Sauvons l'hôpital
20 Janvier 2009 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #luttes sociales
Le 22 JANVIER :
manifestation régionale.
De l’argent pour la santé,
Pas pour les financiers
Au CHU de Besançon... :
Le CHU affiche un déficit prévisionnel de 15 millions d’euros pour 2009. L’ARH a stoppé les embauches sur l’établissement depuis juillet 2008, remet en question l’accord 35h et s’apprête à imposer un contrat de retour à l’équilibre financier.
Le directeur général de l’hôpital veut nous faire travailler en journée de 7h 30 et ainsi nous supprimer 10, 5 ou 12, 5 jours de repos. Par ce biais, et le non remplacement des départs en retraite, l’effectif sera amputé de 200 postes.
Des relèves plus courtes, des RTT en moins, un bon nombre de collègues contractuels ou CAE remerciés, les départs en retraite plus systématiquement remplacés vont encore aggraver des conditions de travail déjà bien difficiles.
Alors qu’aujourd’hui on galère dans les services, comment va-t’on pouvoir continuer à assurer la sécurité et la qualité des soins dans ces conditions ? Entre les vacances, les maladies ou les congés maternité non remplacés, les repos et les récupérations repoussés, on n’en peut déjà plus.
... et ailleurs :
Mais cette situation n’est pas isolée. Au niveau national, c’est environ
20 000 postes qui sont menacés. Le CHU de Nancy annonce la suppression de 650 postes, les hôpitaux parisiens affichent un plan social de 2600 postes pour 2008, Nantes, Lyon, Nice annoncent tous des plans de retour à l’équilibre avec, chacun, entre 350 et 500 suppressions de postes.
Dans de telles conditions, les hospitaliers sont choqués mais pas étonnés par les dysfonctionnements dramatiques véhiculés par les médias, ces dernières semaines.
Le gouvernement a organisé lui même l’asphyxie des hôpitaux. C’est lui qui est responsable de cette situation.
La ministre de la santé explique que les établissements ont les moyens puisque les budgets ont augmenté de 3% pour 2009. Ce qu’elle ne dit pas, c’est que, d’après la Fédération Hospitalière de France, pour maintenir ce qui existait en 2008, il faudrait au minimum une augmentation de 4% pour faire face à l’augmentation des prix. Début 2009, les établissements savent qu’ils devront licencier pour pouvoir continuer à fonctionner.
Il n’y aurait pas de suppressions de postes dans les établissements, mais des non remplacements de tous les départs en retraite : le gouvernement joue sur les mots, dans les services, nous serons, de fait, beaucoup moins nombreux et de moins en moins en capacité d’assurer la sécurité des patients.
Les établissements publics, fin 2008, affiche un déficit avoisinant le milliard
d’euros. Cela, alors que les cliniques assurent un taux de rentabilité de 20% à ses actionnaires.
Le gouvernement a débloqué des milliards pour les banques et l’industrie et condamne les hôpitaux à une mort certaine.
La santé, c’est l’affaire de tous,
Nous avons le devoir de défendre les conditions d’accueil et de travail de qualité de l’hôpital public.
C’est tous ensemble que nous devons nous battre contre son démantèlement !
Par hôpital en lutte publié dans : Assemblées générales
http://intersyndicale-chub.over-blog.com/
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