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La chute de la maison Tatcher

19 Avril 2013 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #groupe Proudhon - FA

 thatcher2.jpgLa chute de la maison Tatcher (René Bertier)

   Le présent article est la reprise d’un texte publié dans le Monde Libertaire en 1991, intitulé « La Chute de la maison Thatcher », clin d’œil à « La Chute de la Maison Usher », la célèbre nouvelle d’Edgar Allan Poe. Le sujet fut également traité en 1996 à Radio Libertaire dans le cadre de l’émission « Les Chroniques du Nouvel ordre mondial ».    

 

Lorsque Margaret Thatcher est élue Premier ministre du Royaume-Uni en 1979, on savait que c’était une conservatrice pure et dure qui arrivait au pouvoir, mais on ignorait qu’elle allait « essuyer les plâtres » d’un système politique et économique qui allait ravager la planaète. Aucun gouvernement jusqu’alors n’avait osé aller aussi loin.

1979, c’est une période charnière. Une époque est terminée, celle du keynésianisme, des « Trente glorieuses » et une nouvelle époque a déjà commencé à se mettre en place, sans qu’on devine encore l’ampleur des dégâts. On parlait déjà de « crise » car les tentatives des pays producteurs de pétrole de réajuster le prix du pétrole, d’une part (1974), et la révolution iranienne (1979), d’autre part, avaient quelque peu secoué le monde capitaliste, sans jamais réellement le mettre dans l’embarras, bien au contraire, mais le prétexte avait été trop beau pour ne pas le saisir au bond et faire pression sur les consommateurs par les hausses des prix et sur les travailleurs par les politiques d’austérité et de blocage des salaires.

 

      La suite du texte intégral de l’article sur Monde-nouveau.net : http://monde-nouveau.net/IMG/pdf/RL...

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La librairie du Monde libertaire a besoin de vous

14 Avril 2013 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #groupe Proudhon - FA

Publico_1.jpg SOUTENEZ-NOUS

La librairie du Monde libertaire (Paris) a besoin de vous.

La librairie du Monde libertaire c'est:

- Un espace militant accessible 38 H par semaine, 50 semaines par an...
- Des milliers de livres, et puis des revues, et des DVD, des CD...
- Des débats, des films, des expos, des rencontres avec des auteurs, des
activistes venus du monde entier...
- Un lieu unique de diffusion de la pensée libre, contestataire et
anarchiste...
- Des ouvrages accessibles partout grâce à la diffusion par correspondance...

Ce porte-voix du mouvement d'émancipation, nous devons aujourd'hui le
protéger. La crise, les frais (postaux en particulier) qui augmentent, les
poches vides des camarades... bref, l'argent manque.

L'argent manque, et nous comptons sur vous pour nous aider à continuer
notre travail, pour maintenir et développer ce lieu important. Important
face à l'offensive du capital et de la banque contre les peuples.
Important face à la montée du racisme et du nationalisme. Important face
aux ensoutanés de tous les folklores qui pointent leur masque hideux.

Nous lançons donc une souscription pour notre librairie.

Vous pouvez nous aider:

- Par voie postale, en nous adressant un chèque à l'ordre de Publico à
notre adresse (145, rue Amelot, 75011 Paris).
- En espèces ou CB directement à la librairie.
- Sur notre site librairie-publico.com, en achetant, autant de fois qu'il
vous plaira, l'article "Participation supplémentaire au port".

Le mouvement libertaire a besoin de sa librairie, nous avons besoin de
votre aide pour la faire vivre! Ami.e.s, compagnes et compagnons, nous
comptons sur vous.

