents champs d’action de la militance révolutionnaire : détruire l’existant, expérimenter pour bâtir une société nouvelle, se cultiver pour s’émanciper, réfléchir et remettre en cause... Notre monde – libertaire évidemment – est donc ainsi composé de terrains de combat, de zones de chantiers, de domaines cultivés, de secteurs à explorer ... espaces dans lesquels nous agissons selon les différentes sensibilités de notre militance...

- La seconde logique de consultation est liée au traitement journaliste du contenu : entretiens, brèves, dossiers, chroniques, éditoriaux...

Ajoutons à cela un moteur de recherche qui explore en un temps record jusque dans les recoins des archives du journal (plus de 60 ans d’articles !), la possibilité de retrouver les articles par auteur... …

Ah, oui, mais peut-être vous demandez-vous pourquoi nous n’avons pas intégré tous les gadgets "modernes" de liens avec les réseaux sociaux "modernes" et autres moteurs "modernes" d’indexation de contenus ? Là encore, c’est un parti pris... je vous invite à lire la page de nos conventions de confidentialité pour comprendre notre point de vue à ce sujet.

Cela dit, si vous avez des questions, des remarques, des suggestions, les commentaires sont ouverts sur le site du ML en Ligne : http://monde-libertaire.net

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Kurdistan, la guerre des filles

11 Mars 2016 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #pub

Documentaire Amazones du Kurdistan sur Arte

De Paris à Kobané, en Syrie, du Kurdistan de Turquie au Sinjar en Irak, une immersion dans le mouvement des femmes kurdes luttant contre Daech, héritières d'une longue tradition de résistance.

A revoir en replay sur arte +7 www.arte.tv/fr du mardi 08 mars à 22h35 (52 min)

Kurdistan, la guerre des filles
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ÇA Y EST !

11 Mars 2016 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #groupe Proudhon FA

ÇA Y EST !

ÇA Y EST !

Le nouveau Monde libertaire en ligne ouvre ses portes



Le voici, le voilà : le Monde-libertaire.net est en ligne : http://monde-libertaire.net !

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Publié depuis Overblog

10 Mars 2016 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Répression

Manifestation contre l'état d'urgence

Samedi 12 mars à 14 h, place du 8 septembre.

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