Ce soir à la MJC de Palente

Notre-Dame-des-Landes
Des tracts et du matériel seront distribués pour informer les bisontins,une soupe et un café seront proposés pour tenir le choc sous le froid !
En attendant, vous pouvez retrouver le comité local sur son blog :
http://nddl-besak.blogspot.fr/
Lui écrire :
nddl.besak@gmail.com
Et suivre lactualité de la Zone À Défendre sur :
http://zad.nadir.org/
Le Monde Libertaire n° 1693 du 17 au 23 Janvier 2013

Mali
Mali : ne pas s’y fier !
Comme suite à l’attaque surprise de commandos en 4x4 d’Aqmi sur Konna (bourg du Nord Mali), le jeudi 10 janvier 2013, le président Dioncounda Traoré proclame l’état d’urgence, car seraient menacés non seulement les 100 000 habitants de Mopti (ville historique des Dogons), mais aussi la route de la capitale Bamako. Il lance un appel au secours à son collègue François Hollande. Le chef suprême des armées françaises chausse ses godillots et répond présent, officiellement le vendredi 11 janvier, dans l’espoir d’arrêter une chute vertigineuse dans les sondages d’opinion.
L’Assemblée Nationale sera consultée le 14 janvier sur cette déclaration de guerre et pour couvrir les premières interventions aériennes. Le sort des sept ou huit otages détenus par les djihadistes sera-t-il évoqué ? Il s’agit de Pierre Legrand, Thierry Dol, Marc Ferret, Daniel Larribe (et sa femme Françoise), quatre salariés d’Areva, enlevés au Niger, depuis le 16 septembre 2010 ; de Serge Lazarevic et Philippe Verdon, « hommes d’affaires » kidnappés au mont Hombiri (dans la région de Mopti, mais vers le Niger), en novembre 2011 ; et de Gilberto Rodrigues Leal, né au Portugal mais de nationalité française, arrêté par un groupe islamiste dans sa voiture à Nioro (près la frontière mauritanienne). Les risques d’attentats dans l’hexagone seront-ils abordés par les autoproclamés représentants du peuple ?
Le 20 décembre 2012, l’ONU avait adopté la résolution 2085, autorisant pour un an l’envoi d’une force de 3 000 hommes au Mali, en demandant au chef d’État malien d’ouvrir le dialogue avec les rebelles islamistes du Nord.
Le CEDEAO (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest), regroupant quinze pays, a commencé à entraîner des soldats au meurtre, préalable à toute intervention militaire. Majoritairement originaires du Nigeria, du Niger et du Burkina Faso, ils seront formés par des gendarmes coopérants d’Europe, afin d’être opérationnels quand le climat sera favorable au Sahara, en août 2013.
Or, en violation du droit international, dès le jeudi 10 janvier au soir, des troupes françaises basées au Tchad et au Burkina, se posent avec huit avions gros porteurs (dont certains allemands) sur la piste Sévaré. Elles commencent aussitôt à mitrailler, à partir d’hélicoptères survolant Konna, des motards et des automobilistes supposées appartenir à la mouvance d’Aqmi. Les soldats rescapés d’Afghanistan reviendront-ils de cette nouvelle guerre à l’aveugle dans le vide d’une immensité désertique ? L’armée reste une entreprise terroriste qui ne connaît pas la crise économique.
L’Union pacifiste, section française de l’Internationale des résistants à la guerre, rappelle avec force que la guerre n’apporte que plus de cadavres, de mutilés et de viols ; la paix ne peut se concrétiser que par des actes de démilitarisation et par le désarmement unilatéral (qui est le seul à prouver la réelle volonté d’en finir avec toutes les guerres, toutes les injustices et barbaries qu’elles produisent).
Questions subsidiaires aux va-t-en guerre :
- qui a vendu des armes aux pays africains (notamment après en avoir fourni des stocks lors de la guerre en Libye) ?
- qui a accueilli les dictateurs au XXVe Sommet Afrique-France le 6 juin 2010 ?
- quels sont les profiteurs de guerre exploitant des richesses minières au Mali ou au Niger ?
Union pacifiste groupe du Limousin
58, rue du Chinchauvaud, 87100 Limoges
Ecole libre de Constitución - Appel à solidarité
Ecole libre de Constitucion Argentine, Buenos Aires -
Appel à solidarité
Camarades !
Nous nous adressons à vous en ce jour afin de solliciter votre solidarité en ces temps difficiles pour l’École libre de Constitución (ELC). Depuis le début, l’ELC travaille de façon transparente et horizontale pour le bien commun : nos décisions sont toutes prises collectivement, lors d’assemblées libres entre professeurs et étudiants. En ce qui concerne l’orientation de notre programme d’étude, il a toujours été fortement incliné vers le développent communautaire, l’autogestion et le coopérativisme.
Nous travaillons au sein du quartier de Constitución, localisé à proximité du terminal ferroviaire du sud de la ville : c’est un axe de transit essentiel aussi bien pour les travailleurs que pour les sans-abris. Les gens y vivent souvent dans des conditions difficiles au sein de logements bien souvent délabrés et délaissés par les pouvoirs publics. Ces gens sont tous nos étudiants. Malgré les difficultés, nous sommes particulièrement fiers du fait que certains de nos étudiants ont connu des améliorations notoires dans leur activités professionnelles, pendant que d’autres ont pu poursuivre des études supérieures suite à l’obtention de leurs diplômes à l’ELC.
Notre école est implantée et active dans ce quartier depuis 5 ans, mais l’action d’usurpation autoritaire de décembre 2011 nous a laissé, à la rue, sans un local. Tout au long de l’année 2012, nous avons fonctionné tant bien que mal dans des locaux de fortune : nos activités se sont tenues sur des places publiques, dans des chambres d’hôtels, et dans divers endroits mis à notre disposition par nos camarades solidaires de Buenos Aires. Pour la majeure partie du temps, on a fonctionné dans le local d’une université à Constitución.
Malheureusement, d’ici à la fin de cette année nous devons laisser ce lieu. Bien que l’École Libre de Constitución, au-delà des murs qui la composent, existera toujours dans le coeur de celles et ceux qui la composent, nous avons besoin d’un espace physique pour garantir la pérennité de nos actions au sein de la communauté, pour partager avec les camarades des autres groupes qui, comme nous, se sont retrouvés à la rue suite à l’action des autoritaires en décembre 2011.
C’est pour ça que nous en appelons à la solidarité des camarades. Et nous appelons toute personne porteuse de solutions, d’idées ou de quelconque soutien moral, matériel (ordinateurs, tableaux d’école) et/ou financier de nous contacter dès que possible à l’adresse suivante : educacionlibertaria@yahoo.com.ar
Vous saluant fraternellement,
Les camarades de l’ELC.
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Vous pouvez apporter votre soutien à la FLA en écrivant à l’IFA (Internationale des Fédérations anarchistes) en envoyant vos chèques (à l’ordre de SEL, mention soutien FLA au verso) à :
Société d’Entraide libertaire (SEL) c/o CESL
BP 121
25014 Besançon cedex
IBAN : FR7610278085900002057210175
Soirée cabaret