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Le Monde Libertaire n° 1703

13 Avril 2013 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #groupe Proudhon - FA

ML-1703-recto.jpgLe Monde Libertaire n° 1703 du 11 au 17 Avril 2013
 
«Combien faut-il d’électeurs pour changer une ampoule? Aucun. Les électeurs ne peuvent rien changer.»
David Graeber
 
Sommaire
Actualité
Les anars face à l’ANI, par Fabrice, page 3
La valse des rabots, par Justhom, page 5
Vous avez dit « indigne ! », par R. Duffour., page 5
La météo syndicale de J.-P. Germain, page 6
Clin d’oeil coréen, par N. Potkine, page 7
La chronique frénétique de Rodkol, page 8
International
Le mur des Brics, par J. Bedeau, page 9
Histoire
Ça bardait le 19 juillet 36, par R. Pino, page 11
Arguments
Saleté numérique, par le groupe de Martigues, page 15
Des ânes et des fauves, par E. Zaporija, page 18
Expressions
Saprés luddites, par A. Bernard, page 19
Sapré Léo, par P. Salcedo, page 21
Mouvement
Radio et vie du mouvement, page 22
L’agenda anar, page 23
Illustrations
Aurelio, Jhano, Kalem, Krokaga, La Sala, Nemo, Riri
 
Editorial
 
CE QUI EST BIEN, quand on a un président normal – à défaut d’être socialiste –, c’est qu’on a les ministres qui vont avec: normaux. Ainsi Cahuzac, ci-devant ministre délégué au Budget. Son boulot, c’était donc de ficeler le budget de l’État français. C’est sa faute, à lui, quand on supprime des postes utiles dans la fonction publique. C’est sa faute quand on garde les soldats et les bombardiers. C’est sa faute quand on rajoute des flics. C’est lui qui trouve les ronds pour les cadeaux aux patrons. C’est lui qui répète aux salariés qu’ils sont un poids pour le pauvre monde.
 
Quand vous attendez aux urgences à l’hôpital, criez : «Merci Cahuzac !» Quand la TVA grimpe et que tout est plus cher : «Merci Cahuzac !» Radié de Pôle emploi ? «Vive Cahuzac !» Pour tout ce qui tient au budget de l’État, c’est lui le responsable pour tout 2013. C’est aussi sa faute, incidemment, quand on poursuit peu et mal la fraude fiscale. Eh bien ce Cahuzac normal trouve normal de cacher tout ce qu’il peut de son argent (et il en a beaucoup) dans des paradis fiscaux pour ne pas payer ses impôts. Il fait comme tout le monde – tout le monde riche.
 
Cela fait, il s’en va au travail, faire ce pour quoi on le paye. Normal. Celui-là même qui imposait l’austérité soustrayait à l’effort ses propres possessions. Normal, quand les décideurs politiques du monde entier ont choisi de défendre avec les dents et d’imposer avec les armes les théories meurtrières du néolibéralisme triomphant, comme un salafiste brandit son Coran ou un marxiste son Capital.
 
Nous vivons dans un monde de riches salopards qui se moquent presque ouvertement des valeurs qu’ils prétendent inculquer aux pauvres : respect des lois, bien commun représenté par l’État, solidarité. Dès lors, la question se pose: pourquoi ceux d’en bas continueraient-ils à jouer le jeu, à se conduire en dupes ? Qu’avons-nous à gagner à subir sans cesse la morgue de ces parasites ? Pourquoi ne jetterions-nous pas toute cette fange au rebut ?
 
Le Monde libertaire, hebdomadaire de la Fédération anarchiste, adhérente à l'Internationale des fédérations anarchistes
 
Chaque jeudi en kiosque, 24 pages d'actualités en couleurs vues par les anarchistes pour deux euros cinquante
 
 
Retrouvez le site web du Monde Libertaire à l' adresse suivante:
 
En vente dans toutes les bonnes librairies et donc à la librairie associative l'Autodidacte
5, rue Marulaz 25000 Besançon
 
Ouvert le mercredi de 16h00 à 19h00
le samedi de 15h00 à 19h00
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Sème ta ZAD

