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Liberté pour les jeunes de la révolution !

22 Mai 2014 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #groupe Proudhon - FA

pour info, une pétition de soutien à Aziz Amami et à tous les inculpés en Tunisie :

http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/mehdi-jom%C3%A2a-lib%C3%A9rez-tous-les-jeunes-de-la-r%C3%A9volution-tunisienne

A bas l’État policier !

Liberté pour les jeunes de la révolution !

Azyz Amami, l’un des activistes tunisiens à la pointe du mouvement révolutionnaire contre Ben Ali, et son ami, le photographe Sabri Ben Mlouka, ont été arrêtés pour consommation de cannabis. Aziz a été violemment agressé par la police. Cette affaire pose une nouvelle fois la question des méthodes d’action de la police tunisienne après la révolution.

Ce n’est pas la première affaire où il est question d’arrestation violente et d’agression sur des personnes dans des postes de police. Le motif de consommation de cannabis sert de prétexte aux forces policières pour arrêter et emprisonner de nombreux jeunes révolutionnaires tunisiens. En Tunisie, un large mouvement conteste l'utilisation de cette loi, L 52, dans le but de criminaliser la jeunesse et les rebelles. Cette pratique était déjà utilisée du temps de Ben Ali.

Quelque jours auparavant, Azyz Amami était l’invité d’un talk-show pour parler d’une campagne de sensibilisation qui a pour nom « Moi aussi j’ai brûlé un poste de police », une campagne visant à défendre les jeunes révolutionnaires arrêtés sous des motifs fallacieux et souvent fabriqués de toute pièce, tels que la consommation de stupéfiants ou le vandalisme de postes de police lors du mouvement révolutionnaire qui a fait tomber Ben Ali. Il y aurait une cinquantaine de jeunes en prison ou accusés d'incendie de commissariats durant la période révolutionnaire.

Le cas de Aziz et Sabri, par la résonance qu'il trouve dans les milieux « progressistes », doit servir à dénoncer la violence policière et à poursuivre l’œuvre des révolutionnaires de Tunisie.

Tous deux passent en procès le 23 mai. Ils risquent jusqu'à un an de prison. Il faut donc mettre la pression sur l'ambassade tunisienne et rejoindre les mouvements de contestation en Tunisie et en France.

Fédération anarchiste

"On n'avait pas vu tant de démocratie depuis la junte (S'applique aussi en Tunisie)

"On n'avait pas vu tant de démocratie depuis la junte (S'applique aussi en Tunisie)

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