8 Avril 2013 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #luttes sociales

Notre-Dame-des-Landes 13 avril

Sème ta ZAD Grande manif de mise en culture


        Depuis le 16 octobre, la résistance déterminée à l'opération d'expulsion de la Zone d'Aménagement Différée (ZAD) incarne un espoir : celui que nos vies, nos habitats, nos champs ne soient plus broyés par les logiques marchandes et par les visions stériles de l'aménagement du territoire. Plus de 200 comités locaux de solidarité ont fleuri ces derniers mois, et ici ou là, du bocage nantais aux autres zones à défendre, nous voulons de nouveau envisager des victoires.
        Le 17 novembre, nous avons montré que malgré l'invasion policière, ils ne pourraient pas vider la ZAD de ses habitant-e-s et que nous pouvions être 40 000 à revenir et reconstruire. Début janvier, une assemblée agricole lançait un appel à projets sur les terres de la ZAD expropriées par Vinci pour remettre en place les potagers détruits et les démultiplier avec l'arrivée de nouveaux et nouvelles paysan-ne-s. Vergers, blés, légumineuses, poules et potagers... une dizaine d'initiatives s'élaborent d'ores et déjà.
        Le début du mois d'avril sera un moment charnière : la fin de la « commission de dialogue » proposée par le gouvernement pour « mieux expliquer la nécessité de l'aéroport » signifiera le retour possible d'opérations d'expulsions de grande ampleur. En face, la dynamique d'occupation de la ZAD, relancée le 17 novembre dernier, se tourne à présent vers des projets agricoles destinés à s'implanter dans la durée. La remise en culture, en masse, des terres expropriées sera notre manière de tirer le trait sur un dialogue fantoche – et de célébrer les quelques mois passés à (re)construire, malgré l'incessante occupation militaire des routes du bocage. Cette manifestation sera aussi une manière de prendre de l'avance sur d'éventuels travaux en allant s'installer sur une partie des terres menacées à court terme.
         Cette manifestation sera le fruit de ce qui se compose progressivement entre des paysans et des occupant-e-s venu-e-s s'installer pour défendre la zone : défrichage et occupation des terres maraîchères du Sabot en mai 2011, défense de la ferme du Rosier puis de la Châtaigne à l'aide de plusieurs dizaines de tracteurs enchaînés en novembre, occupation in extremis avant sa destruction de la ferme de Bellevue fin  janvier...  Au-delà de ces quelques dates emblématiques, la régularité des assemblées agricoles ainsi que les complicités nouées au quotidien, aussi bien autour d’un repas que derrière une barricade, ne cessent d’invalider les catégories fermées dont use le pouvoir pour qualifier et diviser les opposant-e-s au projet d’aéroport.
        Ce qui se joue aujourd'hui à Notre-Dame-des-Landes rappelle et renouvelle l'histoire dense de certains mouvements paysans locaux au cours des décennies passées : liens forts avec les grèves et mouvements de 68, actions directes face aux diktats de l'industrie, occupations de terre contre les « cumulards »...
        Forte de ce terreau, la manifestation du 13 avril, en écho à la journée mondiale des luttes paysannes en appelle à une communisation des terres et des pratiques. Nous entendons par là :
• Une forme de partage en porte à faux avec les grandes concentrations agricoles et les freins posés à l’accès au foncier pour les projets d'installation paysanne.
• L'entraide, la mutualisation de moyens, d'outils, mais aussi les possibilités d'installations collectives
• Un dialogue fécond entre savoir-faire agricole traditionnel et pratiques expérimentales, entre professionnel-le-s et paysan-ne-s hors-cadre.
• Des réflexions communes autour de la question alimentaire, sur une production autonome en rupture avec les logiques agro-industrielles, sur les liens possibles avec Nantes et ses habitant-e- s.
• La capacité de relier la question agricole à des formes de vie, d'habitat et à des luttes sociales.
        En pratique il s'agira, le 13 avril, de partir outils en mains en plusieurs cortèges depuis les bourgs alentours et de converger sur la ZAD pour se redéployer en direction des différents projets et chantiers agricoles. Au programme et suivant les facteurs hydrométriques : plantation de vergers, de haies et de bosquets aromatiques, pose de ruches, défrichage, repiquage de semis, installation de structures (serres, cabanes à outils...), drainage des terrains, nettoyage des fossés, réparations des clôtures détruites durant les affrontements et balisage des chemins forestiers... Seront aussi prévus des foires aux semences, des expositions de variétés anciennes et aujourd'hui clandestines, des discussions et ateliers autour des pratiques agricoles – et en soirée, des fêtes, bals et banquets.
        Nous invitons donc à cette occasion tou-te-s les opposant-e-s au projet d'aéroport à se mobiliser. Venez fêter le retour du printemps et montrons-leur qu’ici comme ailleurs, nous ne voulons ni de leur aéroport ni du monde qui va avec. Rendre fertile ce qu’ils veulent rendre stérile, là est notre force.
(Une liste de besoins plus précis liés aux diverses installations sera transmise quelques semaines avant la manifestation)
En résumé :
• 10h rv. fourche en main pour plusieurs cortèges depuis les bourgs alentours pour aller occuper les terres et commencer les chantiers
• À midi, chacun-e est invité à amener une tarte à partager.
• Le soir, bal et banquets
(plus d'infos pratiques, sur les rv, besoins matériels, l'accueil et autres à venir sur le site : https://  zad.nadir.org/semetazad   )
Pour tous contacts : semetazad@riseup.net

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Le Monde Libertaire n° 1702

5 Avril 2013 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #groupe Proudhon - FA

ML-1702-recto.jpgLe Monde Libertaire n° 1702 du 4 au 10 Avril 2013
 
« L’oppresseur ne se rend pas compte du mal qu’implique l’oppression tant que l’opprimé l’accepte.»
Henry David Thoreau.
 
Sommaire
Actualité
Drôle de justice, par J.-M. Destruhaut, page 3
La droite dans l’gaz, par E. Vanhecke, page 5
La météo syndicale, par J.-P. Germain, page 6
Néo-socialisme, par J. page 7
La Chronique néphrétique de Rodkol, page 8
Des nouvelles des PSA, par S. Larios, page 9
Cochon de Maurice, par Justhom, page 10
International
L’Europe démasquée, par J. Bedeau, page 11
Nouvelles des anarchistes espagnols, page 14
Expressions
La boisson qui tue, par N. Potkine, page 15
Une Histoire de France pour les nuls, par P. Schindler, page 16
Le cinéma par M. Topé, page 17
Michel Foucault instrumentalisé, par Pavillon noir, page 18
Manuel d’anthropologie, par M. Silberstein, page 19
Mouvement
La prostitution selon Y. Guignat, page 20
La prostitution selon Solange, page 21
La vie du mouvement et la Radio, page 22
L’agenda libertaire, page 23
Illustrations
Aurelio, Jhano, Kalem, Krokaga, Nemo, Schoëvaërt
 
 
Editorial
UN PRÉSIDENT PLACIDE, désabusé, passait sans trop y croire à la télé ce 28 mars. On en a tous été relativement saturés par les médias, fidèles à eux-mêmes et bien plus encore à leurs financeurs. On ne vous infligera donc pas tous les méandres de la laborieuse démonstration du président pour n’en retenir que quelques éléments saillants. Un «oubli » de taille tout d’abord, le passage sous silence des promesses électorales concernant la «renégociation du Traité européen » pour « l’emploi et la croissance » et puis la curieuse discrétion à propos des fermetures d’usines à répétition, autant de démentis à ses imprudents engagements.
 
Ensuite, des décisions – souvent déjà prises avant son discours – bien faites pour choquer les personnes éprises de justice sociale : 20 milliards de crédits d’impôts offerts sans contrepartie aux entreprises (qui finiront en placements boursiers comme d’hab), apologie de l’accord de flexisécurité, l’exécrable ANI, présenté comme une avancée sociale alors qu’il va surtout permettre aux employeurs de baisser les salaires, d’augmenter le temps de travail et de réduire les délais de recours aux prud’hommes, poursuite de la casse du service public et pour finir retraites revues à la baisse et durée des cotisations à nouveau allongée (pan dans les emplois pour les jeunes et dans le pouvoir d’achat des autres !).
 
Face à ce serrage de ceinture populaire, on a évidemment eu droit à l’irréaliste promesse « d’inverser la courbe du chômage fin 2013 » et aux titatas et saupoudrages pas chers, habituels dans ce genre de prestation, comme le gentil conte de la « boîte à outils », le « choc de simplification » pour les petits chefs d’entreprise qui savent pas lire (les gros se payent de chouettes avocats, merci) et une formation professionnelle (payante, on le craint) en deux mois au lieu de quinze. Va falloir réveiller au clairon les dirlos des agences Pôle emploi.
 
On retiendra de ce filandreux fatras les tares récurrentes à la doxa capitaliste de la droite comme de la gauche sociale-traître: mettre tous les problèmes sur le dos de la Crise, cette crise suscitée et amplifiée par les erreurs et la voracité des financiers qu’elles soutiennent, feindre de croire au mirage – qui recule quand on avance – d’une onirique croissance définitivement irréalisable dans un climat de concurrence mondialisée et de diminution du pouvoir d’achat, se soumettre servilement aux diktats d’austérité de l’Europe des riches, bref croire dur comme fer à la main invisible du marché.
 
 
Le Monde libertaire, hebdomadaire de la Fédération anarchiste, adhérente à l'Internationale des fédérations anarchistes
 
Chaque jeudi en kiosque, 24 pages d'actualités en couleurs vues par les anarchistes pour deux euros cinquante
 
 
Retrouvez le site web du Monde Libertaire à l' adresse suivante:
 
 
En vente à la librairie associative l'Autodidacte
5, rue Marulaz 25000 Besançon
 
ouvert le mercredi de 16h00 à 19h00
et le samedi de 15h00 à 19h00
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Copinage

3 Avril 2013 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Info (s)

A diffuser dans vos réseaux!


Dans le cadre d'un cycle de conférences et d'animations,
le CAC (Collectif pour des Alternatives au Capitalisme) 
présente :

Projection de film

"Dsk, Hollande, etc"
en présence du réalisateur Pierre Carles
 

Samedi 6 avril 20h30

Cinéma Victor Hugo (6 rue Gambetta, Besançon)
Tarif unique 5 euros



Hollande, DSK, etc.
 

réalisation : Julien Brygo, Pierre Carles,
Nina Faure, Aurore Van Opstal

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Notre histoire

2 Avril 2013 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #notre histoire

       ortiz_anto.jpg

    Antonio Ortiz

   
Le 2 avril 1996, mort d'Antonio ORTIZ RAMIREZ à Barcelone.
Militant anarchiste et anarcho-syndicaliste espagnol, combattant antifranquiste puis antifasciste.
Il naît le 13 avril 1907 dans le quartier de Poble Nou à Barcelone.
Il quitte l'école primaire à 11 ans pour travailler comme menuisier. A quatorze ans (1921), il adhère au syndicat du bois de la CNT. En 1923, il rejoint le groupe affinitaire "Los Solidarios". Après la proclamation de la République (1931), il fait partie du comité syndical du quartier de Poble Nou et, en novembre 1932, est nommé président de "l'Union syndicale du Bois" au moment où éclate une grève importante des menuisiers ébénistes qui durera de novembre 1932 à avril 1933. Durant cette période (janvier 1933) se produit également le mouvement insurrectionnel qui lui vaudra d'être emprisonné avec d'autres grévistes. Il se lie avec Juan Garcia Oliver et rejoint, en 1934, le groupe anarchiste "Nosotros"et coordonne les groupes de défense confédéraux de Barcelone. En 1935, il est de nouveau emprisonné. Durant le premier semestre de 1936, il participe à de nombreux meeting à travers la Catalogne. Les 19 et 20 juillet 1936, à Barcelone, il participe à l'assaut contre les casernes.
Le 24 juillet 36, peu après le départ de la Colonne Durruti, il dirige la deuxième colonne de 800 combattant(e)s "Sur-Ebro" appelée aussi "Colonna Roja y Negra" (Rouge et Noire) qui prend la direction de Caspe sur le Front aragonais et qui libérera une partie de l'Aragon, permettant le développement des collectivités libertaires. En octobre 1936, il participe à la réunion décisive de Bujaraloz qui sera à l'orgine de la création du "Conseil d'Aragon" avec à sa tête Joaquín Ascaso (cousin de Francisco Ascaso).
Après la militarisation des milices (imposée par les communistes), il dirige la 25 ème Division militaire. Mais, accusé d'abus de pouvoir, on lui retire le commandement en septembre 1937 (c'est surtout son opposition aux staliniens qui semble en être la raison). En décembre 1937, il intègre l'Ecole Populaire de l'Etat Major, puis prend la tête de la 24 ème Division à la Seu d'Urgell (Pyrénées catalanes). Mais en juillet 1938, il en est destitué alors que courent des rumeurs de son assassinat par les staliniens. Il passe alors en France avec Joaquín Ascaso et dix autres collaborateurs, fuite qui provoque de virulentes critiques de la part de certains dirigeants de la CNT qui l'accusent de désertion. On tente ensuite de l'empoisonner en France, avec Joaquín Ascaso.

Après la déroute républicaine, il est interné à partir de février 1939 dans les camps de concentration du sud de la France : St Cyprien, Le Vernet, et séjourne aussi à la prison de Collioure. Il est ensuite envoyé dans un camp en Algérie, à Djelfa, dont il sortira en 1942. Il s'enrôle ensuite dans l'armée de libération de De Lattre de Tassigny, et combat dans divers pays d'Afrique. Il sera décoré à plusieurs reprises. Il prend part au débarquement en Provence (le 16 août 1944) et à la Libération du Sud de la France, de la Vallée du Rhône, de l'Alsace et du Territoire de Belfort où il obtiendra une distinction du Général De Gaulle. Il poursuivra ensuite l'offensive anti-nazi en Allemagne sur Karlsruhe et Pforzheim, où il sera blessé et évacué.
Après la Libération, il se fixe à Saverdun, en Ariège, où il crée une scierie. Le 12 septembre 1948, il prend part avec Primitivo Gómez et José Pérez à une tentative de bombardement avec un petit avion de tourisme (modifié), de la tribune officielle que doit occuper Franco, à San Sebastián. Ils sont interceptés par des avions de chasse espagnols, mais parviennent cependant à revenir se poser en France. Après ce dernier baroud d'honneur, Ortiz s'exile en Amérique Latine, Bolivie (1951), Pérou (jusqu'en 1955) et au Vénézuela où, aux côtés des compagnons Joaquín Ascaso, Valeriano Gordo et Martín Terrer, il continue de militer. En 1966, il est secrétaire de la coordination de la CNT vénézuelienne. En 1987, il retourne à Barcelone.
Une biographie, réalisée en 1999 par José M. Márquez et Juan J. Gallardo, retrace la vie de cet anarchiste injustement méconnu : "Ortiz, général sans dieu ni maître".

Voir également le film portant le même titre.   
   ortiz-2.jpg
 
Source, l'exellent site de l' Ephéméride Anarchiste http://epheman.perso.neuf.fr/

 

 

 

 

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Histoire du drapeau noir

1 Avril 2013 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #notre histoire

Ce drapeau noir, emblème fort adopté par les anarchistes

Son apparition consignée remonte en fait à une révolte d'ouvriers terrassiers à Reims début 1831, qui le brandirent en signe de désespoir et de misère.

 

drapeau_noir.jpgPhoto de Tina Modotti

Le 21 novembre 1831, à Lyon, quartier de la Croix Rousse, débute "La révolte des Canuts" (ouvriers de la soie). La ville entre en insurrection après que la garde Nationale eut tué plusieurs ouvriers. Des barricades sont érigées et le drapeau noir fait son apparition avec l'inscription : "Vivre en travaillant ou mourir en combattant".

Le 18 mars 1882, lors d'un meeting salle Favié à Paris, Louise Michel, désirant se dissocier des socialistes autoritaires et parlementaristes, se prononce sans ambiguïté pour l'adoption du "Drapeau noir" par les anarchistes.

"Plus de drapeau rouge, mouillé du sang de nos soldats. J'arborerai le drapeau noir, portant le deuil de nos morts et de nos illusions."

Louise Michel

 

 

  La suite sur: http://www.drapeaunoir.org/

 

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